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vendredi 19 avril 2013

les travaux à Taksim ? joli coup pour le 1er mai !!


À CAUSE DES TRAVAUX – Pas de 1er mai à Taksim cette année
Les travaux en cours sur la place Taksim empêcheront cette année d’y célébrer le 1er mai, a annoncé hier le ministre de l’Intérieur, Muammer Güler. Ces dernières semaines, plusieurs syndicats s’étaient pourtant donnés rendez-vous sur la place Taksim “malgré tout”.
Le ministre a jugé impossible d’assurer la sécurité des manifestants sur la place dans ces conditions. Les dizaines de milliers de personnes qui, depuis 2010, s’y retrouvaient pour la Fête du travail devront se rassembler ailleurs, a indiqué Muammer Güler, sans pour l’instant désigner de site alternatif. Un communiqué de presse pourra toutefois être lu et des fleurs déposées dans la Kazancı Yokuşu, en mémoire des 36 morts du 1er mai 1977.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 19 avril 2013

jeudi 4 avril 2013

TAKSIM: les travaux avancent, inexorablement !


Les travaux vont bon train place Taksim, et on commence à deviner quel sera son nouveau visage. Comparaison en photos à cinq mois d’intervalle…
Depuis début novembre 2012, ouvriers et machines travaillent d’arrache pied afin d’achever la construction du tunnel souterrain censé transformer Taksim en une place entièrement piétonne. Ce tunnel doit mesurer 400 mètres de long dans le sens Tarlabaşı-Harbiye et 320 mètres dans le sens inverse.
Entre la circulation partiellement fermée et donc très compliquée, et la pression créée par les nombreux opposants au projet, il faut faire vite. En février dernier, les travaux ont été brièvement interrompus suite à la découverte de vestiges ottomans sous l’asphalte. Pourtant, il semblerait que l’objectif d’achever la construction du tunnel avant fin juillet soit maintenu.
En attendant, le paysage du quartier se transforme peu à peu, changeant ainsi le visage de la ville…

les photos, aux mêmes endroits, il y a cinq mois…sur le site: http://www.lepetitjournal.com/istanbul

Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 4 avril 2013

jeudi 15 novembre 2012

PLACE TAKSIM – Le projet provoque une flambée des prix de l’immobilier


La restructuration de Taksim, qui vise à rendre la place entièrement piétonne, entraine une flambée des prix de l’immobilier dans le quartier, affirme un rapport du site d’annonces en ligne sahibinden.com, citée par l’agence Anatolie.
Selon ce rapport, les prix des loyers auraient augmenté de 77% à Beyoğlu entre septembre et octobre, avec un record de 89% pour les appartements situés à proximité immédiate de la place. La hausse serait plus spectaculaire encore pour les biens à vendre, puisque le site a enregistré une augmentation de 200% des prix affichés par les propriétaires. Beaucoup d’entre eux choisiraient d’ailleurs d’attendre pour mettre leur propriété en vente, dans l’espoir que cette hausse des prix se poursuive.
Le rapport établit un lien direct avec les travaux de transformation de la place, qui ont débuté fin octobre, au grand dam de plusieurs ONG et groupes de riverains.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul.html) jeudi 15 novembre 2012

lundi 12 novembre 2012

PLACE TAKSIM - Des fouilles archéologiques pourraient retarder les travaux


Avant de creuser le tunnel, une étude archéologique doit être menée dans la zone. Une perte de temps pour les équipes de construction, qui doivent à présent attendre le feu vert des archéologues…

Les travaux de restructuration de la place Taksim pourraient bien prendre plus de temps que les huit mois initialement prévus. Selon le quotidien Radikal, les machines passeront après les fouilles archéologiques, qui se déroulent sous la supervision du Musée archéologique d'Istanbul. Les entreprises se disent surprises et pestent contre le retard que ces fouilles pourraient entrainer.
Des recherches à la main
Mauvaise nouvelle, donc, pour les entreprises de construction, qui devront prendre leur mal en patience en attendant la fin des recherches archéologiques pour débuter les travaux du tunnel. Selon le journal Radikal, les fouilles seront principalement effectuées à la main.
Huit mois étaient initialement annoncés pour la rénovation de la place, qui doit être rendue piétonne par la construction d’un tunnel souterrain, mais il est impossible de prévoir la durée de ces fouilles. Selon le Musée archéologique d'Istanbul, si des vestiges sont mis à jour, la zone sera élargie. Le personnel du musée a rencontré les représentants de l'entreprise de construction Kalyon, qui a remporté l'appel d'offre pour le projet. Il leur a été clairement signifié que les travaux ne commenceraient qu'une fois les fouilles achevées.
Tombes génoises et sarcophages
Des archives du musée attestent que certains monuments ou objets historiques sont enfouis sous cette zone. Des fouilles réalisées entre 2000 et 2001 ont révélé une série de tombes datant de l'époque génoise aux alentours de l'avenue Cumhuriyet. Selon le musée, ces tombes pourraient s'étendre jusque sous la zone de travaux. Des sarcophages du Vème siècle avaient aussi été découverts au moment de la construction du Centre culturel Atatürk. Ils pourraient se révéler nombreux dans cette zone, expliquent les archéologues.
La municipalité d'Istanbul et la société de construction Kalyon n'ont fait aucun commentaire sur cet événement qui vient ralentir leurs projets. Les travaux avaient commencé fin octobre à l’entrée de la rue Zambak (qui donne sur l’avenue Tarlabaşı) et au niveau de l’hôtel Divan, aux entrées et sorties du futur tunnel. Les accès sont désormais fermés et protégés par des panneaux. La mairie d’Istanbul a annoncé la fermeture partielle à la circulation des alentours de la place.
Ce nouvel épisode vient renforcer les critiques des opposants à cette rénovation, principalement des riverains et des ONG. Le projet s’est notamment attiré les foudres de la chambre des architectes d'Istanbul. L’identité historique de la place s'en trouverait modifiée de manière irréversible selon eux.
Marlène Alibert (http://www.lepetitjournal.com/istanbul.html) lundi 12 novembre 2012

mercredi 1 août 2012

Des mosquées au design toujours plus innovant





Le projet de la mosquée de la République, à Taksim, vient d'être présenté au grand public. Aux côtés de cet édifice à l'architecture moderne et pour le moins atypique, se tiendra un musée sur l'histoire de tous les monothéismes. Sur tous les continents, les nouvelles constructions religieuses rompent avec le style islamique classique. Tour d'horizon de ces mosquées pas comme les autres.
Une immense mosquée ronde pouvant accueillir jusqu'à 1500 fidèles, sur la symbolique place Taksim à Istanbul : tel est le projet révélé par le professeur et architecte Ahmet Vefik Alp. Les plans de la future «mosquée de la République» (Cumhuriyet Camisi) approuvés par le ministère de la Culture et du Tourisme prévoient un vaste ensemble de constructions autour de cet édifice sphérique qui comptera un minaret de 40 mètres de haut. Un musée sur l'histoire des religions, présentant à chaque étage l'un des trois monothéismes fait également partie du projet, tout comme un restaurant et un auditorium. Il ne s'agira donc pas seulement de l'édification d'un simple lieu de culte : le projet a vocation, en plein cœur d’un quartier hautement associé au kémalisme, à faire dialoguer les religions.Dans le quartier Kahracaahmet, il y a quelques années, la mosquée Sakirin à l'architecture contemporaine avait déjà fait grand bruit parce qu’une femme, Zeynep Fadillioglu, en avait conçu la décoration dans un style épuré et moderne.
Des mosquées modernes aux quatre coins du monde
D'autres architectes turcs se distinguent, notamment les frères Manço qui ont pensé une mosquée pour Kayseri, de forme cubique et qui s'enfonce dans le sol en direction de La Mecque, comme si elle se prosternait. Ces différents projets montrent que les Turcs ne sont pas en reste, dans un monde musulman qui s'affranchit peu à peu d'une vision classique de l'architecture islamique. Ainsi des mosquées rompant avec les traditions comme celle du dôme, ont vu le jour un peu partout dans le monde : la mosquée Assyafaah, à Singapour, semble déconstruire par exemple toutes les règles de la pesanteur, alors que celle de Cibubur en Indonésie combine un style conjuguant simplicité et modernisme. Les architectes de la mosquée Mbour, au Sénégal, ont imaginé quant à eux un minaret d'anneaux, tandis que sur le continent européen, les édifices au design épuré et intégré à l'environnement urbain des grandes villes se construisent comme à Tirana, en Albanie, où a débuté la construction d'une gigantesque mosquée de neuf étages entourée de jardins rassemblant tous les végétaux mentionnés dans le Coran. Mais c'est encore Dubaï qui présente les projets les plus spectaculaires, comme ses quatre mosquées flottantes.
Une architecture adaptée au monde contemporain
Ces nouveaux édifices sont pour la plupart bien intégrés au milieu dans lequel ils sont construits, avec une volonté affichée de respecter l'environnement et de jouer avec la lumière. C'est encore le cas de la mosquée Tawba de Villeneuve d'Ascq, dotée d’un chauffage géothermique et dont les grandes baies vitrées indiquent la direction de La Mecque.