vendredi 17 mai 2013

ARMENIE: une passion française en vente sur le site AIOUSINAN

Magnifique ouvrage à découvrir :

Couv_instits_armenie-medium


Ouvrage coédité avec le musée de Montmartre.
À l’occasion d’une exposition originale et forte, le musée de Montmartre présente ici les péripéties de la longue union entre la France et l’Arménie. Cette passion est née dans la douleur quand, face à la férocité dont ils ont été victimes, les Arméniens sont devenus une cause vivement défendue par les artistes et les intellectuels français, montmartrois pour beaucoup.

Avec le soutien d’un comité scientifique sous la présidence de Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut et sous la plume de nombreux spécialistes : Claire Mouradian, Anahide Ter Minassian, Hélène Strapélias, Edmond Khayadjian, Vincent Duclert, Rémi Fabre, Gilles Candar, Léon Ketcheyan, Alexandre Siranossian, Andrée Mastikian, Gilles Pécout et Dzovinar Kévonian ce livre-catalogue met en valeur cette riche relation illustrée par une belle et abondante iconographie.

en vente sur : www.aiousinan.net
prix: 28 €

Mamut art fair opens at Istanbul’s Antrepo


ISTANBUL - Hürriyet Daily News

Fair supports young artists and displays works that have not been seen.
Fair supports young artists and displays works that have not been seen.
The Mamut Art Project fair opened on May 15 at Istanbul’s Antrepo 3. The project was brought to life in order to give young and independent artists the chances they deserve, to spread their unique works of art to a wider audience and to shed a new, young and dynamic light on art. The fair has witnessed many ground breaking works of young artists up to today.

The goal of the project and the fair is to generate a starting point in the careers of artists who are unfamiliar with the art market and its working conditions, and to create a transition period between being an arts student to becoming an established artist.

The Mamut Art Project is based on the “Affordable Art” concept, of which there are examples abroad spreading at an increasing pace. By being repeated every year, the Mamut Art Project aims to become an institution that artists trust and that art lovers are inspired by. Art critic and academic and curator Ali Akay, artist Nil Yalter, curator Marcus Graf, collector Mustafa Taviloğlu and Sedat Öztürkler are all on the jury of the fair.
May/17/2013

Hürriyet Daily News appears in Dan Brown’s new book ‘Inferno’


In his latest book, Brown writes about Göksel Gülensoy (R), who accessed the tunnels underneath the Hagia Sophia in 2009, and quotes a Daily News piece. Hürriyet Photo, Levent Kulu

In his latest book, Brown writes about Göksel Gülensoy (R), who accessed the tunnels underneath the Hagia Sophia in 2009, and quotes a Daily News piece. Hürriyet Photo, Levent Kulu
Dan Brown’s new book “Inferno,” which takes place in Florence, Sienna and Istanbul, also includes a reference to the Hürriyet Daily News and one of its articles. Brown has quoted a brief paragraph from a Hürriyet Daily news article on Göksel Gülensoy, who had accessed the tunnels underneath the Hagia Sophia in 2009.

With unprecedented access to underground tunnels and reservoirs that permeate the earth around Hagia Sophia, filmmaker Göksel Gülensoy discovered the history of the tunnels and made a documentary about his findings. In the film he explores spaces untouched by man for centuries.

Brown has quoted: “I believe what is beneath Hagia Sophia is much more exciting than above the surface,” he said. “I want to follow the traces of the two rooms under the abscissa for my third film.

The room believed to be the place where the first priest of Hagia Sophia was buried with his belongings has not been thoroughly searched before.”

From Florence to Istanbul


Brown also wrote that the hero of the book Robert Langdon has read more in Hürriyet Daily News, saying that, “Langdon sat down and eyed the article- a composite of various news sources including the Hürriyet Daily News.”

The story begins in Florence and then moves to Sienna. Later on, the novel’s mysterious events lead the characters to Istanbul, where the plot continues to unfold. The hero of the book, Robert Langdon, makes an important discovery in the Hagia Sophia museum. Earlier, two cover designs for the forthcoming book for the U.S. and UK editions had been also revealed, both featuring images of the Italian poet Dante. Brown was reportedly inspired by Dante’s epic poem “Inferno,” which was written in the 14th century.

“Inferno” features the return of renowned Harvard symbologist Robert Langdon, and centers on one of history’s most enduring and mysterious literary masterpieces.

World-renowned writer Brown visited Istanbul in December of 2009, as part of the 50th anniversary of the Altın Kitaplar publishing company, which holds the Turkey rights to Brown’s books.

He spent four days in the city, and spent most of his time around the historic Sultanahmet district—one of the main location drops of his Inferno.

Brown was also taken to Taksim in the evening hours and was taken aback by the vast difference between the districts, Altın Kitaplar press representative told Hürriyet Daily News yesterday over the phone, adding that the writer, who also took a boat tour of the Bosporus, enjoyed a great interest from his Turkish readers and was frequently asked for autographs until he returned home on Dec.13, 2009.

Early reviews of Brown’s fast-paced fourth book in “The Da Vinci Code” series labelled it a “clunky” page-turner that will nevertheless delight his fans. Critics said the dark mysteries, mind-bending codes and history-laced tourism in “Inferno” will thrill Brown devotees, but panned him for passages they said were more suited to a Hollywood film script than a novel.

7EME ART – Le festival des cinémas de Turquie débute ce samedi à Paris


Le dixième festival des cinémas de Turquie de Paris aura lieu du 18 au 26 mai au cinéma Les 3 Luxembourg (Paris 6ème). L’événement est organisé par l’ACORT (Assemblée citoyenne des originaires de Turquie), qui depuis sa création il y a 30 ans a coordonné de nombreuses manifestations culturelles.
Le but de l’ACORT est de “souligner la diversité des identités culturelles”. Ce n’est en effet pas un cinéma, mais des cinémas de Turquie qui sont ici évoqués. Derrière la colline (Tepenin Ardı) sera projeté en présence du réalisateur, Emin Alper, le samedi 18 mai à 19 heures. Ce film nous emmène loin d’Istanbul pour nous plonger dans la Turquie traditionnelle. Des films plus historiques, comme Le rêve du papillon, dont l’action est située pendant l’épidémie de tuberculose des années 1940, seront aussi présentés.
Cet événement est une vitrine pour les acteurs et réalisateurs turcs, peu distribués en France. Il permet à un public intéressé par la culture turque de découvrir des films qu’il n’aurait pas forcément pu découvrir sur les écrans des salles de cinéma classiques.
Laurène Perrussel-Morin (http://lepetitjournal.com/istanbul.html) samedi 18 mai 2013
Festival des cinémas de Turquie
Les 3 Luxembourg
67 rue Monsieur Le Prince
75006 Paris

jeudi 16 mai 2013

24 mai chez MAGELLAN


Restons sobre, mais ferme ! Venez-nous rendre visite le vendredi 24 mai à partir de 18 heures

Nous avons le plaisir de vous inviter à rencontrer deux auteurs remarquables :

Gérard Chaliand publie chez nous son livre "Les Bâtisseurs de l'Histoire" où il est démontré que les 14 personnages présentés et analysés ont changé le cours de l'Histoire par leur action ou leurs écrits. Sont ainsi conviés : Clausewitz et Napoléon ; Kissinger et Brzezinski ; Kautilya, Sun Zi et Sun Bin ; Mao Giap et Cabral ; Díaz et Pizarro ; Lawrence et Fanon... Pour mieux comprendre le monde d'aujourd'hui !


Le photographe Yvan Travert publie Fraternités, quarante d'images de par le monde, en Inde, à Madagascar, au Tchad - franchement parmi les plus belles qu'il m'ait été donné d'admirer ! Venez en juger par vous-mêmes si vous avez un doute...

Et puis comme nous le proposons à chaque fois, cette rencontre commence à 18 heures, il y a à boire et à grignoter jusqu'au départ du dernier convive. Le record est toujours fixé à 5h du matin.


Comme c'est aussi la première signature de l'année, il ne vous aura pas échappé que nous avons déjà publié en 2013 : Ile de Pâques (Pierre Loti), Le Népal (Gustave Le Bon), 2e édition du Laos (Isabelle Massieu), Eloge de l'éléphant (Jules Brossard de Corbigny), Saint-Pétersbourg (Théophile Gautier), Le Transsibérien (Albert Thomas), L'Orient-Express (Edmond About) ; la troisième de Safari ; ainsi que le premier titre d'une série à venir avec l'Ecole française d'Extrême-Orient : Mémoires du Vietnam (Philippe Le Failler)


EN BREF, C'EST VENDREDI 24 MAI À 18 HEURES - VENEZ NOMBREUX - IL Y AURA DU SOLEIL !



Restant à votre disposition
Marc WILTZ

MAGELLAN & Cie
34 rue Ramey - 75018 Paris
Tél : 01 53 28 03 05

www.editions-magellan.com

MURATLAR: un village où les célibataires trouvent l’âme sœur


turquie-un-village-ou-les-celibataires-trouvent-lame-sœur

Dans le village « Muratlar » (littéralement « village des vœux ») à Canakkale, les jeunes célibataires venus des villages voisins se réunissent dans un repas organisé par les habitants.
Le repas traditionnel vise à faire se connaître les jeunes célibataires, qui trouvent l’occasion de discuter avec leur prétendant dans la « rue des amoureux ».
Ceux qui auront trouvé l’âme sœur, commencent alors à se projeter sur la vie future de leur couple.
Dans le village, il existe de nombreuses familles fondées à l’occasion de l’un de ces traditionnels repas.
De plus en plus connu, le village des vœux attirent chaque année de nouveaux touristes.

500 saatte hayalden gerçeğe...


Dallardan budaklardan çıkan harika eserler.15 Mayıs 2013 Çarşamba 11:14

500 saatte hayalden gerçeğe...
Rob Heard İngiltere'de yaşıyor. Ağaç dallarından yaptığı eserler ise görenleri büyülüyor. Bu yapılar için ağaç kıyımı yapmak yerine kırılmış yada devrilmiş ağaçları tercih ediyor. Bu harika ürünlerin yapımı ise ortalama 500 saat, yani büyük bir sabır istiyor
Aslında bu şekillerin öyküsü bir trafik kazsına dayanıyor.Heard geçrdiği kaza sonunda bileğini incittiği için 6 ay süreyle işten uzak kalmış. Yaşadığı can sıkıntısından kuntulmak için yollar ararken etraftaki leylandi ağaçlarını keşfetti. O güne kadar sadece devasa boyları ve koyu gölgeleriyle bilinen bu ağaçlardan şekiller yapma fikri ise onu farklı kıldı.
Tüm kesme ve oyma işlemlerini elle yapan Heard'in ilham kaynağı ise yaşadığı çevre.
Heard bu yapılarla ilgili, "onları fuarlara götürdüğümüzde çocukların dokunma isteği çok keyifli" diyor.
Ama o esrlerinin sadece izlenen değil aynı zamanda oynanabilen yapılar olmasını istiyor.

EXPOS-TROC, VOUS CONNAISSEZ ? – Quand l’art n’est pas à vendre mais à échanger


L’architecte d’intérieur Selin Feyzioğlu organise depuis trois ans des expos-troc avec Sibel Özdoğan et Güray Oskay, tous deux architectes. Un concept qui prend tout son sens dans un contexte de mercantilisation de l’art...
Lepetitjournal.com d’Istanbul : Pourriez-vous nous expliquer votre concept ?
Selin
Feyzioğlu : Il s’agit d’une exposition d’art mixte. Toutes les formes d’art sont possibles. Chaque artiste amène une œuvre, qui n’est pas à vendre, mais à échanger contre ce que les gens peuvent proposer. Il y a encore de nombreux milieux dans lesquels on n’achète pas d’œuvres d’art, surtout en Turquie. Le but était d’ouvrir le marché de l’art à tout le monde. L’art dans les galeries est devenu trop commercial. On souhaitait revenir à quelque chose de plus artistique et recréer un lien entre l’artiste et le public. Pour les artistes turcs, c’est très important que l’argent ne soit pas au premier plan dans le domaine de l’art.
Comment vous est venue cette idée ?
Ce concept existait déjà auparavant dans plusieurs pays d’Europe, à commencer par la Belgique, où j’ai vécu plusieurs années. Nous souhaitions donc l’importer en Turquie, où il n’existait pas encore. Nous sommes trois à nous être associés : Sibel Özdoğan et Güray Oskay sont architectes, et je suis architecte d’intérieur. Güray et moi travaillions dans le même bureau il y a deux ans. En en discutant un jour, on a décidé de lancer le concept en Turquie.
Selin Feyziogglu - Güray Oskay - Sibel Özdogan (photo SF)
L’objectif d’élargir le public a-t-il été atteint ?
Oui et non. On reste beaucoup entre connaissances. Surtout les premières années, ce sont avant tout nos amis et les amis des artistes qui viennent. On a pu se faire un peu plus entendre, notamment grâce au Lycée Saint-Michel, qui a décidé de nous sponsoriser cette année. On cherche toujours à élargir le cercle. Des gens ont acquis une œuvre grâce à ce concept, alors qu’ils n’avaient jamais pu en acheter avant, malgré leur désir. Tous les retours étaient positifs, et c’était agréable de voir qu’il s’agissait de personnes qui apprécient réellement l’art.
Comment les artistes participants sont-ils choisis ? Est-ce que ce sont eux qui viennent à vous ?La première chose à faire a été de trouver des artistes, ce qui n’a pas été trop difficile, car nous avons réalisé qu’il y en avait beaucoup autour de nous, ce qui nous a permis d’en réunir trente. La deuxième année, les gens sont beaucoup venus par eux-mêmes. Ils nous ont contactés par Facebook ou par mail. Nous avons eu quarante participants pour la deuxième année. Pour la troisième édition, qui aura sûrement lieu dans un an, nous avons déjà une liste de quarante personnes ! On fait donc une petite sélection : on doit avoir un critère de base pour ne pas faire baisser la qualité de l’exposition. Mais on n’a pas envie d’imposer des choses. C’est bien que l’on soit trois, car nous avons tous des idées différentes, ce qui nous permet de trouver un consensus.
Avez-vous eu besoin de fonds pour lancer le projet ?Non, on ne souhaite pas que l’argent devienne un facteur important. La première année, on a dû dépenser une petite somme pour les étiquettes que l’on devait déposer à côté des tableaux. On a fait tout le reste par Internet, avec l’aide de quelques connaissances. Mon copain s’est ainsi chargé bénévolement de l’email-marketing. Le maquettiste de Saint-Michel s’est chargé du logo, des affiches, des invitations. Saint-Michel nous a permis de ne pas mettre d’argent de notre poche.
Quel type de dons sont proposés en échange des œuvres ?
Il y a tout et n’importe quoi. Il peut s’agir d’un abonnement à une revue. Un artiste belge avait présenté une œuvre composée de lèvres qu’il avait “photoshopées”. On lui a fait plusieurs propositions. Quelqu’un lui proposait la même couleur de rouge à lèvres, un autre de photographier ses lèvres, un post-it indiquait “Je t’embrasse chaleureusement”, un autre “Je te donne mon corps”… Il y a de nombreuses offres folles, évidemment. Emre Senan a aussi accepté de donner son œuvre à une fille qui lui a écrit très sincèrement : ”Je suis une de vos plus grandes admiratrices, cela fait des années que je vous suis, mais je suis en face de votre œuvre et je n’ai rien à vous proposer. Tout ce que je peux vous promettre, c’est que je prendrais grand soin de votre œuvre.” Dans les expos-troc, c’est souvent la sincérité qui l’emporte.
Laurène Perrussel-Morin (http://lepetitjournal.com/istanbul.html) jeudi 16 mai 2013

HRANT DINK - Un nouveau procès attend ses meurtriers


La Cour de cassation de Turquie a partiellement annulé hier le jugement d’une cour inférieure contre les meurtriers du journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink en 2007. “La Cour de cassation a maintenu les condamnations prononcées contre les suspects mais a cassé la décision qui les acquittait de crime en bande criminelle organisée” a précisé l’avocate de la famille Dink, Fethiye Çetin, à l’Agence France-Presse.
Les balles reçues par le journaliste devant les portes du journal Agos, l’hebdomadaire bilingue turco-arménien qu’il dirigeait dans le quartier d’Osmanbey, lui avaient couté la vie le 19 janvier 2007. Malgré la condamnation du tireur de 17 ans à une peine d’environ 23 ans de prison et celle de son instigateur, Yasin Hayal, à la réclusion à perpétuité, la sentence fortement controversée avait laissé des doutes sur les véritables commanditaires et la nature du meurtre. Tous les ans, des centaines de personne se regroupent le jour anniversaire de la mort du journaliste pour demander justice.
Le verdict annoncé l’année dernière excluait l’éventualité d’un crime commis en bande organisée, donc d’un complot. Hier, la Cour de cassation a jugé que l’association des meurtriers était une organisation purement criminelle. La défense de la famille Dink conteste la nature de l’organisation et la qualifie de “terroriste”. Une nouvelle enquête devrait également revenir sur l’éventuel rôle de l’Etat dans le complot contre Dink.
Elisa Girard (http://lepetitjournal.com/istanbul.html) jeudi 16 mai 2013

mercredi 15 mai 2013

voyage culturel exceptionnel à Istanbul à partir du 6 juin 2013



      • Istanbul
      • Il suffit de se promener dans les rues d'Istanbul pour comprendre ces mots de Napoléon Bonaparte. Le mélange des héritages culturels laisse entrevoir la richesse d'un passé tumultueux marqué par l’Empire byzantin et ensuite par l’Empire ottoman avec la chute de Constantinople (ancien nom donné à Istanbul) en 1453.

        Les rues stambouliotes transpirent ce riche passé, offrant aux touristes de passage un enchevêtrement d'architectures et d'influe...nces diverses. Synagogues et églises côtoient les mosquées. La cuisine aussi trahit ces origines variées, mêlant mezzes méditerranéens et desserts gorgés de miel qu'elle partage avec le Moyen-Orient.

        Et si vous aussi, vous vouliez vous perdre dans les rues stambouliotes et vous époustoufler devant la beauté du Bosphore qui relie l’Europe et l’Asie, de la majestueuse Sainte Sophie, de la Mosquée Bleue ou encore de la tour de Galata ? Que diriez-vous de prendre un thé turc en face de la Tour de Léandre ou de faire le tour d’une île en calèche en plein printemps avec les doux parfums des fleurs ?

        Aujourd’hui, accompagné d’un petit groupe de 5 à 7 personnes donc dans une ambiance chaleureuse et amicale, vous pouvez profiter d’une occasion en or pour découvrir les multiples facettes culturelles d’une ville à sept collines, vraiment unique au monde.

        Prévu entre les 6 et 13 juin en fonction du nombre de réservations, le voyage à Istanbul se déroulera au départ de Paris. Pendant une semaine, les membres du groupe seront hébergés dans un hôtel au centre ville et seront accompagnés par un guide (Öznur Küçüker) pour participer à un programme intensif visant à faire découvrir tous les coins essentiels d’Istanbul.

        Voici une liste des lieux à visiter et des activités prévues pour ce voyage inoubliable :

        1-Taksim et toute l'Avenue d'Istiklal avec son histoire
        2-La mosquée bleue
        3-Le Palais de Topkapi
        4-La citerne Basilique
        5-Sainte Sophie
        6-Le palais de Dolmabahçe
        7-La tour de Léandre (on va prendre un verre en face de la tour)
        8-Le pont de Galata
        9-La Tour de Galata et le quartier historique de Galata (on va prendre un verre au dernier étage de la tour)
        10-Yildiz Korusu (c'est une très belle forêt avec des chalets)
        11-Les îles des Princes (surtout les églises à Heybeliada et à Büyükada et on va faire un pique-nique et un tour en calèche ensemble)
        12-Le grand tour du Bosphore
        13-Yeni Cami (la mosquée nouvelle) et le Grand Bazar
        14-La Mosquée de Süleymaniye
        15-La colline de Camlica (on va prendre un verre sur la colline la plus haute d'Istanbul d'où on a une vue panoramique sur Istanbul)
        16-Le parc de Gülhane (c'est un parc entouré de tulipes, on va y prendre un verre face au Bosphore)
        17-La mosquée d'Ortaköy

        Le prix tout compris de ce voyage d’une semaine (départ Paris-arrivée Istanbul) entre les 6 et 13 juin est de 1000 euros/ personne TOUT COMPRIS. Dans ce prix, tout est inclus sauf les dépenses personnelles (le billet d'avion, hébergement dans un hôtel situé au centre ville, activités culturelles, petit-déjeuner, déjeuner et dîner, transports en ville et les services du guide). Une liste détaillée de tout ce qui est inclus sera transmise à tous les membres du groupe avant leur voyage à Istanbul.

        La moitié du paiement du voyage doit être effectuée le jour de la réservation (par virement bancaire) et l'autre moitié la veille du départ à Istanbul.

        Pour toute demande de renseignement et de réservation, vous pouvez me contacter sur oznurkucuker@hotmail.com

        Au plaisir de vous accueillir en juin à Istanbul !

        Öznur Küçüker
        www.iste-bul.com
        oznurkucuker@hotmail.com

ré-ouverture du musée Sait Faik Abasiyanik à Burgazada (anglais)


EXHIBITIONS > Sait Faik Abasıyanık Museum to host visitors again in Burgazada
After undergoing a restoration process since 2009, the Sait Faik Abasıyanık Museum reopened on Istanbul’s Burgazada island. The museum displays the famous writer’s handwritten stories, letters and photographs
ISTANBUL - Hürriyet Daily News
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The museum is now displaying
the writer’s handwritten stories, letters and photographs of the writer. The museum is open to visitors for free.
The museum is now displaying the writer’s handwritten stories, letters and photographs of the writer. The museum is open to visitors for free.
The Sait Faik Abasıyanık Museum, which bears the name of the famous Turkish writer and poet, was reopened on Istanbul’s Burgazada island at the weekend after a restoration process had been carried out by the Darüşşafaka Association since 2009. Before the opening of the museum, an event was organized to commemorate Abasıyanık in collaboration with the Darüşşafaka Association and the Islands Municipality.

At the opening ceremony, Islands Mayor Mustafa Farsakğlu; Darüşşafaka Association executive board members; İşbank Cultural Publications general director Ahmet Salcan; and the 59th Sait Faik Abasıyanık Story Award winner, Sine Ergün, were joined by the island’s local artists, Darüşşafaka students and fans of the writer.

Darüşşafaka Association Chairman Talha Çamaş said Darüşşafaka, which had changed many lives over 150 years by supporting education, was the only heir of Abasıyanık. He said the royalties of Abasıyanık stories had been contributing to the education of every student studying at Darüşşafaka since 1964.

“The late Makbule Abasıyanık, the mother of Sait Faik, gave two instructions to our association in her will. First is the continuation of the Sait Faik Story Award, which she started in 1959, and maintaining the Sait Faik Abasıyanık Museum, which she opened in 1959. Our association has been doing what is necessary for this will since 1964. The museum had been frequented by Sait Faik fans for free between 1964 and 2009. But then we determined that the museum, which is in a wooden mansion, needed serious maintenance and restoration work. In order to keep this proud heritage for future generations, the association initiated work. The process did not damage to the original structure of the mansion. As of today, the Sait Faik Abasıyanık Museum is beginning to welcome its guests with a modern and contemporary face.”


HDN
The wooden mansion in Burgazada was turned into
a museum in the will of Sait Faik Abasıyanık.
AA Photo
In the opening ceremony, a theater artist from Burgazada, Tilbe Saran, performed Abasıyanık’s story “Projektörcü.” Also, students from Darüşşafaka performed his story “Hisht Hisht.”

The Sait Faik Abasıyanık Museum, which opened in 1959 without an entrance fee, has been kept alive under the responsibility of the Darüşşafaka Association since 1964. The museum-house, which was restored for the first time in 45 years, is a special Turkish museum that keeps history and culture alive.

Impressed by students

Abasıyanık, who, after his father’s death, lived in Istanbul’s Şişli neighborhood in winters and in this mansion on Çayır Street in summers, became sick in 1945 and began spending most of his time in this house.

One year before his death, he attended a literary event at Darüşşafaka High School, which was in Fatih. After the event, he visited the school and was impressed by the students there. When he returned home, he shared with his mother his idea to donate his properties to this school, which provides special opportunities for children who have lost their fathers. In a will prepared on Nov. 8, 1954, his mother left most of their wealth, the royalties of the writer’s works and the mansion on Burgazada to the Darüşşafaka Association.

The mansion was turned into a museum in the will of the writer and opened to the public on Aug. 22, 1959. The maintenance and repairs of the museum were left to the association in 1964. Abasıyanık, one of the leading names of Turkish fiction, wrote many of his stories in this house, which now displays his handwritten stories, letters and photographs.

The wooden mansion in Burgazada was turned into a museum in the will of Sait Faik Abasıyanık



Born in 1906 Adapazarı, Sait Faik Abasıyanık was educated at the Bursa Erkek Lisesi. He enrolled in the Turcology Department of Istanbul University in 1928, but went to Switzerland to study economics in 1930. He left school and lived for three years in Grenoble, France. He devoted his life to writing after 1934. He created a brand new language and brought new life to Turkish short story writing with his harsh but humanistic portrayals of laborers, fishermen, children, the unemployed and the poor

Turkish charter panel agrees on article to prevent child marriages


ANKARA - Hürriyet Daily NewsThe four parties drafting Turkey’s new charter have agreed to enact a tougher article to prevent child marriages amid the continuation of the practice
Aiming to address the continuing issue of child brides in Turkey, the four parties have agreed on an article reading ‘The state provides protection for children and women against domestic violence and prevents the early and forcible marriage of girls.’ DHA photo
Aiming to address the continuing issue of child brides in Turkey, the four parties have agreed on an article reading ‘The state provides protection for children and women against domestic violence and prevents the early and forcible marriage of girls.’ DHA photo
    Göksel BozkurtGöksel Bozkurtgoksel.bozkurt@hurriyet.com.tr
    The Constitution Conciliation Commission, which is continuing efforts to write Turkey’s new charter, has agreed to offer constitutional protection against child marriage, an ongoing problem in the country.

    “The state provides the protection of children and women against domestic violence and prevents the early and forcible marriage of girls,” the item about founding a family read. “The family depends on equality between the partners. Raising and educating the minors is a responsibility of the mother and the father. The state examines whether this responsibility is executed,” it said.

    Birth control rejected

    However, a main opposition Republican People’s Party (CHP) suggestion on supporting birth control was rejected.

    It also suggested children contribute to family decisions.

    “[Families] consider the contribution of children to decisions about themselves,” the item said.
    An item also protects private life, barring media, including the Internet, from using such material without the parties’ approval.

    An item about the structure of the family led to discussions about the family with the CHP saying that not all couples are married and the Nationalist Movement Party (MHP) raising criticism, citing the problems regarding possible divorces in such cases.

    The ruling Justice and Development Party (AKP) and the MHP also objected to the CHP’s stance, saying that Turkey had “authentic” conditions. This might refer to religious marriages which are not backed with the legal status.

    “The privacy of private life and family life is untouchable. Everybody has the right to demand respect and protection for the privacy of private or family life,” the item said, without making major changes to the existing one.

    Charter items to prevent sperm bank

    ANKARA - Hürriyet Daily News

    Representatives of all four parties on the Constitution Conciliation Commission have agreed on an item that might ban the founding of sperm banks.

    The item has recognized “the children’s right to know their mothers and fathers.”

    Accordingly, the state is granted a right to ban sperm banks or obligate them keep reports of the donors, which would restrict the business.

    Sperm banks and surrogate motherhood are forbidden in Turkey.

    The item was suggested by the ruling Justice and Development Party (AKP) earlier.

    ISTANBUL: Depeche Mode geliyor


    Depeche Mode, İstanbul'da konser verecek.14 Mayıs 2013 Salı 17:58

    Depeche Mode geliyor
    Dünyaca ünlü müzik grubu Depeche Mode, 17 Mayıs'ta İstanbul Küçükçiftlik Park'ta müzikseverlerle buluşacak.
    Konserde, Depeche Mode'dan önce Türkiye'den "Redd" ve İngiltere'den "F.O.X" grupları sahneye çıkacak. Depeche Mode ise 20.45'te sahnede olacak.
    Depeche Mode'un İstanbul konserini de kapsayan turne, grubun 2009–2010 yılları arasında gerçekleşen Avrupa turnesinin ardından vereceği ilk canlı konserler dizisi olma özelliğine sahip.

    PRIX LITTÉRAIRE – Murat Gülsoy récompensé pour une fiction entre rêve et réalité


    Le lauréat du prix littéraire Notre Dame de Sion, lycée francophone d’Istanbul, a été annoncé hier matin. Murat Gülsoy se voit récompensé pour son ouvrage Baba, Oğul ve Kutsal Roman, voyage onirique qui a su charmer le jury.
    Tomris Alpay et Liz Behmoaras affichaient hier des mines réjouies. Après avoir lu 200 ouvrages, elles allaient enfin pouvoir annoncer le nom du lauréat du prix littéraire Notre Dame de Sion. Murat Gülsoy, déjà récompensé par plusieurs prix en Turquie, se voit désormais attribuer le prix du lycée francophone pour Baba, Oğul ve Kutsal Roman.
    Photo LPM
    Une lecture onirique
    “Il s’agit d’un ouvrage intelligemment écrit, avec beaucoup de savoir-faire. Il dépasse la limite entre rêve et réalité et souligne de la sorte les relations entre les hommes et les femmes. Ce fut surtout un coup de cœur pour la présidente du jury, explique Liz Behmoaras, membre du jury.
    “Murat Gülsoy a conçu son roman selon une technique moderne, déroulé ses diverses parties comme une spirale du rêve et de la réalité de son voyage intérieur, et les a couronnées par une lettre unique à la fin de son œuvre”, justifie Tomris Alpay, la présidente. “Ce livre se lit facilement, et pourra donc également intéresser les élèves francophones, notamment au lycée Notre Dame de Sion”, renchérit Liz Behmoaras.
    Notre Dame de Sion, un lycée au service des cultures
    Le jury était composé de neuf anciennes élèves du lycée, pour la plupart désormais écrivaines ou journalistes. Ce prix s’inscrit dans “une logique de partage” qui lie les anciens du lycée et les membres du jury, a souligné Yann de Lansalut dans son discours introductif. Le proviseur de Notre Dame de Sion a également rappelé l’histoire pluriculturelle de l’établissement qu’il dirige, fondé en 1856 par onze religieuses arrivées à Istanbul.
    Depuis 2008, le prix littéraire Notre Dame de Sion récompense en alternance chaque année un écrivain turcophone puis un écrivain francophone dont l’ouvrage a été traduit en turc. Selon Yann de Lansalut, la littérature turque est ainsi portée en dehors de ses frontières grâce à des maisons d’édition françaises. La cérémonie de remise du prix de cette cinquième édition aura lieu le 28 mai au Palais de France, sous les auspices de l’Ambassadeur de Turquie et du Consul général de France d’Istanbul.
    Laurène Perrussel-Morin (http://lepetitjournal.com/istanbul.html) mercredi 15 mai 2013

    mardi 14 mai 2013

    faut-il s'inquiéter de ce projet ??


    La Turquie envisage d’imposer des restrictions sur les alcools

    mardi 14 mai 2013, par Ufuk
    Le gouvernement islamiste modéré au pouvoir en Turquie a mis au point un projet de loi qui prévoit l’interdiction de toute publicité pour les boissons alcoolisées.
    Cette mesure est officiellement destinée à protéger les enfants mais elle risque de creuser un peu plus le fossé entre le camp laïque et celui des religieux.
    Le texte, qui a été transmis au Parlement vendredi, prévoit aussi d’interdire aux fabricants d’alcool de parrainer des événements, de restreindre les endroits où l’alcool est en vente ou peut être consommé, et d’obliger à apposer sur les boissons des avis rappelant les dangers de l’alcool pour la santé.
    "Notre but est de protéger la société, notamment d’éviter que les enfants et les jeunes prennent certaines habitudes prématurément, et non de limiter la consommation d’alcool des adultes", a expliqué lundi à Reuters Yahya Akman, député du parti AKP au pouvoir, et l’un des auteurs du projet de loi.
    Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, dont l’aversion pour l’alcool est connue, a déclaré il y a peu que l’ayran, raffraichissement non alcoolisé à base de yaourt, était la "boisson nationale".
    Lire la suite sur Reuters

    Beyazıt Kalesinin anahtarları Rusya'da ortaya çıktı


    Anahtar ve bir adet Osmanlı topu St. Petersburg şehrinde bir müzede sergileniyor13 Mayıs 2013 Pazartesi 09:56

    Beyazıt Kalesinin anahtarları Rusyada ortaya çıktı
    Rusların 1877-78 Osmanlı-Rus savaşlarında ele geçirdikleri Doğu Beyazıt kalesinin anahtarları Rusya'da ortaya çıktı.
    St. Petersburg şehrindeki bir müzede bulunan anahtar ve kilidin yanı sıra, kaleden getirilen bir adet Osmanlı topu da sergileniyor.
    Halk arasında 93 Harbi olarak bilinen Osmanlı -Rus savaşları sırasında, Ruslar tarafından işgal edilen Doğu Beyazıt kalesinin anahtarları, St. Petersburg'daki Savaş Müzesi'nde ortaya çıktı.
    Rus General Arshak Tergukasov tarafından 12 günlük işgalin ardından 18 Nisan 1877 tarihinde ele geçirilen kalenin anahtarları ve kilitlerinin daha sonra aynı general tarafından Rusya'ya götürüldüğü düşünülüyor.
    Müzede sergilenen topun üzerinde ki Osmanlı tuğrasının ise zarar görmeden günümüze kadar korunduğu görülüyor.
    Osmanlı padişahı II. Abdülhamit ve Rus çarı II. Alexander döneminde 1877-78 yılları arasında gerçekleşen savaş, Hicri takvime göre 1293 yılına denk geldiğinden Osmanlı tarihinde 93 Harbi olarak bilinir.

    ISTANBUL, HIER ET AUJOURD’HUI – Les Eaux douces d’Europe…


    Nouveau voyage dans le temps, quelque part entre Constantinople et Istanbul. Chantal et Jacques Périn nous emmènent voguer sur les Eaux douces d’Europe… et vous proposent une nouvelle photo mystère !
    Les eaux douces d’Europe (hier)
    Bien avant les touristes européens du début du XXème siècle, les sultans et la bourgeoisie stambouliote du XIXème siècle s’intéressèrent à ces jolies prairies traversées par les deux petites rivières Kağıthane et Alibeyköy.
    Bordés de plus de 170 jolis pavillons de chasse ou villas, ces deux ruisseaux se jetant dans la Corne d’Or inspirèrent les occidentaux qui appelèrent le lieu “Eaux douces d’Europe” par opposition aux “Eaux douces d’Asie” de Kandilli sur la rive orientale du Bosphore.
    Cette jolie vallée attira l’attention du Sultan Ahmet III qui y fit construire le Kiosque Çağlayan appelé également Sadabad, entouré de magnifiques jardins de tulipes.
    Photographes Sebah & Joaillier (circa 1890)
    Lors de la rébellion du Janissaire Patrona Halil qui, en 1730, démit le Sultan Ahmet III, beaucoup de kiosques furent incendiés dont celui de Sadabad et les jardins furent détruits.
    Malgré les efforts entrepris par les sultans suivants pour réhabiliter le lieu, aucun ne put lui restituer le lustre et la beauté de l’époque de l’Ère des tulipes, où les fêtes de campagne du grand vizir Ibrahim Pacha battaient son plein.
    Le temps où les Stambouliotes venaient assister aux courses équestres, concours de javelot ou de lutte, divertissements poétiques et musicaux était désormais révolu et on ne voyait plus de barques glisser doucement le long des berges.
    Désertées par les promeneurs, Les Eaux douces furent alors investies par les fabriques, ce qui entraîna une importante pollution de l’eau de la Corne d’Or qui se vit, à son tour, délaissée pour les eaux plus propres du Bosphore.
    Les Eaux douces d’Europe (aujourd’hui)
    Laissé quasiment à l’abandon, le terrain fut investi par la centrale électrique Silahtarağa qui, de 1914 à 1983, alimenta le tramway, la rive européenne puis, en 1926 la rive asiatique d’Istanbul.
    Dans les années 40, une école militaire y prit ses quartiers et c’est en 1996 que l’Université Bilgi ouvrit ses portes.
    Photo J.P. (2012)
    Aujourd’hui, la centrale électrique est transformée en musée où on peut découvrir les turbines qui fonctionnaient au charbon ainsi que la salle des cadrans de contrôle.
    Si les “Eaux douces d’Europe” d’aujourd’hui n’ont plus rien de commun avec celles d’hier, la Corne d’Or a bénéficié en 1980 d’un vaste programme de réhabilitation qui lui a donné un aspect beaucoup plus attrayant et des eaux beaucoup plus propres qu’il est toujours agréable d’admirer du haut de la terrasse du Café Pierre Loti.
    Jacques et Chantal Périn (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 14 mai 2013
    LA PHOTO DE LA SEMAINE - Connaissez-vous bien votre ville?
    Chaque semaine, désormais, nos auteurs vous proposent un petit jeu: deviner dans quel lieu la "photo de la semaine" a été prise.
    Regardez la photo de droite: où trouve-t-on cette corniche peinte ?
    Il s’agissait du Turbe fleuri de la Sultane Emetullah Râbia Gülnuş à Üsküdar.
    Il était une fois une jeune crétoise emmenée comme esclave par l’armée ottomane lors de la prise de l’île en 1646.
    Elevée au sein du harem de Topkapi, la petite Evmania Voria reçoit une éducation qui lui permet rapidement d’attirer l’attention du Sultan Mehmet IV dont elle devient la favorite puis l’épouse sous le nom de Sultane Emetullah Râbia Gülnuş.
    En 1664 elle donne naissance à son premier fils Mustafa II puis, neuf ans plus tard à Ahmet III qui tous les deux règneront de 1695 à 1730.
    Pendant 20 ans, elle occupe la place très convoitée de “Sultane Valide” et influence la politique de la Sublime Porte. Elle obtient la participation de Charles XII de Suède, aux côtés de l’Empire ottoman, dans la guerre contre la Russie en 1711.
    En 1715, elle décède à Edirne et son corps est inhumé dans le complexe de la Yeni Valide Sultan Camii d’Üsküdar construite entre 1708 et 1710.
    On lui attribue la volonté de reposer dans un turbe à ciel ouvert afin que la pluie bienfaisante puisse arroser naturellement les rosiers plantés sur sa sépulture ce qui explique l’étrange forme de cage de son mausolée.

    Retrouvez ici notre interview des auteurs de cette chronique et leur dernier article consacré à la fontaine de la mosquée d’Eyüp. Jacques Périn et sa femme Chantal ont aussi créé un site en hommage à la Turquie: Turquieaimée

    Ce mardi, la Turquie ne doit plus rien au FMI


    AU REVOIR LA DETTE - 
    Le vice-Premier ministre Ali Babacan a annoncé lors d’une interview que la Turquie mettait officiellement fin ce mardi à sa dette envers le Fonds Monétaire International (FMI). Un peu plus de 422 millions de dollars : c’est l’ultime somme que la Banque centrale turque va débourser afin d’éponger un prêt d’un montant total de 23,5 milliards de dollars. La Turquie achèvera ainsi, après 19 ans de redevance, le remboursement de cet emprunt.
    La crise économique de 2001, qui avait fortement ralenti la croissance économique du pays et forcé de nombreuses banques turques à fermer leurs portes, avait contraint la Turquie à augmenter sa dette. En 2008, après de longues hésitations dues à la crise économique mondiale, le pays avait finalement renoncé à demander une nouvelle aide financière au FMI.
    Le voyage cette semaine aux Etats-Unis du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, du ministre de l’Economie Zafer Çağlayan et de leurs conseillers souligne par ailleurs l’ambition du gouvernement turc d’élever le pays au rang privilégié de pays prêteur au FMI.
    Elisa Girard (http://lepetitjournal.com/istanbul.html) mardi 14 mai 2013

    lundi 13 mai 2013

    Kubbet-üs Sahra'nın altın kaplaması yenilendi


    TİKA, İslam dünyası için büyük önem taşıyan değerli bir yapıyı daha yeniledi.11 Mayıs 2013 Cumartesi 00:14

    Kubbet-üs Sahranın altın kaplaması yenilendi
    Türk İşbirliği ve Koordinasyon Ajansı Başkanlığından (TİKA), İslam dünyasının en önemli üç büyük mescidinden biri olan, Mescidi Aksa Haremi'nde yer alan ve Peygamber Efendimizin Mirac'a çıktığı Kubbet-üs Sahra'nın hilalinin altın kaplamasının yenilendiği bildirildi.
    TİKA'dan yapılan yazılı açıklamada, Kubbetü's-Sahra'nın hilalinin hava şartları ve daha önceki restorasyon çalışmaları esnasında kullanılan malzemelerin uygunsuzluğu gibi sebeplerle, altın kaplamalarının korozyona uğrayan yerlerinin yenilendiği belirtildi.
    Kubbet-üs Sahra hilalinin tekrar eski güzelliğine kavuşması için Kudüs'te çalışmalarda bulunan İstanbul Üniversitesi Öğretim Üyesi Dr. Yüksel Dede'nin hazırladığı rapor doğrultusunda, İtalya'dan altın varaklar ve diğer kimyasal malzemelerin temin edildiği ifade edilen açıklama şöyle:
    "Söz konusu projenin uygulaması için Kültür ve Turizm Bakanlığı İstanbul Konzervasyon Merkezi'nde tarihi objeleri koruma alanında görevli iki uzman, Kudüs'te görevlendirildi. Uzmanlar tarafından söz konusu rapor doğrultusunda temin edilen malzemelerle, başarılı bir çalışma gerçekleştirilerek, 5 Mayıs itibarıyla Kubbet-üs Sahra'nın hilali, TİKA'nın katkılarıyla eski güzelliğine kavuşturuldu. Tarihi ve kültürel mirasın korunması ve sahip çıkılması konusunda birçok başarılı projeler ortaya koyan TİKA, İslam dünyasının en kutsal üç mekanından biri olan, Mescid-i Aksa Haremi içerisinde yer alan eserlere sahip çıkma hususundaki başarılı faaliyetlerine böylece bir yenisini daha ekledi."

    ATTENTATS DE REYHANLI – 46 morts : la Turquie désigne Damas


    Deux véhicules piégés ont explosé samedi en début d’après-midi à Reyhanlı dans la province de Hatay, frontalière avec la Syrie. Un dernier bilan fait état de 46 morts. Les autorités turques ont dénoncé des liens entre les auteurs des attaques et le régime de Bachar el-Assad.
    “Les explosions sont l’œuvre d’une organisation dont nous savons qu’elle est en lien étroit avec des organisations proches du régime en Syrie et en particulier avec les Moukhabarat [les services de renseignement de Damas, ndlr]”, a affirmé dimanche le ministre turc de l’Intérieur Muammer Güler. Neuf suspects, tous citoyens turcs et dont certains auraient fait des aveux, ont été placés en garde à vue, a précisé le ministre, sans en dire plus sur leur identité et la nature de leur groupe.
    Plus tard dans la journée, le ministre de l’Intérieur a précisé que les véhicules utilisés dans l’attaque avaient été achetés et enregistrés à Hatay. Quant aux explosifs – “un plastic très puissant” – ils ont selon le ministre été assemblés et installés dans les véhicules dans divers “ateliers” situés, eux aussi, dans la province de Hatay. En réponse aux accusations, le régime syrien a fermement démenti toute implication, rejetant la “responsabilité directe” du double attentat sur le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdoğan.
    "La terreur sans frontières" en Une de Hürriyet dimanche.
    Tensions avec les réfugiés
    Ces attaques “n’ont pas de rapport avec l’opposition en Syrie”, soutenue par Ankara, ou avec “les réfugiés syriens en Turquie”, ont répété samedi et dimanche plusieurs officiels turcs. Dans les heures suivant les attaques, la police de Reyhanlı a en effet dû tirer en l’air pour disperser des groupes hostiles aux ressortissants syriens. Les autorités turques ont aussi renforcé les mesures de sécurité autour des camps de la province de Hatay, qui accueillent 20 à 25.000 réfugiés selon des déclarations du Premier ministre turc. Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a de son côté assuré que les portes de la Turquie resteraient ouvertes aux Syriens en fuite malgré cet épisode sanglant.
    "Il est temps pour la communauté internationale d'agir contre ce régime. Comme la Jordanie, nous accueillons des centaines de milliers de Syriens. Les risques sont de plus en plus importants pour la sécurité des pays voisins", s’est inquiété Ahmet Davutoğlu. Hier dans l'après-midi, le chef de la diplomatie turque a fait un point précis de la situation avec son homologue français Laurent Fabius, qui lui a exprimé "la solidarité de la France envers le peuple et les autorités turcs", indique le Quai d'Orsay dans un communiqué.
    Une partie de l’opposition accuse le gouvernement turc
    Les attaques de Reyhanlı viennent raviver les tensions entre le gouvernement turc et une partie de l’opposition au Parlement, qui dénonce régulièrement l’attitude d’Ankara depuis le début de la crise en Syrie. “Le discours haineux du premier ministre Erdogan à l’égard d’el-Assad, les provocations visant le régime de Damas nous reviennent sous forme d’attaques”, a condamné samedi le chef du Parti d’action nationaliste (MHP), Devlet Bahçeli. Moins offensif, le leader du Parti républicain du peuple (CHP) Kemal Kılıçdaroğlu a appelé le gouvernement à “revoir sa politique étrangère”.
    Si la double attaque de Reyhanlı a choqué la Turquie par sa violence et le nombre de ses victimes, ce n’est pas la première fois que le conflit syrien déborde des frontières. Les autorités d’Ankara avaient déjà imputé aux services de renseignement de Damas l’attentat à la voiture piégée qui avait fait 17 morts et 30 blessés le 11 février dernier au poste-frontière de Cilvegözü, à quelques kilomètres de Reyhanlı.
    Anne Andlauer (http://lepetitjournal.com/istanbul.html) lundi 13 mai 2013

    Au festival Gastro Istanbul, instantanés de cuisine turque… sans clichés


    Loin des clichés sur une nourriture turque riche en calories, le festival Gastro Istanbul organisait des ateliers du 7 au 12 mai derniers au KüçükÇiftlik Park de Beşiktaş. Les Stambouliotes et touristes de passage en ont profité pour découvrir les restaurants qui rythment la vie culinaire de la mégalopole. Rencontre avec des participants et visiteurs autour d’une question : “Qu’est-ce qui fait, selon vous, fait la richesse de la cuisine turque ?”
    Okan Kadir Celep sur le stand de Midpoint, restaurant stambouliote :
    “Les restaurants turcs ne sont pas fermés à la multiculture propre à des villes comme Istanbul. À Midpoint, par exemple, nous présentons principalement de la cuisine italienne. Une de nos spécialités est le risotto milanais. Nous proposons également du poulet cajun, d’après une recette mexicaine. Le plat turc que nous faisons goûter aux visiteurs du festival contribue à la richesse culinaire de la Turquie. Il s’agit du dana incik, un plat à base de viande de bœuf loin des clichés qui touchent la cuisine turque. Ce plat est en effet assez léger.”
    Burcan Gemici, visiteur du festival :
    “Je n’ai pas encore eu l’occasion de participer aux ateliers proposés, mais je me suis déjà fait une idée des spécialités culinaires de mon pays. Selon moi, ce qui en fait une gastronomie de plus en plus appréciée au niveau mondial, c’est qu’elle est à base d’huile. Souvent épicée et grillée, cette nourriture simple et familiale peut plaire à tout le monde.”
    Nur Arstand travaille pour le stand STG :
    “J’ai déjà eu l’occasion de goûter des spécialités d’autres pays et de comparer avec la nourriture turque. Selon moi, ce qui en fait toute la richesse, ce sont ses nombreuses épices, toutes très variées. En revanche, ce n’est pas aussi épicé que dans d’autres pays, comme la Chine. La Turquie peut aussi se féliciter d’avoir de nombreuses sucreries et pâtisseries, qui ne se résument pas aux loukoums et aux baklavas. Celles-ci ne sont pas seulement à base de sucre, mais aussi de miel et de pistaches.”

    Laurène Perrussel-Morin (http://lepetitjournal.com/istanbul.html) lundi 13 mai 2013

    dimanche 12 mai 2013

    Aleviler "çözüm süreci" başlığında toplandı


    Türkiye'de yaşayan Aleviler Ankara'da yeni anayasa ve çözüm sürecini konuştu.12 Mayıs 2013 Pazar 15:04

    Aleviler "çözüm süreci" başlığında toplandı
    'Alevilerin 3. Büyük Kurultayı' adı altındaki toplantı Anadolu Gösteri Merkezi'nde organize edildi. Kurultaya; BDP Grup Başkanvekili Pelvin Buldan, CHP Genel Başkan Yardımcısı Adnan Keskin, CHP Tunceli Milletvekili Hüseyin Aygün, CHP Denizli Milletvekili İlhan Cihaner'in de aralarında bulunduğu milletvekilleri ile çok sayıda davetli katıldı.
    Kurultayda semahın ardından ilk sözü, Hacı Bektaş Postnişini Veliyettin Hürrem Ulusoy aldı. Ulusoy, devam etmekte olan çözüm sürecine değinerek, Alevi toplumunun barıştan yana olduğunu belirtti. Alevi toplumunun da bu gelişmelerden etkilendiğini kaydeden Ulusoy, "Özellikle çözüm süreci ile ilgili ortaya çıkan ilk açıklamalarda Ermeni toplumuna olumsuz göndermeler yapıldı, Alevi toplumunun adı ağza dahi alınmadı. Buna karşın İslam'ın birleştiriciliği fikrinin güçlü şekilde yer alması Alevi Bektaşi toplumunda ciddi endişelere yol açtı. Hükümetin ve onun içinden yetiştiği siyasi İslam geleneğinin Alevilere bakışı ve tutumu ortadadır." diye konuştu.
    Ulusoy şöyle devam etti: "Kürt siyasal hareketi ağır bedeller ödedi. O nedenle bugün gelinen noktada barış ortamında demokratik kazanımları kalıcılaştırmak istemeleri anlaşılır. Onlar da bizim kadar Türkiye'nin sorunlarının farkında. Kapsamlı bir demokratikleşme olmadan, farklı toplumsal kesimlerin, inançların kendilerini özgürce ifade edeceği bir ortam hazırlanmadan kendi sorunlarına kalıcı çözümler bulunamayacağını görmekteler. Bu çerçevede onların Alevi ve gayri müslim toplumlar arasında ortaya çıkan endişeleri gidermek üzere başlattıkları girişimleri görüyoruz. Ancak şunu hatırlatmak isterim. Toplumlar arasındaki köklü geçmişi olan sorunlarda, bazen en ufak bir hata, yanlış söz, hatta söylenmesi unutulanlar giderilemeyecek gönül kırıklıklarına yol açabilir. Alevi Bektaşi toplumu bilge bir toplumdur, bağışlamaya yatkındır. Yeter ki geleceğe dönük ortaya konanlar bizim felsefemize uygun olsun, dünyada kabul edilen demokratik kültür ile uyumlu olsun. Kendimiz için ne istiyorsak başkası için de onu istiyoruz."
    Yeni Anayasa sürecine de değinen Ulusoy, burada en önem verdikleri konuların başında Diyanet İşleri Başkanlığı'nın nasıl ele alınacağı meselesinin geldiğini dile getirdi. Şu ana kadar bu konuda ciddi bir adım atılmadığını aktaran Ulusoy, yeni anayasada Alevilerin beklentilerinin göz ardı edileceğine düşündüklerini söyledi.

    İzmir Belediyesi sinagog restore edecek


    17. yüzyıldan kalma sinagog için restorasyon çalışmaları başladı.12 Mayıs 2013 Pazar 09:20
    İzmir Belediyesi sinagog restore edecek
    İzmir Büyükşehir Belediyesi, 17. yüzyılda yapıldığı bilinen ve sadece ön cephe duvarı ayakta kalan Beit-Hillel Sinagogu'nu restore etmek için çalışma başlattı.
    29.5 milyon liralık kamulaştırma çalışmalarının yanında, personel ve malzeme desteği de verdiği tarihi Agora bölgesi ile sinagoglar ve çevresini rehabilite ederek Kemeraltı Çarşısı ile bütünleştirmeyi hedefleyen Büyükşehir Belediyesi, şimdi de Beit- Hillel Sinagogu'nda yeniden yapım çalışmaları başlattı.
    İzmir 1 No'lu Kültür ve Tabiat Varlıkları Koruma Kurulu'ndan onaylanan projeye göre, yıkılmaya yüz tutmuş Sinagog için öncelikle temizleme çalışmaları, ardından da yapımına geçilecek. Uzun yıllardır harabe konumunda olan yapı, çalışmaların tamamlanmasının ardından müze olarak şehrin hizmetine sunulacak.
    Kemeraltı'ndaki Beit-Hillel Sinagogu'nun 17. yüzyılda yapıldığı biliniyor. Günümüze kadar geçirmiş olduğu iki yangın ile oldukça harap durumda olan binadan günümüze kalan tek yapı elemanı, ön cephe duvarı. Duvarın yüzeyi üzerinde, mimari karakterini bütünleyen taş söveli pencereler, taş söveli üç basamak ile geriye çekilmiş giriş boşluğu ve kapısı, kapının duvar yüzeyinde özgün ferforjeleri mevcut durumda. Uzmanlar, geçirdiği yangınlardan sonra ahşap taşıyıcı çevrenin de ana elemanlarının yandığı ve taşıyıcı işlevini kaybettiğini tespit etti. Mevcutta görülemeyen çatının izlerden yola çıkılarak asma bir çatı sistemine sahip olduğu tahmin ediliyor.

    EMPLOI – Recherche directrice de boutique pour société internationale de grand luxe à Istanbul

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    Istanbul (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 10 mai 2013

    CHRONİQUES D’UNE FRANÇAİSE À MARDİN – Un dimanche pas comme les autres


    Dimanche 5 mai 2013, pour toute la communauté chrétienne orthodoxe de Mardin et de ses alentours, pour les ‘’Süryani’’, c’est le grand jour. Moment de retrouvailles en terre d’Orient pour faire vivre leur culture dans la convivialité et le respect des traditions.
    La semaine précédant le dimanche de Pâques, les femmes ont effectué le grand ménage de printemps, préparant ainsi leurs maisons à recevoir les innombrables invités qui débarqueront dimanche. Elles ont aussi, avec l’aide de leurs enfants, colorés de nombreux œufs, comme le faisaient les générations précédentes avec les œufs pondus durant la période du Carême, conservés une fois cuits pour être distribués le jour de Pâques.
    Dimanche 9h, je sors de la maison pour me rendre dans la vieille ville à l’église des quarante Martyres, pour assister à la messe de Pâques, invitée par une amie chrétienne, Martha. Vus de l’extérieur, les quatre gros murs d’enceinte ne laissent rien supposer de la richesse intérieure du bâtiment, qui comporte une maison, des salles de réception, une église, un clocher avec sa croix et sa cloche dorée, le tout disposé autour d’une grande cour, pleine d’arbres et de fleurs. Ce lieu, dont la construction débuta en 539 sous le roi byzantin Arsus, fut utilisé comme mosquée sous les ordres d’un roi artoukide en 1170, pour revenir aux mains chrétiens en 1825, selon les inscriptions notées dans la bible de l’église.
    Photo MJD
    Mais aujourd’hui, ses portes sont grandes ouvertes et il règne dans la vaste cour une agitation digne des grands jours. Les hommes ont revêtu leur plus beau costume, les femmes toutes très chics semblent tout droit sorties d’un magazine de mode. Cheveux, bijoux, maquillage, rien n’a été oublié ; car pour les orthodoxes, la messe de pâques est la célébration la plus importante de l’année, la messe à ne pas manquer.
    Martha me présente sa famille, toute la communauté est présente, mais soudain il est déjà l’heure, mon hôte me prend par le bras et nous nous dirigeons vers l’église au fond de la cour, nous rentrons par la porte de gauche tandis que les hommes passent par la droite. Avant de s’assoir, les femmes se saluent d’une manière très belle et fortement symbolique, debout face l’une a l’autre, les mains jointes comme pour prier, elles englobent les mains de l’autre le temps d’un glissement furtif, avant de les porter vers la bouche et d’y déposer un bref baiser plein de foi et de respect. Certaines femmes qui se sont installées plus au fond portent des petits bébés emmaillotés, qu’elles allaiteront s’ils se réveillent, tandis que des enfants aux noms de Michael, Thomas, Denis ou Rebecca courent dans l’église en rigolant. Ici la messe de pâques est un acte convivial auquel chaque participant se rend en famille.
    Nous nous asseyons derrière le chœur des jeunes filles, qui ont déposé sur leurs têtes des voilettes blanches de dentelle. Soudain, plus un bruit, le patriarche arrive, vêtu d’une longue aube de couleur crème où sont brodées au fil d’or de petites colombes. Il se tient debout tout puissant sous l’abscisse de l’église. Derrière lui se trouve une immense chaire de bois ornée de petits anges, devant lui, le pupitre portant une vieille bible. Il est entouré d’un autre prêtre et de trois garçons de chœur qui l’assistent dans le déroulement de la cérémonie. La messe commence avec les louanges en araméen chantées par le patriarche, auxquelles fait écho le chœur des jeunes filles, puis il débute son prêche tandis que l’un des garçons de chœur agite une longue canne où sont accrochés des grelots, créant une musique qui accompagne ces mots sacrés. Son compagnon fait onduler un encensoir, répandant le parfum voluptueux de la spiritualité chrétienne dans toute l’église. De petits chérubins en aubes blanches viennent alors réciter à tour de rôle de courtes prières, puis les jeunes filles s’installent au pupitre pour entamer une nouvelle prière, avant de recevoir la bénédiction du prêtre, qui se retire ensuite derrière le rideau orné du Christ crucifié que ferment lentement ses commis. Fin de l’acte un.
    La mise en scène est parfaite et lorsqu’au son des grelots, le rideau se rouvre, laissant de nouveau la fumée dévote des encensoirs se répandre dans toute l’église, je sais que tout est prêt pour l’acte II. D’un ton faussement sévère, le patriarche demande alors aux enfants de se calmer ; puis il reprend son prêche, perpétuant ainsi une foi vieille de 2.000 ans, pourtant perpétuellement menacée.
    Photo MJD
    Après avoir récité une prière pour les morts récents, reprise par toute l’assemblée, il bénit les symboliques pains et vin. Tandis que les enfants de chœur défilent pour embrasser la bible et la main du père, les hommes chantent une dernière louange, pour aller ensuite embrasser la bible a leur tour avant de prendre un petit bout de ce pain sacré, laissant enfin place aux femmes qui mettent ainsi fin a la messe. L’église se vide doucement, seules restent encore les femmes les plus pieuses, allumant avec ferveur quelques cierges au son des dernières prières.
    Sous le soleil dominical, riant et bavardant, toute la communauté chrétienne de Mardin est présente dans la cour, pérennisant ce lien qui les rend si fort. A la sortie de l’église, des femmes distribuent des petits pains, des jus de fruits et les fameux œufs. Symboliquement le jeun est rompu, “Joyeuses Pâques !”
    La suite des célébrations aura lieu dans les maisons où les familles se retrouveront. Toute la journée, voisins, amis et membres de la famille vont défiler, les hôtes leur proposeront un verre de liqueur et quelques chocolats… Les enfants musulmans du voisinage sonneront à la porte pour récolter bonbons et œufs colorés. Ici, aiment à dire les gens, on célèbre quatre bayrams (la fin du Ramadan, l’Aïd, Noël et Pâques). Et si c’est cette cohabitation respectueuse qui fait l’âme de Mardin, cette ouverture d’esprit ancrée et pourtant si fragile, reste encore et toujours à protéger, car c’est bien là le véritable joyau de cette ville…
    Myrtille Jacquet Duyan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 10 mai 2013

    JOURNÉE DE L’EUROPE – L’identité européenne vue par les Erasmus


    L’université Kadir Has accueillait hier une série d’événements à l’occasion de la journée de l’Europe. Les étudiants Erasmus, souvent décrits comme la “nouvelle génération européenne”, étaient mis à l’honneur dans le cadre du panel “Unité et diversité : l’identité européenne vue par les étudiants Erasmus.”
    Soixante-trois ans se sont écoulés depuis le discours de Robert Schuman, qui posait les bases d’une coopération européenne après des décennies de guerre. Le Centre d’études internationales et européennes (CIES) de l’université Kadir Has a accueilli panels et projection sur le thème de l’identité européenne et de la citoyenneté durant toute la journée d’hier. L’exposition de photographies “Catching Europe in Istanbul”, en partenariat avec l’assocation Katadrom et le réseau d’étudiants Erasmus de l’université Kadir Has, a été inaugurée à cette occasion.
    Après la projection du film “Changing perspectives”, réalisé par Marie Hartlieb et Carolin Winterholler, la discussion modérée par Anne Andlauer, rédactrice en chef du petitjournal.com d’Istanbul, s’est en particulier intéressée aux étudiants Erasmus et à leurs expériences.
    Un intérêt qui dépasse la culture
    Dans quelle mesure le programme Erasmus aide-t-il à forger une identité européenne ? Selon Marie Hartlieb, l’une des réalisatrices du film, ancienne Erasmus allemande à Istanbul qui s’est depuis installée dans cette ville, ce n’est pas tant le départ en Erasmus que le choix du pays qui est déterminant, celui d’Istanbul n’étant pas anodin.
    Les participants ont souligné l’apport relationnel et culturel d’Erasmus. Lancé en 1987, le programme s’est élargi à certains pays non membres de l’UE, notamment en procédure d’admission, comme cela a été le cas de la Turquie en 2003. Depuis, 90.000 étudiants turcs ont bénéficié du programme. Le ministre des Affaires européennes et négociateur en chef pour l’accession de la Turquie à l’Union européenne, Egemen Bağış, a annoncé espérer 70.000 étudiants Erasmus turcs en 2013.
    Photo LPM
    Malgré ces chiffres optimistes, il s’avère souvent difficile pour les Turcs de voyager en Europe, y compris pour les étudiants. Berk Büyükbalcı, ancien Erasmus turc en Suède, a ainsi souligné qu’alors même que les anciens bénéficiaires du programme rêvaient souvent de retourner dans leur ancien pays d’accueil, les étudiants turcs devaient attendre de nombreux mois avant d’obtenir un visa.
    Laurène Perrussel-Morin (http://lepetitjournal.com/istanbul.html) vendredi 10 mai 2013

    Les dates du ramadan fixées à l'avance, du 9 juillet au 8 août


    Le début du ramadan a été fixé au 9 juillet par le Conseil français du culte musulman (CFCM), qui a rompu jeudi avec son habitude d'annoncer les dates du jeûne à la dernière minute en observant la lune, pour adopter une règle de calcul astronomique.
    La fête de l'Aïd el-Fitr, qui conclut le ramadan, aura lieu le 8 août, a précisé le CFCM, dont les principales composantes ont signé une "résolution sur l'adoption d'un calendrier lunaire basé sur le calcul astronomique" lors d'un colloque à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
    Au début de chaque année hégirienne (le 4 novembre pour 2013), cette instance représentative du culte musulman utilisera ces règles de calcul pour fixer les dates des grandes fêtes religieuses de l'année à venir.
    Plusieurs communautés de croyants procèdent déjà ainsi en Turquie, au Liban, en Libye, au Brunei, en Malaisie, selon Mohammed Moussaoui, président du CFCM qui a vanté les avantages de cette "révolution": "la prévision, l'organisation et la planification".
    Les salariés musulmans pourront plus facilement demander des jours de congés à leurs employeurs, les établissements scolaires pourront prendre les fêtes musulmanes en compte pour fixer les calendriers d'examens et les abattoirs pourront mieux organiser leur activité, a-t-il détaillé.
    Le changement de détermination du calendrier lunaire a été l'un des premiers chantiers du CFCM rénové après une réforme de ses statuts, en février, qui a ramené dans l'instance toutes les composantes de l'islam de France.
    "C'est une bonne chose. Il faut évoluer un peu. A partir du moment où nous avons les moyens techniques de fixer les horaires, il n'y a pas de raison de ne pas évoluer", a réagi auprès de l'AFP Mohamed Meniri, président de l'association Islam pour tous, qui gère la mosquée de Bondy (Seine-Saint-Denis).
    "C'est exactement comme les horaires des prières (...): les gens ne regardent plus le soleil mais leurs montres et ça nous arrange très bien", a-t-il ajouté.
    "Nuits du doute"
    Selon la tradition, c'est l'observation à l'oeil nu de la nouvelle lune qui signale le début du mois de ramadan. Comme le premier croissant n'est pas toujours visible partout et au même moment, le jeûne commence souvent avec un jour d'intervalle suivant le pays où l'on se trouve.
    Longtemps les musulmans de France ont suivi le calendrier de leur pays d'origine. Puis le CFCM a instauré son propre arbitrage afin de "préserver l'unité des musulmans de France", mais tous les fidèles ne suivaient pas sa décision.
    Il n'est pas sûr que la date fixée jeudi soit plus respectée. "Il va falloir convaincre nos frères en France de suivre ce calendrier", a ainsi déclaré Abdallah Zekri, président de l'Observatoire contre l'islamophobie.
    D'autant qu'une certaine nostalgie des "nuits du doute", qui précédaient la détermination du début du ramadan, pointait dans la communauté.
    "Il y a un certain charme de ne pas savoir jusqu'à la veille", estimait ainsi M'hammed Henniche, secrétaire général de l'Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93).
    Selon lui, cette réforme "n'est pas une demande des musulmans mais de l'administration". Elle risque donc d'être "très mal perçue parce que les gens aiment cette tradition".
    Ahmet Ogras, président du Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), a reconnu que le gouvernement pouvait souhaiter la réforme. "Mais cela n'empêche pas qu'elle était attendue par les musulmans", a-t-il assuré.Pendant le mois du ramadan, qui dure entre 29 et 30 jours, tout croyant doit s'abstenir de s'alimenter, de boire et d'avoir des relations sexuelles, du lever au coucher du soleil.
    En 2009, environ 70% des musulmans de France (estimés à 3,5 millions, dont environ 800.000 pratiquants réguliers), déclaraient observer le jeûne du ramadan, contre 60% il y a 20 ans, selon un sondage Ifop.
    Dans les quartiers à forte population musulmane, les restaurants modifient les menus, les commerces et grandes surfaces proposent des produits "spécial ramadan". Les croyants sont appelés à faire des dons et sont plus nombreux qu'à l'ordinaire à se rendre dans les mosquées.

    © 2012 Agence France-Presse