Notre objectif est de réunir les cultures turques, Moyen-orientales et françaises pour une meilleure connaissance entre nos peuples, une coopération, une amitié durable.
Le président de la Grande Assemblée du Peuple de Turquie (TBMM), Cemil Cicek s’est rendu aux Pays-Bas pour exprimer ses attentes relatives à la question du terrorisme.
A l’occasion du 400e anniversaire des relations diplomatiques entre la Turquie et les Pays-Bas, les entretiens de haut niveau se multiplient entre les deux pays.
Le président de la Grande Assemblée du Peuple de Turquie (TBMM), Cemil Cicek s’est rendu aux Pays-Bas où il a rencontré de nombreux responsables politiques hollandais.
La communauté turque est forte de 400.000 membres aux Pays-Bas. Aussi, les sujets de discussion, étaient nombreux, allant de l’apprentissage de la langue turque dans les écoles primaires, à la question du terrorisme, du problème de visa, ou encore de la lutte contre les groupes islamophobes.
Le président du Parlement turc s’est d’abord entretenu avec Anouchka Van Miltenburg, présidente de l’Assemblée des représentants des Pays-Bas. Puis, il a été reçu par le président du Sénat hollandais Fred De Graaf.
« Les Pays-Bas sont l’un des pays où l’organisation terroriste du PKK exerce une grande partie de ses activités. Nous attendons des démarches concrètes », a déclaré M. Cemil Cicek.
Lors de sa réunion avec le Premier ministre hollandais Mark Rutte, Cemil Cicek a évoqué la question du terrorisme, expliquant à son interlocuteur que la Turquie attend des démarches concrètes. La question des « évènements de 1915 » ainsi que le problème chypriote ont également été discutés lors de cet entretien.
Ubifrance organise le 13 décembre au Sénat un colloque sur la Turquie. Un marché encore trop délaissé par les PME françaises.
"Turquie, le marché à plus forte croissance en Europe", c’est le thème du colloque organisé le 13 décembre prochain au Sénat par Ubifrance en partenariat avec Oséo et Invest in Turkey. Des dirigeants d’entreprises installés en Turquie viendront apporter leurs témoignages sur un pays encore mal cerné par les PME hexagonales. Certes, les exportations françaises vers la Turquie progressent (+7% à 6,7 milliards d’euros en 2011) mais moins vite que celles de l’Allemagne et de l’Italie. Pour Eric Fajole, directeur Ubifrance Turquie, les Français regardent de l’autre côté de la Méditerranée et oublient un peu cette destination. « La Turquie a pourtant un PIB deux fois et demi supérieur au Maroc, Algérie et Tunisie réunis », précise-t-il.
Les secteurs-cibles à investir
Dans ce pays à forte croissance (5,4% par an depuis 10 ans), les opportunités ne manquent pas dans les infrastructures (ferroviaire, aéroportuaire…), les énergies renouvelables, les transports, les produits de consommation courante, le luxe et la distribution. Il n’y a guère que l’agroalimentaire qui pose problème en raison de taxes élevées et de contrôles sanitaires laborieux. La pharmacie est également un marché compliqué, la législation locale favorisant le remboursement des médicaments turcs. Il sera aussi difficile de percer dans le bâtiment de second œuvre où les acteurs locaux tiennent le marché. La voie est plus dégagée pour les PME de la grande consommation. Avec l’augmentation du niveau de vie moyen, le consommateur turc se rapproche du client d’Europe occidentale. Signes qui ne trompent pas, des enseignes comme Paul (restauration), Zadig&Voltaire (textile) et Mama Shelter (Hôtel de luxe) viennent de débarquer à Istanbul. Une métropole en plein boom où la nouvelle bourgeoisie turque et les touristes des pays du golfe viennent faire leur shopping. Pour prospecter, les Français ont un atout : le terrain est assez favorable aux francophones, surtout à Istanbul. « De nombreux décideurs parlent notre langue car ils sont passés par le réseau des écoles françaises en Turquie», explique Eric Fajole. Par ailleurs, il existe un réseau fiable de distributeurs et d’importateurs qui, selon l’assureur crédit Coface, affichent un niveau d’incidents de paiement en dessous de la moyenne mondiale.
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans les pays pauvres, un médicament sur cinq serait issu de la contrefaçon. De quoi tirer la sonnette d’alarme. Car en effet, les faux médicaments mettent en péril la santé de la population.
Ces médicaments sont fabriqués dans des lieux inappropriés, souvent sans le respect des conditions d’hygiène, mais surtout avec des ingrédients peu couteux et qui peuvent parfois être toxiques. Or, le marché des faux médicaments ne cesse de grossir, comme tend à le montrer plusieurs communiqués de l’OMS qui font acte d’une « épidémie silencieuse ».
Un médicament sur trois qui traitent le paludisme est un faux, toujours selon la même source. Les médicaments très onéreux sont particulièrement visés par la contrefaçon. Ainsi, dans certains pays, le taux de faux médicaments atteint même les 80%.
Le marché des médicaments qui représente plus de 30 milliards de dollars dans le monde est suivi de près par les organisations criminelles internationales.
Selon des spécialistes, le marché des faux médicaments serait encore plus nocif pour l’homme que les drogues ou la cigarette. Ils en appellent la communauté internationale à trouver des solutions mondiales à ce danger croissant pour la santé.
Date de l'information : 15 Novembre 2012 00:24 TRT
Une semaine avant sa prochaine exposition intitulée “Visages d’Istanbul”, la peintre Valérie Çelebi nous a ouvert les portes de son atelier…
Lepetitjournal.com d’Istanbul : Comment avez-vous atterri en Turquie ? Valérie Çelebi : Par amour d'un Turc. Nous vivions en France. Au début des années 90, il a eu une opportunité de travail intéressante à Istanbul, alors je l’ai suivi. Nous nous sommes mariés deux ans après. Et avons eu depuis deux filles, de 16 et 18 ans. Je travaillais dans le financement aéronautique. Comme il a pris la vice-présidence, puis la direction, de la compagnie Turkish Airlines, je ne pouvais plus exercer mon métier ici sans conflit d’intérêt. Voilà le destin dramatique d’une femme d’expat’ ! (rires) L’avantage de mon “séjour” à Istanbul, c’est que j’ai pu me mettre à la peinture. J’en rêvais depuis toujours. J’ai donc voulu entrer aux Beaux-Arts. Mais il fallait un bac turc, et pas d’équivalence possible avec mes diplômes français. J’ai finalement participé assidûment à un atelier de préparation aux Beaux-Arts pendant trois ans. Puis j’ai suivi les cours à l’Irfan Önurmen Atölyesi pendant deux ans. Et je dois beaucoup à mon professeur.
Crédit photo FF Quelle est votre relation au petitjournal.com d’Istanbul ? Je connais lepetitjournal.comdepuis la création de l’édition d’Istanbul. J’ai rencontré sa fondatrice, Brigitte Benedetto, devenue depuis une amie. Et je me suis tout de suite abonnée. Je reçois la newsletter tous les matins, et tôt en plus, c’est parfait ! Même si on n’est pas très loin de la France, lorsque l’on est anti-télé comme moi, on est tout de même un peu isolé. Comme je parle turc, je n’ai pas forcément besoin de lire les informations sur la Turquie en français. Mais c’est tout de même intéressant d’avoir un regard français sur la ville et son actualité. J’aime particulièrement les rubriques rigolotes, comme l’expression du jour. Je regarde aussi beaucoup l’agenda culturel. Et j’apprécie la vidéo de la semaine car c’est un moyen efficace de me tenir informée de ce qui est “en vogue”, sans passer ma journée à fouiller sur YouTube.
Qu’aimez-vous à Istanbul ? J’aime le fait que ce soit une métropole qui bouillonne. Peut-être aussi parce que j’ai la chance d’habiter au vert. J’aime l’hospitalité des Turcs, je les trouve souriants et sympathiques, et naturellement confiants. Il y a ici quelque chose qui existait jadis en France: les gens ne culpabilisent pas de profiter de la vie, des petits instants. Ils osent prendre cinq minutes pour aller boire un thé près du Bosphore. Et cela ne les empêche pas de travailler énormément.
Votre restaurant préféré ? Pour déguster un bon repas entre amis, alors sans aucun doute : Tarabya Kıyı. Il s’agit d’un restaurant de poissons très ancien. J’y suis allée lors de mon arrivée à Istanbul et contrairement à des centaines d’autres adresses stambouliotes, il est toujours là après toutes ces années. C’est un peu mon phare.
Vous avez déjà fait plusieurs expositions de vos toiles. En quoi consiste la prochaine ? Elle s’appelle “Visages d’Istanbul”. J’ai refait une série de bateaux. Je peins souvent des cargos, des tankers… Parce que c’est ce qui m’a le plus impressionnée à mon arrivée à Istanbul. Ces immenses bateaux qui traversent le Bosphore remplis à ras bord de produits pouvant exploser à tout moment. Ils sont souvent complètement disproportionnés comparés à la largeur du détroit. Et puis avec toutes les habitations de part et d’autre, ça pourrait être très dangereux. Je suis encore mi-fascinée mi-terrorisée par ce phénomène. Beaucoup de mes toiles sont réalisées à l’acrylique. Je peins d’abord tout proprement, avec de belles lignes maîtresses. Puis je passe au couteau pour ne conserver que la silhouette. Je n’aime pas les contours, ça m’étouffe. J’exposerai aussi des choses plus variées sur Istanbul. J’ai fait quelques tableaux à l’encre de chine, au brou de noix et des lithographies que j’imprime à la main. “Visages d’Istanbul” est une exposition privée. Elle se déroulera chez mon amie Agnès Sagot, l’investigatrice de cet événement, à Istinye, les 23 et 24 novembre prochains.
L’actuelle Constitution, comme toutes celles qui l’ont précédée en presque 90 ans de République, dote la Turquie d’un régime parlementaire. Le gouvernement est responsable devant le Parlement – qui peut donc le renverser – et le président de la République occupe pour l’essentiel une fonction honorifique. Bekir Bozdağ, vice-Premier ministre, a livré lundi quelques pistes sur les changements envisagés. Dans la nouvelle architecture, les ministres ne seraient plus choisis parmi les députés mais nommés directement par le président de la République. “Le gouvernement n’aurait plus besoin d’un vote de confiance du Parlement puisqu’il n’y aurait plus de votes de confiance et de motions de censure”, a-t-il avancé, cité par les médias turcs. Irrévocabilité mutuelle des pouvoirs, fondement d’un régime présidentiel.
Alors que les partis au Parlement peinent à élaborer une nouvelle Constitution, les cadres du Parti de la justice et du développement (AKP) et le Premier ministre lui-même multiplient les appels à une refonte des institutions. Ils plaident pour l’instauration d’un régime présidentiel ou semi-présidentiel en Turquie
Les constitutionnalistes ajouteront que la réforme de 2007, qui instaure l’élection du président non plus au suffrage indirect mais au suffrage universel direct, a déjà rapproché la Turquie du régime semi-présidentiel. Mais l’AKP et son chef, Recep Tayyip Erdoğan, semblent envisager sérieusement un régime dans lequel le chef de l'Etat se verrait confier de réels pouvoirs. Un régime présidentiel.
L’AKP a franchi un pas le 5 novembre, en soumettant au président du Parlement une réforme des institutions. Objectif non avoué : faire passer cette réforme avant l’élection présidentielle de 2014, à laquelle Recep Tayyip Erdoğan (qui remplit actuellement son troisième et dernier mandat de chef du gouvernement) pourrait bien être candidat.
Poids... et contre-poids ?
Toujours selon la proposition de l’AKP, le président et les ministres ne pourraient pas introduire de projet de loi. Mais le président pourrait ratifier ou opposer son veto aux lois votées par le Parlement, comme cela est déjà le cas. En contrepartie, il reviendrait au Parlement d’approuver ou non le budget préparé par le président. Une Haute Cour (Yüce Divan, elle aussi déjà existante) serait autorisée, à certaines conditions, à juger le président.
Le régime présidentiel “pourrait être une bonne idée, à la condition qu’un système adéquat de séparation des pouvoirs (checks and balances/poids et contre-poids) soit instauré dans ce pays”, écrit Yusuf Kanlıdans Hürriyet Daily News. “Dans le cas contraire, j’ai bien peur que l’Etat-police actuel ne soit remplacé par la tyrannie d’un règne autocratique”, ajoute-t-il, parlant plus loin du “pouvoir absolu du sultan.” Recep Tayyip Erdoğan, pour ne pas le citer.
C’est également sous les traits d’un padişah que l’hebdomadaire satirique Penguen dépeint cette semaine le Premier ministre turc…
Parmi les lieux historiques à découvrir à Bursa figure le musée de l’énergie, ouvert depuis quelques semaines. Il se trouve à l’intérieur de l’ancienne usine textile de Merinos, devenue également musée il y a un an. Une idée de visite pour petits et grands, avec des effets de “sons et lumières” qui ne manqueront pas de vous surprendre. Mehmet Hilmi Çetin, responsable du musée, a répondu à nos questions
Crédit photo GL
Lepetitjournal.com d’Istanbul : Quand le musée de l’énergie a-t-il ouvert ses portes ? Mehmet Hilmi Çetin : Le musée a ouvert au public le 7 septembre 2012. Ce musée était à l’origine une usine de tissage de laine, qui a été fondée le 2 février 1938 et dont Mustafa Kemal Atatürk était le commanditaire (lors de sa dernière visite à Bursa).
Comment était ce lieu avant de devenir un musée ? Dans l’usine de textile de Merinos, la laine passait par différentes étapes pour finalement devenir du tissu, dans le cadre de la fabrication de vêtements de prêt-à-porter. Cette usine produisait également sa propre électricité dans ses locaux et le surplus de production d'électricité servait alors à l’éclairage de la ville de Bursa. Les locaux où l'électricité était produite ont été ouverts au public pour devenir l’actuel musée de l’énergie. Aujourd'hui, dans le musée, vous pouvez facilement obtenir des informations sur cette grande usine de tissage et surtout sur l'importance de cette usine dans la vie économique du pays, après la proclamation de la République. L’usine a fermé en 2004. Plus de 17.500 personnes y ont travaillé.
Qu’est-ce qui attend les visiteurs du musée ? Vous pouvez vous renseigner sur l'histoire de la production de l'électricité à Bursa, en Turquie, et dans le monde entier. Vous apprendrez tout non seulement sur l'énergie électrique, mais aussi sur d'autres sources d'énergie avec des maquettes et des vidéos mises à disposition sur place. (Les machines sont en majorité de marque allemande. Vous pourrez également y trouver une collection de transistors et d'autres objets en tous genres, qui feront le bonheur des curieux et des nostalgiques, NDLR)
Pour la 6eme année, l'association cénomane franco-turque organise une quinzaine culturelle du 13 au 23 novembre 2012.
Au menu: spectacles, musique, gastronomie, danse, ebru, et une soiré&e avec Nedim Gürsel, le plus connu des écrivains turcs vivant en France.
vendredi 16: spectacles pour les écoles
inauguration officielle. à 15h spectacle par le théâtre D2 et danse par la troupe stambouliote HAYFEM
Samedi 17: 14h30: stage de danses bretonnes
20h30: bal folk aux saveurs ottomanes avec le groupe HAYFEM, le dua Leemans-Driessens (belgique) et Arasta Bazar (France) entrée 8€ (demandeurs d'emploi et étudiants 5€) boissons et spécialités turques salées et sucrées
Dimanche 18: 10h à 13h: kahvalti (petit déjeuner a la turka) 5€ enfants moins de 12 ans: 3€
11h / 14h / 16h / 18h: danse folklorique avec HAYFEM
15h / 17h théâtre d'ombres: la fonten d'Orient
Mardi 20/ jeudi 22 / vendredi 23: spectacles pour les scoalires
14h30: l'art de l'ebru (papier marbré) démonstration et initiation
15h: danse par le groupe HAYFEM à la Maison de la Reposance
17h à 18h30: librairie Doucet: dédicace par Nedim GÜRSEL
19h: buffet ottoman
20h30: présentation de son livre "l'ange rouge" par Nedim GÜRSEL
Buffet et conférence: 12€
mercredi 21: 16h30 spectacle tout public
les spectacles ont lieu à la Maison Pierre GUEDOU
exposition de costumes au centre social des Sablons durant toute la quinzaine
Par Redaction | ZAMAN FRANCE jeu, 15/11/2012 - 10:43
L’association Réseau ProActif qui présentait le 9 novembre dernier son programme et ses projets pour l’année 2013 s’est fixé comme objectif de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et des étudiants en misant entre autres sur un nouveau concept : le mentorat.
La saison 2013 de l’association Réseau ProActif a été lancée le 9 novembre devant une centaine de personnes. Des anciens membres étaient là pour accueillir les invités qui se sont déplacés spécialement pour cette occasion. Ils ont pu alors découvrir tous les projets de l’association et connaître la question que se posent ses membres chaque matin : «Que pouvons-nous faire pour être utiles pour la France ?» Réseau ProActif souhaite être «utile» et «structurant» aux jeunes des quartiers comme aux nouveaux diplômés en général, mais pour cela, elle doit être «structurée» rappelle son président Tuna Bas. Pour 2013, le mot d’ordre sera la continuité, notamment avec les clubs Energie/Environnement, Finance, Art Culture, Médias qui ont été l’une des plus grandes réussites de cette année 2012. L’association a en effet organisé une rencontre des jeunes de banlieue avec les grands frères, qui, issus eux aussi de l’immigration, ont réussi professionnellement à force de persévérance.
Le souci d’être utile pour la France Parmi les points à améliorer pour 2013, et qui figurent comme l’une des priorités, se trouve le mentorat, qui consiste à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Le concept consiste à s’appuyer sur des membres expérimentés (3 ans minimum) qui prennent eux-mêmes sous leur aile quatre étudiants en fin de cycle afin qu’ils évitent les écueils liés au monde du travail. Ce projet qui n’a pas pu fonctionner cette année en raison d’un «manque de temps» tient à cœur à tous ses membres. Un nouveau thème va voir le jour et sera expérimenté courant 2013, le Career Centre. Cela consiste à syndiquer les offres de stages des membres afin de les proposer aux étudiants. Un coach suivra les jeunes en les aidant avec leur CV, lettre de motivation, entretien, pour qu’ils répondent au maximum aux attentes de leur futur employeur. Les membres dirigeants de Réseau ProActif veulent faire évoluer l’image de l’association, «pas seulement visuellement mais également dans [leur] état d’esprit» souligne-t-il ; l’objectif étant de véhiculer le souci d’être utile à la France.
Le ministre des Affaires européennes et négociateur en chef Egemen Bağış a réitéré la volonté de la Turquie de devenir un membre à part entière de l’Union européenne.
« Personne ne devrait en douter, la Turquie se prépare afin de devenir un membre à part entière de la future Union européenne. La Turquie n'a jamais fait un pas qui nuirait au peuple turc juste parce que l'UE a voulu, » a déclaré M. Bağış au comité parlementaire qui discutait le budget de son ministère pour 2013.
M. Bağış a dit qu'il y avait eu des développements majeurs dans l'UE et dans la région de la Turquie, ajoutant que la Turquie avait une importance mondiale et que ses pouvoirs ont été stimulées en 2012.
« Tous ces développements ont montré que les relations Turquie-UE ne sont pas seulement importantes pour les deux parties, mais elles sont également importantes en termes stratégiques pour la communauté internationale », a-t-il dit.
Date de l'information : 14 Novembre 2012 00:41 TRT français
La pièce de théâtre musical, Janus Istanbul, de Gisèle Durero-Köseoglu, parue en français au printemps 2012, vient de sortir en turc dans les librairies de Turquie sous le titre Janus ? Istanbul’da.
Description
Comme la version française, la version turque comporte, avec le livre, un CD des musiques et chansons composées et interprétées par Erol Köseoglu… mais cette fois, en turc. Satirique lorsqu’elle aborde le problème du déracinement, des préjugés culturels et de l’intolérance, pathétique lorsque les personnages, confrontés à des difficultés qu’ils croient insolubles, sombrent dans le désespoir, la pièce est en effet conçue pour être un spectacle musical. La réalisation de la version turque est le fruit de longues heures de travail. La traductrice, Nil Çayan, a dû, en plus du texte de la pièce, traduire toutes les chansons et Erol Köseoglu a ensuite refait le travail d’enregistrement en studio. Espérons que cette pièce illustrant le problème de l’identité dans le mélange des cultures et de l’acceptation des différences, montera vite sur les planches, françaises ou turques !
La restructuration de Taksim, qui vise à rendre la place entièrement piétonne, entraine une flambée des prix de l’immobilier dans le quartier, affirme un rapport du site d’annonces en ligne sahibinden.com, citée par l’agence Anatolie.
Selon ce rapport, les prix des loyers auraient augmenté de 77% à Beyoğlu entre septembre et octobre, avec un record de 89% pour les appartements situés à proximité immédiate de la place. La hausse serait plus spectaculaire encore pour les biens à vendre, puisque le site a enregistré une augmentation de 200% des prix affichés par les propriétaires. Beaucoup d’entre eux choisiraient d’ailleurs d’attendre pour mettre leur propriété en vente, dans l’espoir que cette hausse des prix se poursuive.
Le rapport établit un lien direct avec les travaux de transformation de la place, qui ont débuté fin octobre, au grand dam de plusieurs ONG et groupes de riverains.
Plusieurs médias turcs, y compris des agences de presse, ont affirmé ces dernières semaines que le Consulat général de France à Istanbul réclamait désormais la présentation d’un diplôme pour les demandes de visa touristique. Faux, répond Elisabeth Mailly, consule adjointe en charge des visas. “Le diplôme ne fait pas partie de la liste des documents requis, mais le Consulat se réserve le droit de demander tout autre document si le dossier est jugé incomplet ou si nous avons un doute sur le but du voyage ou l’une des pièces présentées”, indique Elisabeth Mailly.
Une citoyenne turque exprimait dans la presse sa “surprise” d’avoir dû présenter son diplôme universitaire et une lettre de son employeur précisant sa fonction au sein de l’entreprise. “La France réclame désormais un diplôme aux demandeurs de visa touristique”, concluaient les articles. “Il est extrêmement rare que nous demandions un diplôme”, rectifie Elisabeth Mailly, “et cela se passe toujours dans le cadre d’une convocation. Dans ce cas, la personne reçoit avec sa convocation une liste de documents supplémentaires dans laquelle peut effectivement figurer le diplôme”, ajoute-t-elle. Cette pièce officielle peut aider les officiers consulaires à évaluer la crédibilité du poste mentionné par le demandeur dans son dossier, comme cela était vraisemblablement le cas de la jeune femme citée.
Avides lecteurs, amateurs d’ouvrages spécialisés, inconditionnels des salons du livre… Celui d’Istanbul vous attend à partir de ce week-end. Ne manquez pas cette occasion de rencontrer les auteurs pour des débats et dédicaces
Istanbul accueille du samedi 17 au dimanche 25 novembre son 31e Salon international du livre, au centre d'exposition Tüyap, à Beylikdüzü (Büyükçekmece). Toutes les grandes maisons d'édition turques seront présentes, de même que celles spécialisées dans la littérature jeunesse, les encyclopédies, les livres religieux ou encore pour les étudiants.
Les Pays-Bas seront cette année à l'honneur mais la France ne sera pas en reste. Le Lycée Notre Dame de Sion (NDS) tiendra, comme à son habitude, un stand en collaboration avec l'Association des diplômés de l'école.
Le samedi 17 novembre entre 15h15 et 16h15, l’association organise un débat sur “Le rôle de la littérature pour enfants dans la formation de la personnalité'” au salon Büyükada, avec la participation de Gülten Dayıoğlu (écrivaine spécialiste des livres d'enfant et de jeunesse, écrivain d'honneur de ce 31ème Salon du livre), Yankı Yazgan, psychiatre pour jeunes et enfants, et Necdet Neydim, écrivain et instructeur. Le débat sera animé par Yazgülü Aldoğan (écrivaine, journaliste, ancienne de NDS).
Gisèle Durero-Köseoğlu dédicacera également ses livres le samedi 17 et le mercredi 21 novembre de 13h à 17h, stand des Editions GiTa, Salon 2, 602C. Sa pièce de théâtre musical, Janus Istanbul, parue en français au printemps 2012, vient de sortir en turc dans les librairies du pays sous le titre Janus İstanbul’da. Comme la version française, la version turque comporte, avec le livre, un CD des musiques et chansons composées et interprétées par Erol Köseoğlu … mais cette fois, en turc.
A noter : Fazilet Doğan, ancienne du lycée, vous accueillera au salon numéro 4, stand 207. Comment s’y rendre ? Les infos sur le site internet du salon. Quelques navettes gratuites sont également proposées aux visiteurs
Que sait-on de l’Iran et des Iraniens aujourd’hui ? La société iranienne est complexe et en proie à des mutations profondes, politiques, culturelles, sociales qui se jouent dans ses frontières mais aussi hors de ses frontières. Qui mieux qu’une anthropologue pour éclairer et comprendre les enjeux de ces évolutions ? Plus qu’une simple étude sur l’Iran, l’ouvrage de F. Adelkhah dresse une théorie originale sur la globalisation et les conditions de la création d’une identité nationale dans laquelle les diasporas, les pratiques de voyage, les réseaux d’échanges - financiers, culturels, commerciaux - jouent un rôle majeur hors des frontières nationales.
À l’occasion de la sortie du livre remarquable de Fariba Adelkhah "Les mille et une frontières de l’Iran : quand les voyages forment la nation", le salon de lecture consacre son trimestre d’automne à l’Iran et au monde perse. À rebours de la vision orientaliste de l’Iran « éternel », un cycle sur ce qu’être Iranien (et Iranienne) veut aujourd’hui dire : voyager, s’expatrier, commercer, étudier, aller en pèlerinage, s’approprier le monde.
Un automne au salon pour rencontrer Catherine Clément et son invité, Amos Gitaï, le cinéaste Asghar Farhadi et une grande poète, Etel Adnan.
séance d’écoute : le santur persan
samedi 24 novembre à 15h
Par Arash Mohafez, ethnomusicologue et musicien (santur).
Doctorant à Paris X - Nanterre, diplômé de musique de l’Université Sure de Téhéran, Arash Mohafez est un maître du cymbalum santur, qui a donné de nombreux concerts en Europe et en Asie.
Expert du style classique, il est aussi un connaisseur du système turc ottoman ancien qui au XVIIe siècle était similaire au système persan. Ses recherches consistent à exhumer les compositions persanes conservées dans les ouvrages de cette époque, et d’en donner une interprétation musicalement la plus crédible.
En collaboration avec la Société Française d’Ethnomusicologie.
Le principal parti d'opposition (CHP) a demandé lundi un rendez-vous avec le président Abdullah Gül afin de lui faire part de ses inquiétudes et lui demander d’opposer son veto à un projet de restructuration des municipalités turques. Selon ce projet de loi, approuvé lundi matin après une séance parlementaire de plus de 16 heures, 13 villes du pays dont la population dépasse 750.000 habitants obtiennent le statut de “municipalité métropolitaine”. Elles viennent s'ajouter aux 16 déjà existantes, comme Istanbul ou Ankara, et leurs limites sont étendues à l'ensemble de la province.
L’opposition reproche à cette mesure de favoriser l’AKP à l’approche des élections locales de 2014. Exemple : Manisa et Balıkesir, dont les mairies sont détenues par le Parti d’action nationaliste (MHP), pourraient passer à l'AKP aux prochaines élections, grâce à la nouvelle loi. Eskişehir, Antalya et Mersin (villes CHP) tomberaient elles aussi dans l’escarcelle de l’AKP si les résultats de 2011 se reproduisaient dans deux ans. Le MHP accuse par ailleurs le texte d’ouvrir la voie au “fédéralisme” en Turquie. Le ministre de l'Intérieur, Idris Naim Şahin, a tenu à minimiser ces critiques.
Autre disposition du texte, les municipalités métropolitaines et les mairies ayant une population d'au moins 100.000 habitants sont désormais obligées de mettre en place des refuges destinés aux femmes et aux enfants. A ce jour, les mairies de plus de 50.000 avaient la “possibilité” d’ouvrir de tels refuges.
C’est une boutique pas comme les autres, une institution vieille de presque un siècle : la loterie Nimet Abla. Dans le quartier d’Eminönü, elle attire les clients de tout le pays et d’ailleurs. L’échoppe est un point de passage obligé pour ceux qui rêvent de devenir millionnaires grâce à un ticket du loto. Signe particulier: les billets de Nimet Abla ont la réputation de porter bonheur…
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La boutique est petite, tellement petite qu’elle n’a pas de porte. On se faufile sous le comptoir par une ouverture sous la caisse, plié en deux ou à quatre pattes. Trois vendeurs d’un côté, trois de l’autre. L’effectif passe à neuf à l’approche du super loto, la veille du Nouvel An.
Hasan, quinze ans de maison, charrie gentiment un collègue un peu plus bedonnant. “Il est au régime depuis deux mois ! Il faut qu’il puisse se caser derrière la machine dans le coin là-bas,” plaisante-t-il à moitié.
La veille du 1er de l’An, debout toute la journée, les vendeurs n’avalent presque rien. Pas le temps : des centaines de clients jouent des coudes au guichet, excités par l’espoir d’empocher 45 millions de livres, un peu plus de 19 millions d’euros.
La bonne fortune de Nimet Abla, c’est sa réputation. On raconte qu’un ticket de loto sur dix en Turquie est vendu juste ici, derrière cette devanture jaune décorée de grosses lettres rouges. Le succès de la maison est tel qu’on peut acheter ses tickets en ligne, sur nimetabla.com. Une innovation que n’aurait pas reniée Melek Nimet Özden, si elle était encore de ce monde.
La légende de grande sœur Nimet Nimet Abla ou “grande sœur Nimet”, comme on l’appelle affectueusement, était une femme d’affaires avisée, l’une des pionnières de la jeune République. En 1928, elle vend ses premiers tickets pour le compte de la loterie nationale. Trois ans plus tard, l’un de ses clients touche le gros lot. Nimet Abla s’arrange, comme elle le fera toujours, pour en faire la publicité dans les quotidiens de l’époque. Bingo, la légende de Nimet la porte-bonheur est née.
Désormais, ses fils et petits-enfants ont repris le flambeau. Ils gèrent trois boutiques à Istanbul, tapissées de photos en noir et blanc, dont celle d’Eminönü ouverte en 1938. La caisse est encore en bois, d’anciens billets complètent la décoration.
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Tout le monde, y compris Hasan le vendeur, rêve d’empocher le super jackpot. Hasan assure que ces quatre dernières années, trois tickets gagnants sont sortis de ce guichet. Et pourtant… “Je joue beaucoup, tous les jours, mais je n’ai jamais rien gagné !” se lamente-t-il. “Ça doit être un message de Nimet Abla : tu gagneras ton pain en travaillant et en distribuant la chance aux autres !”
Se laisser tenter ou pas Hasan n’a pas la main chanceuse mais qui sait, peut-être qu’Ömer, un fidèle de Nimet Abla, deviendra un jour millionnaire. “Je joue tous les soirs, sans faute, qu’il pleuve ou qu’il neige, et depuis plus de trente ans. C’est un guichet porte-bonheur, vraiment !”assure ce retraité qui ne roule pas sur l’or.
En revanche, la roue de la fortune ne risque pas de choisir Abdurrahman, le marchand de glaces d’à côté. “Je ne crois qu’à une seule chance, celle qui est donnée par Allah. C’est lui seul qui décide”, soutient-il avant de reconnaître, beau joueur : “On ne peut pas nier que les commerces autour en profitent les jours de gros tirages, quand il y a la queue dehors…”
N’en déplaise à Abdurrahman, Nimet Abla a laissé le souvenir d’une femme pieuse, qui a fait plus d’une fois le pèlerinage à la Mecque et a offert à Istanbul une mosquée à son nom. Tous les ans, sa fondation finance les bourses de 200 élèves du pays.
Le ministère des Affaires religieuses, la Diyanet, rappelle aux croyants turcs que le jeu d’argent est un péché dans l’Islam. Mais les ventes de tickets de loto, chez Nimet Abla et ailleurs, ont rapporté au monopole de la loterie nationale près de 850 millions d’euros en 2011, en hausse de 14% par rapport à 2010. Une cagnotte sur laquelle l’Etat turc n’a pas l’intention de faire une croix…
Découvrez, en son et en images, l'ambiance dans la boutique de Nimet Abla:
Bebek est un quartier historique d’Istanbul, dans le district de Beşiktaş. Situé sur la rive européenne du Bosphore, il est entouré d’autres quartiers cossus comme Arnavutköy, Etiler et Rumeli Hisarı, où se trouve la fameuse forteresse
La traduction directe du turc “bebek” est “bébé”. En l’occurrence, ce nom fait référence à sa baie assez profonde et très attrayante. “Bebek” est en effet considéré comme une abréviation du mot “Boğazın Gözbebeği”, qui veut dire littéralement “La prunelle du Bosphore”.
Photo Debraj Ghosh, Flickr/CC
Sous la domination ottomane, Bebek était un quartier résidentiel, ce qu’il est encore de nos jours. La diversité culturelle de l’époque (Turcs, Grecs, Arméniens, Juifs…) est toujours visible dans l’architecture historique du quartier.
Bebek est également le berceau de l’Université du Bosphore, une université publique établie en 1972 et qui joue un rôle important parmi les institutions d’enseignement supérieur. L’université occupe les immeubles et le terrain de l’ancien Robert College, une institution historique américaine fondée en 1863 par un riche marchand de New York, Christopher Robert, et par le missionnaire Cyrus Hamlin.
Un travail photographique dans une Turquie en pleine transformation… L’identité, la modernité, questionnées en filigrane… C’est le voyage auquel vous invite la photographe Frances Dal Chele dans son dernier ouvrage Du loukoum au béton, en librairie en France depuis le 7 novembre. À travers quatre villes anatoliennes (Kayseri, Konya, Trabzon et Diyarbakır), l’auteure s’efforce de dresser un portrait de la globalisation et de ses “stigmates” en Turquie. Frances Dal Chele ne se focalise pas uniquement sur les lieux. Par sa photographie, elle s’attache aux personnes et notamment aux jeunes. Ce sont eux, selon elle, qui offrent la meilleure synthèse de la Turquie d’aujourd’hui, entre valeurs traditionnelles et aspirations à plus de libertés, de légèreté.Des bidonvilles de Diyarbakır aux quartiers industriels ou résidentiels à peine sortis de terre, la photographe arpente ces villes pour dépeindre ce pays "entre-deux", comme elle le définit sur le site de Kisskissbankbank, une plateforme communautaire qui a en partie financé l’ouvrage. Du loukoum au béton a la particularité d’associer deux images sur une double-page pour faire naitre un sentiment chez le lecteur. Les deux images ne sont pas forcément liées par le sens, mais présentent un aspect commun comme une forme, une couleur ou un objet. Au travers de thèmes comme la religion, l’industrie et la jeunesse, Frances Dal Chele dresse le portrait d’une Turquie centrale en opposition avec les métropoles comme Istanbul.Marlène Alibert (http://www.lepetitjournal.com/istanbul.html) mardi 13 novembre 2012Edité chez Trans Photographic Press168 pages - Format 21,5 x 21,5 cm - 88 photographies couleursCouverture imprimée et pelliculée Soft TouchTextes de Ahmet Altan, Armelle Canitrotédition trilingue Française / Turque / AnglaiseQuelques extraits du livre en vidéo sur le site de Kisskissbankbank.
François Hollande a reçu hier à l'Élysée le président arménien Serge Sarkissian. Dans un entretien au quotidien Le Figaro, ce dernier exhorte la Turquie à s’inspirer de la France et de sa condamnation de la déportation des Juifs pendant la deuxième Guerre mondiale. “Nous voulons que les contacts entre la Turquie, la France et d'autres pays européens se multiplient, pour que la Turquie puisse, à travers ces relations, faire sienne les valeurs qui sont celles de l'Europe. (…) Je vais demander au président Hollande qu'il raconte aux autorités turques comment il a personnellement condamné la déportation des Juifs dans les camps de concentration”, déclare le président arménien, qui ajoute que “cela pourrait servir de source de leçon pour les dirigeants de la Turquie.”
Interrogé sur le projet de loi pénalisant la négation des génocides, censuré en février par le Conseil constitutionnel, Serge Sarkissian “salue la position claire du président Hollande, qu'il a exprimée lors sa campagne électorale ainsi qu'en tant que chef d'État”, sans plus de précisions.
Le président arménien revient aussi sur le conflit du Haut-Karabakh, autre source de tensions entre Ankara et Erevan. Le 27 octobre dernier, le ministre des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan a rencontré son homologue arménien à Paris pour évoquer ce conflit entre leurs deux pays, qui dure depuis plus de 20 ans. “Cette rencontre a permis de convenir de poursuivre les négociations en vue du règlement pacifique du problème du Haut-Karabakh dans le cadre de négociation existant. Néanmoins, cette rencontre est loin de susciter de nouveaux espoirs”, estime Serge Sarkissian.
Istanbul accueillait les 8 et 9 novembre le quatrième séminaire de l’Institut du Bosphore, cercle de réflexion franco-turc formé en 2009 à l’initiative de la Tüsiad. Une centaine de personnalités des deux pays ont réfléchi sur le thème “Europe en crise : impact, défis et opportunités pour la France et la Turquie”. Compte-rendu de la troisième et dernière session, consacrée à l’Union européenne
Europe en crise... Crise de la zone Euro, crise politique, de gouvernance, crise qui accapare l’énergie et l’esprit des dirigeants de l’UE. “Nous traversons une mauvaise passe (...) et une phase négative du point de vue de l’adhésion de la Turquie”, constate Elisabeth Guigou, députée française, présidente de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale.
Caricature tirée de l'exposition "Une longue route sinueuse" (photo AA)
La candidature d’Ankara en est strictement au même point que lors du précédent séminaire de l’Institut du Bosphore, en septembre 2011: treize chapitres de négociations ont été ouverts, un seul est provisoirement clos (Science et recherche) sur un total de 35. Dix-huit chapitres sont bloqués, dont cinq par Chypre et cinq par la France.
Un rythme d’escargot pour un pays qui négocie son adhésion depuis sept ans mais cherche à rejoindre l’Union – à l’époque, la CEE – depuis 1959. Sondage après sondage, l’euroscepticisme gagne du terrain. “Les enquêtes les plus fiables révèlent qu’un peu plus de la moitié de la population turque soutient encore l’adhésion, alors qu’ils étaient 70% en 2004”, observe Hakan Yılmaz, directeur du Forum politique de l’université Boğaziçi. Problème : “Ceux qui disent ‘non' ont beaucoup augmenté et ce sont eux qu’on entend le plus.”
Les Turcs sont aussi de moins en moins enclins à soutenir des réformes au nom de l’adhésion, et de plus en plus nombreux à considérer l’Europe de manière négative. “Il y a comme une progression de l’amour-propre, de la confiance en soi dans la société turque, ce qui représente un vrai capital social mais doit aussi être suivi avec attention… La Turquie est un peu comme un adolescent qui prendrait confiance en lui”, compare Hakan Yılmaz.
La thèse du désamour ou du désintérêt Selon ce chercheur, le “romantisme” des premiers temps aurait cédé la place, même chez les Turcs convaincus, à un “oui” calculé. “On entend même dire à Bruxelles que ce sont le gouvernement, le Parlement et les médias turcs qui veulent l’adhésion mais que la population n’en veut pas”, rapporte Mario David, député européen et vice-président du Parti populaire européen (PPE). “Il faut prouver que le public veut aussi (l’adhésion) en organisant un référendum” en Turquie, propose-t-il.
Faruk Loğoğlu, député turc et vice-président du Parti républicain du peuple (CHP, opposition), accuse plutôt le gouvernement de n’être “pas intéressé par la poursuite de négociations sérieuses (…) Nous devons retourner aux bases de la démocratie : la séparation des pouvoirs, la liberté de la presse, de pensée, de communication en Turquie”, plaide ce diplomate de carrière.
Le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan vient d’être rappelé à l’ordre par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et par la Commission européenne pour ses atteintes répétées à la liberté de la presse. “A cause de préjugés anciens, beaucoup d’Européens sont rétifs à accueillir un pays à majorité musulmane (...) mais on observe aussi un effet de miroir en Turquie, un certain recul que pointe du doigt le rapport de la Commission”, analyse Elisabeth Guigou.
“La Turquie a sa place” dans l’Europe de demain Le constat posé, comment avancer ? “Nous avons besoin d’un nouveau management des négociations, d’un nouveau cadre”, insiste Volkan Vural, membre du conseil d’administration de la Tüsiad et du comité exécutif de l’Institut du Bosphore. “Je pense que la Turquie devrait pouvoir ouvrir ses ports et ses aéroports aux Chypriotes-Grecs (motif de blocage de huit chapitres par le Conseil européen, NDLR) et qu’en échange, Chypre devrait lever son veto sur cinq chapitres de négociations… tout comme devrait le faire la France”, avance-t-il.
Une position qui rejoint celle de la chercheuse Elvire Fabry (Notre Europe), pour qui “la Turquie s'impose comme un acteur régional naturel dans le voisinage de l’Union”. “Il y a urgence à créer de nouveaux terrains de coopération entre l’Union européenne et la Turquie (...) L’Europe doit se préoccuper de son influence sur la scène internationale et doit mobiliser davantage ses instruments d'action extérieure. Si on sortait du face-à-face UE-Turquie pour regarder ensemble dans la même direction?” interroge la chercheuse, qui cite d’autres domaines de coopération comme la sécurité, l’immigration illégale ou encore l’énergie.
Elisabeth Guigou plaide également pour une Europe “différenciée” – un adjectif très prononcé pendant ce séminaire, à défaut d’être précisément défini – dans laquelle la Turquie aurait une place à part entière. “La Turquie peut jouer un rôle de lien, de stabilisation, de pont vers la Méditerranée et les pays du Sud”, argumente la députée, qui espère voir la Turquie intégrer l’UE “au plus tard en 2023”, pour le centenaire de la République.
L'exposition "Speaking to One Another" à l'honneur dans l'émission L'Avis du Nors du dimanche 11 novembre sur Ayp FM ! Clickez pour réécouter l'émission !
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères de l'année 2013 est censée intégrer une part variable tenant compte du volume individuel de déchets collectés.
L'article 97 de la loi de Finances pour 2012 instaure, à compter des impositions établies au titre de l'année 2013, la possibilité d'ajouter une part variable de la taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) pour inciter les ménages à réduire le volume de leurs déchets mais aussi à être plus vigilant lors du tri sélectif. Modulable en fonction du volume ou du poids de déchets générés par les ménages, cette évolution de la taxe garantie également que les plus gros consommateurs (les ménages aisés) sont ceux qui contribuent le plus à la TEOM.
En effet, les déchets coûtant de plus en plus cher aux communes, aux établissements publics de coopération intercommunale, aux syndicats de communes et aux syndicats mixtes (ramassage, tri, recyclage, valorisation, élimination), le législateur a voulu que pour l'avenir, il soit tenu compte du volume de déchets produits dans la part de contribution des ménages au ramassage de leurs ordures. Un couple actif produisant plus de déchets qu'un couple de retraités ayant un potager et verger, il est concevable que les premiers contribuent davantage à l'enlèvement de leurs déchets.
Parallèlement des actions de sensibilisation à la réduction des déchets et d'incitation au compostage sont d'ores et déjà menées.
Selon le calendrier de mise en application de la loi, les décrets d'application de l'article 1522 bis du Code général des impôts devaient être publiés en juillet 2012. En attendant qu'ils le soient, la réforme repose sur les principes suivants.
Une taxe au volume et au poids
Les informations nécessaires à l'imposition seront collectées par les collectivités et transmises à l'administration fiscale qui aura la charge d'établir un seul avis d'imposition de taxe d'enlèvement des ordures ménagères comprenant :
la part fixe (prenant en compte le coût du service de ramassage, de tri, de recyclage, de valorisation et de destruction des déchets),
et la part variable dite aussi incitative (moins le particulier produit de déchets, moins il paye).
La part incitative de la taxe est assise sur la quantité et éventuellement la nature des déchets produits, exprimée en volume, en poids ou en nombre d'enlèvement par semaine, ce qui implique l'équipement des camions de collecte des déchets de balances adaptées pour calculer le poids des poubelles, et d'ordinateurs permettant l'enregistrement de l'information.
Elle est déterminée en multipliant la quantité de déchets produits pour chaque local imposable l'année précédant celle de l'imposition par un tarif par unité de quantité de déchets produits.
Le tarif de la part incitative, fixé chaque année par délibération, devra respecter les conditions suivantes :
le produit est compris entre 20 et 45% du produit total de la taxe ;
les montants de ce tarif peuvent être différents selon la nature du déchet (déchets ménagers, recyclage, végétaux, etc.) ;
pour les constructions neuves, il est fixé un tarif unique. La quantité de déchets prise en compte pour la première année suivant celle de l'achèvement est égale au produit obtenu en multipliant la valeur locative foncière du local neuf par le rapport entre, d'une part, la quantité totale de déchets produits sur le territoire de la commune ou du groupement bénéficiaire de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères incitative, d'autre part, le total des valeurs locatives foncières retenues pour l'établissement de la taxe au titre de l'année précédente au profit de cette commune ou de ce groupement.
Lorsque la quantité de déchets produite est connue globalement pour un ensemble de locaux mais n'est pas connue individuellement pour les locaux de cet ensemble (ex : un immeuble), elle est répartie entre eux par la collectivité au prorata de leur valeur locative foncière retenue pour l'établissement de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.
Cette réforme ne concerne que les communes, établissements publics de coopération intercommunale, syndicats de communes et syndicats mixtes ayant institué la TEOM. En effet, une collectivité locale peut également décider de financer l'enlèvement et le traitement des ordures ménagères par une redevance (dont le montant global est équilibré avec les dépenses) ou par le budget général de la collectivité (lorsqu'une TEOM ou une redevance n'a pas été mise en place). A ce jour, près de 70% des communes françaises (représentant environ 85% de la population) ont choisi la TEOM.
En pratique, l'application de la réforme pourrait être reportée
Cette réforme a finalement peu de chance d'entrer en vigueur en 2013 compte tenu, d'une part, du changement de Gouvernement et de l'éventuelle volonté de celui-ci de remanier le dispositif avant son entrée en vigueur, et d'autre part, compte tenu des investissements que représentent une telle réforme pour les entreprises de ramassage des ordures ménagères. Un délai supplémentaire devrait donc être prévu.
En effet, cela impose tout d'abord l'adaptation d'un dispositif de verrouillage sur les poubelles des particuliers, pour éviter les transferts de déchets. Ensuite, cette réforme nécessite l'informatisation des véhicules de ramassage des ordures ménagères et l'accès payant aux décharges collectives, mais à un tarif non dissuasif pour éviter les décharges sauvages comme c'était encore le cas il y a quelques années. En outre, si l'Etat ne veut pas voir se multiplier les va-et-vient incessants dans les points de décharges collectives, les déchets déposés en ces lieux devront être eux aussi taxés.
Enfin, des sanctions financières voire pénales devront être suffisamment dissuasives pour limiter les cas de décharges sauvages.
A cette mesure devra s'adjoindre des programmes de soutien aux produits bio-dégradables (notamment les emballages), la valorisation du compost (notamment des déchets verts), le tri sélectif et le recyclage. Quant à la grande distribution, elle pourrait mettre à disposition de ses clients des bennes pour y déposer ses emballages papier, cartons, plastique, polystyrène, cagette en bois, etc.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel urgent pour réunir 32,3 millions de francs suisses (26,8 millions d'euros) pour aider 170.000 déplacés syriens en Turquie. «Notre appel est pour six mois», mais «si la situation continue de se détériorer (...) nous devrons réviser notre appel», a indiqué le chef de la section Désastre et gestion de crise à la FICR, Simon Eccleshall. Les fonds permettront ainsi au Croissant-Rouge turc de renforcer son dispositif humanitaire, alors que le flux de déplacés ne cesse d'augmenter et que l'hiver approche, a précisé le responsable humanitaire. M. Eccleshall a par ailleurs spécifié que l'aide sera distribuée à environ 100.000 personnes actuellement hébergées dans des camps, ainsi qu'à 20.000 autres massées à la frontière entre la Syrie et la Turquie. «Le nombre de personnes rassemblées à la frontière syrienne fluctue de jour en jour» car «la frontière entre la Syrie et la Turquie est assez ouverte», ce qui permet aux Syriens déplacés à la frontière côté syrien de venir en Turquie chercher de l'aide et de repartir ensuite en Syrie, a-t-il dit. Le Croissant-Rouge turc assure ses services uniquement sur son territoire et ne mène aucune activité de l'autre côté de la frontière, assure la FICR. Les fonds recueillis par l'organisation humanitaire lui permettront aussi de constituer des stocks de tentes, de couvertures, de matelas et autres secours en quantités suffisantes pour assister jusqu'à 50.000 personnes supplémentaires au cas où l'afflux se poursuivrait. La Turquie a pris en charge un incroyable fardeau depuis le début des violences en Syrie. Le 9 novembre, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a ainsi indiqué avoir comptabilisé environ 9.000 arrivées en 24 heures dans ce pays. Le dernier exode y a porté à plus de 120.000 le nombre des réfugiés syriens enregistrés, selon le HCR. La Syrie est en proie depuis mars 2011 à une révolte populaire devenue conflit armé qui a fait plus de 37.000 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). L'ONU estime maintenant que le nombre total de réfugiés dans les quatre pays voisins, Turquie, Liban, Jordanie et Irak, pourrait atteindre 700.000 en 2013. Toujours selon l'ONU, quatre millions de Syriens à l'intérieur du pays auront besoin d'aide début 2013. En Syrie, l'aide du Programme alimentaire mondial (PAM) est distribué par le Croissant-Rouge arabe syrien. Alors que la semaine passée l'Union des organisations syriennes de secours médicaux (UOSSM), qui regroupe 14 organisations de secours de la diaspora syrienne, a estimé que la quasi-totalité de l'aide internationale envoyée au centre du Croissant-Rouge arabe syrien à Damas était «confisquée par le régime», la FICR a apporté sa confiance au Croissant-Rouge syrien. «La confiance à l'égard du Croissant-Rouge syrien est complète», a ainsi déclaré un porte-parole de la FICR, Pierre Kremer. Pour sa part, M. Eccleshall a indiqué que les accusations mettant en doute la neutralité du Croissant-Rouge syrien «mettent en danger (la) vie» du personnel humanitaire sur le terrain.
Un homme a tenté de s’immoler par le feu hier devant les bureaux du Premier ministre à Ankara, ont rapporté les médias turcs. Pour des raisons encore inconnues, il s’est arrosé d’essence avant de se mettre le feu puis d’être secouru par la police et des passants. Il a été hospitalisé pour des brûlures aux mains et au visage, a précisé l’agence de presse Anatolie.
C’est la deuxième fois en trois jours qu’un incident se produit à proximité des bureaux de Recep Tayyip Erdoğan, situés dans le centre de la capitale. Lundi, un homme avait tiré trois coups de feu à blanc au moment où le conseil des ministres se réunissait. L’agence Anatolie, citant une source proche du Premier ministre, l’a présenté comme un déséquilibré cherchant par tous les moyens à attirer l’attention sur son chômage de longue durée. L'homme avait été immédiatement maîtrisé et interpellé par la police.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan s’est de nouveau dit favorable hier à l’ouverture d’un débat sur le rétablissement de la peine de mort, abolie en Turquie en 2002. De retour d’un voyage en Indonésie et au Brunei, le chef du gouvernement a déclaré à des journalistes turcs :
“La peine de mort est un sujet qui doit être débattu dans la société. Il y a dans le monde des pays qui l’appliquent et des pays qui ne l’appliquent pas. Après tout, la communauté internationale ne se limite pas à l’Union européenne. Par exemple, la peine de mort est appliquée aux Etats-Unis, en Chine, en Russie et au Japon. D’un autre côté, il est difficile de comprendre qu’une personne qui en a tué 77 autres en Norvège (Anders Behring Breivik, NDLR) soit punie de 21 ans de prison seulement. Il faut aussi se mettre à la place de ceux qui ont été tués. On peut évidemment débattre de la peine de mort, pas pour les délits politiques mais pour les actes de terrorisme ou ayant entrainé la mort.”
Le 3 novembre, Recep Tayyip Erdoğan avait citédes “enquêtes d’opinion qui montrent qu’une majorité de nos citoyens veut actuellement le retour de la peine de mort.” Le Premier ministre turc faisait référence au sort du chef du PKK, Abdullah Öcalan, emprisonné à l’isolement depuis 1999 sur l’île d’Imralı, en mer de Marmara.
Avant de creuser le tunnel, une étude archéologique doit être menée dans la zone. Une perte de temps pour les équipes de construction, qui doivent à présent attendre le feu vert des archéologues…
Les travaux de restructuration de la place Taksim pourraient bien prendre plus de temps que les huit mois initialement prévus. Selon le quotidien Radikal, les machines passeront après les fouilles archéologiques, qui se déroulent sous la supervision du Musée archéologique d'Istanbul. Les entreprises se disent surprises et pestent contre le retard que ces fouilles pourraient entrainer.
Des recherches à la main Mauvaise nouvelle, donc, pour les entreprises de construction, qui devront prendre leur mal en patience en attendant la fin des recherches archéologiques pour débuter les travaux du tunnel. Selon le journal Radikal, les fouilles seront principalement effectuées à la main.
Huit mois étaient initialement annoncés pour la rénovation de la place, qui doit être rendue piétonne par la construction d’un tunnel souterrain, mais il est impossible de prévoir la durée de ces fouilles. Selon le Musée archéologique d'Istanbul, si des vestiges sont mis à jour, la zone sera élargie. Le personnel du musée a rencontré les représentants de l'entreprise de construction Kalyon, qui a remporté l'appel d'offre pour le projet. Il leur a été clairement signifié que les travaux ne commenceraient qu'une fois les fouilles achevées.
Tombes génoises et sarcophages Des archives du musée attestent que certains monuments ou objets historiques sont enfouis sous cette zone. Des fouilles réalisées entre 2000 et 2001 ont révélé une série de tombes datant de l'époque génoise aux alentours de l'avenue Cumhuriyet. Selon le musée, ces tombes pourraient s'étendre jusque sous la zone de travaux. Des sarcophages du Vème siècle avaient aussi été découverts au moment de la construction du Centre culturel Atatürk. Ils pourraient se révéler nombreux dans cette zone, expliquent les archéologues.
La municipalité d'Istanbul et la société de construction Kalyon n'ont fait aucun commentaire sur cet événement qui vient ralentir leurs projets. Les travaux avaient commencé fin octobre à l’entrée de la rue Zambak (qui donne sur l’avenue Tarlabaşı) et au niveau de l’hôtel Divan, aux entrées et sorties du futur tunnel. Les accès sont désormais fermés et protégés par des panneaux. La mairie d’Istanbul a annoncé la fermeture partielle à la circulation des alentours de la place.
Ce nouvel épisode vient renforcer les critiques des opposants à cette rénovation, principalement des riverains et des ONG. Le projet s’est notamment attiré les foudres de la chambre des architectes d'Istanbul. L’identité historique de la place s'en trouverait modifiée de manière irréversible selon eux.