vendredi 28 septembre 2012

Premières images du festival d'anatolie





Aujourd'hui au festival d'anatolie


LES AMIS DE LALELI participent au Festival d'Anatolie
Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte, VILLEPINTE (93420)

Du vendredi 28 septembre 2012 au dimanche 30 septembre 2012

L'association vous proposera un large choix de littérature turque en français ET EN TURC.
Rencontres-dédicaces:
* vendredi 28 septembre: Claude-exeter DESIRE: écrivain et poète
* samedi 29 septembre après-midi: Nedim GÜRSEL
* dimanche 30 septembre: Öznur KÜCÜKER, écrivaine et poète

vous pourrez également admirer et acquérir quelques photos du concours ISTANBUL PHOTO CONTEST;

ce salon se déroule sur une superficie couverte de 10.000 m2 et 8.000 m2 extérieure. Cette année, le thème choisi est la ville d'Istanbul. Les stands sont décorés comme les célèbres endroits historiques et touristiques de la ville tels que le Grand Bazar, la tour de Léandre ou Ortaköy afin d'inviter les visiteurs à un court voyage dans cette ville.

TARIF :
5 €
LIEU :
Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte
allée Erables Zac Paris Nord II
93420 VILLEPINTE
Tél : 01 48 63 30 30

Horaires :
vendredi, samedi de 10h à 20h
le dimanche de 10h à 19h

Transports en commun :
RER B : Parc des Expositions arrêt VILLEPINTE ou navette depuis DRANCY

Informations complémentaires :

DÉFI POUR LA TURQUIE - Vers un tourisme durable ?


Comment la Turquie peut-elle parvenir à dynamiser son tourisme tout en préservant son patrimoine ? Vaste question à laquelle un rapport de la TÜSİAD (l'équivalent du MEDEF français), rendu public mi-septembre, apporte quelques réponses

Un hôtel à Torba, en Turquie (crédit Philippe Clabots, Flickr/CC)
Actuellement à la onzième place mondiale en termes de revenus touristiques, la Turquie est devenue, en quelques années, un hub balnéaire pour des vacanciers venus des quatre coins du monde. Ertuğrul Günay, ministre de la Culture et du Tourisme, a annoncé cette année vouloir attirer 50 millions de visiteurs et générer 50 milliards de recettes touristiques (quasiment le même chiffre que la France) d'ici à 2023.
Mais pour atteindre cet objectif, la Turquie va devoir passer d'un tourisme très majoritairement balnéaire et concentré sur la côte égéenne à un tourisme durable, plus diversifié et respectueux de l'environnement, selon le rapport de la TÜSİAD (consultable ici, en turc uniquement). La confédération patronale turque met l'accent sur deux versants du tourisme durable. Le premier implique la mise en place d'infrastructures minimisant la pollution et la destruction des ressources naturelles. Le second correspond aux emplois illégaux, mal ou non rémunérés, qui sont légion dans l'industrie touristique turque.
Sport, nature, archéologie... Vers un autre tourisme
Bien que le secteur représente 9% de l'emploi total en Turquie, ce chiffre ne concerne bien souvent que les cadres ou les travailleurs réguliers. Les saisonniers, eux, subissent travail illégal, heures supplémentaires non payées ou contrats fallacieux. La TÜSİAD exhorte également le gouvernement turc à plus d'efforts pour la protection des sites culturels et archéologiques du pays, qui sont encore nombreux à ne pas être protégés ni même exploités.

L'organisme encourage les politiques turcs à se tourner vers le tourisme de niche afin de diversifier l'offre et gagner en voyageurs. La TÜSİAD cite notamment le tourisme sportif (plongée, randonnée...), le tourisme archéologique ou "nature " (trek en montagne ou en forêt) comme autant d'options que le pays devrait développer à l'avenir. Elle souligne aussi que le tourisme de niche se développe en Turquie, mais dans d'autres domaines (religieux et médical, notamment).
La Turquie, qui incarne dans la plupart des esprits les vacances "sea, sand and sun" à petit prix, devra s'orienter vers un tourisme annuel plutôt que saisonnier, en mettant en valeur son patrimoine plutôt que ses côtes. Autre idée relevée par le rapport: le séjour chez l'habitant lors des fêtes religieuses ou nationales.

Ariane Haviland (www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 28 septembre 2012

jeudi 27 septembre 2012

le festival d'Anatolie avec LES AMIS DE LALELI


LES AMIS DE LALELI participent au Festival d'Anatolie
Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte, VILLEPINTE (93420)

Du vendredi 28 septembre 2012 au dimanche 30 septembre 2012

L'association vous proposera un large choix de littérature turque en français ET EN TURC.
Rencontres-dédicaces:
* vendredi 28 septembre: Claude-exeter DESIRE: écrivain et poète
* samedi 29 septembre après-midi: Nedim GÜRSEL
* dimanche 30 septembre: Öznur KÜCÜKER, écrivaine et poète

ce salon se déroule sur une superficie couverte de 10.000 m2 et 8.000 m2 extérieure. Cette année, le thème choisi est la ville d'Istanbul. Les stands sont décorés comme les célèbres endroits historiques et touristiques de la ville tels que le Grand Bazar, la tour de Léandre ou Ortaköy afin d'inviter les visiteurs à un court voyage dans cette ville.

TARIF :
5 €
LIEU :
Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte
allée Erables Zac Paris Nord II
93420 VILLEPINTE
Tél : 01 48 63 30 30

Horaires :
vendredi, samedi de 10h à 20h
le dimanche de 10h à 19h

Transports en commun :
RER B : Parc des Expositions arrêt VILLEPINTE

Informations complémentaires :

ATILA ÖZER, ÉCRIVAIN FRANCOPHONE – “Nous vivons dans une société schizophrène”


Premier roman d’Atila Özer, paru il y a deux semaines, en turc, aux éditions Doğan Kitap, Fena nous transporte dans un monde sans avenir, façonné par la publicité, la consommation à outrance, la communication exacerbée. Pour lepetitjournal.com, l’auteur revient sur les origines du roman et nous explique sa vision de la société actuelle


lepetitjournal.com d'Istanbul : Né à Paris, installé à Istanbul depuis 2009, vous avez publié un livre de philosophie politique, L’Etat, aux éditions Flammarion en 1998, et vous êtes aujourd’hui enseignant de philosophie au lycée de Galatasaray. Pourriez-vous nous décrire votre parcours et nous dire ce qui vous a amené à vous lancer dans la littérature ?
Atila Özer: Je suis né en France et j’ai fait mes études là-bas. J’ai étudié l’Histoire et la Philosophie, et je me suis spécialisé en Philosophie politique contemporaine. Parallèlement j’avais depuis l’adolescence une envie d’écrire. J’ai eu une activité littéraire assez épisodique, mais je n’avais pas le courage ni même la force suffisante à l’époque pour me lancer dans une aventure littéraire. Et puis, lorsqu’il a été question de terminer ma thèse de philosophie politique, je me suis senti étouffé dans ce cadre, et j’ai voulu passer à un mode d’expression plus libre, plus sensible, moins normatif. J’ai décidé d’abandonner ma thèse et de passer à l’écriture, qui fut théâtrale dans un premier temps, puis romanesque. Ce roman est ma première production littéraire.
D’où vous est venue l’idée de ce livre ?
L’idée de ce livre m’est venue très précisément en 2005, après les attentats de Londres. Ils m’ont impressionné non pas par leur caractère spectaculaire, parce qu’en un sens ils étaient moins spectaculaires que les attentats du 11 septembre, mais par la façon dont ils ont été préparés. Ce sont les personnes qui les ont menés qui ont donné le caractère spectaculaire à ces attentats : c’étaient des jeunes citoyens britanniques, certainement musulmans mais élevés dans la société britannique. Il m’a semblé que quelque chose avait changé dans la nature du terrorisme. En 2001, le problème du terrorisme se présentait comme le problème de la civilisation occidentale d’un côté face à l’extrémisme religieux de l’autre, ou pour certains face à la civilisation musulmane. Ces attentats de Londres ont fait de la terreur un conflit entre le système et lui-même. Des personnes élevées dans le système se retournaient contre lui en lui reprochant implicitement ou symboliquement par les attentats d’être ce qu’il est. Je me suis alors posé la question de savoir comment un système pouvait engendrer de l’intérieur sa propre négation. J’ai voulu réfléchir sur ce thème en ne partant pas des idées toutes faites (…) Il m’a semblé que si nous voulions essayer de comprendre ce qu’il s’était passé, il fallait faire un effort d’empathie, bien que ce soit évidemment difficile. Je ne justifie pas le terrorisme et mon roman n’en est certainement pas une apologie. Mais il me semble que pour essayer de comprendre ce qui s’est passé, il faut essayer de travailler de l’intérieur. Il faut voyager dans la mentalité de ces gens pour comprendre ce qui les a motivés et ce qui les a décidés à aller jusqu’à cette extrémité incroyable qui consiste à assassiner des innocents en se donnant soi-même la mort. En travaillant, je me suis aperçu qu’il ne s’agissait pas simplement de construire une histoire autour du terrorisme mais qu’il s’agissait peut être d’essayer de produire un tableau du monde contemporain, avec ses contradictions, ses paradoxes. J’ai donc essayé de mettre en scène ce que nous pourrions appeler l’opposition du consumérisme hédoniste et de l’extrémisme religieux, qui sont peut être les deux grandes forces qui structurent le monde d’aujourd’hui. Elles se présentent comme des forces antagoniques, comme des forces incompatibles l’une avec l’autre, mais ce sont peut-être bien des forces complémentaires qui forment un même monde, une même unité de signification.
Votre roman fait une large place aux pulsions : meurtrières, sexuelles… Comment êtes-vous parvenu à décrire si précisément ces pulsions ? Etait-ce une forme d’exutoire ? Et surtout, dans quel état d’esprit avez-vous écrit ce livre ?
Observer les pulsions dans la société telle qu’elle est n’est pas vraiment difficile aujourd’hui, parce qu’elles sont mises en scène un peu partout. Elles font partie de l’univers de représentation, de l’univers médiatique et symbolique dans lequel nous baignons : la publicité, le cinéma, les séries télévisées. Tout ce qui nous sert d’imaginaire quotidien. Comme nous sommes tous partie prenante de cet univers, comme nous sommes stimulés en permanence, comme nos pulsions sont animées par la façon même dont la vie est organisée, je crois qu’il suffit de se regarder de l’intérieur pour parvenir, peut être pas à une compréhension de ces pulsions, mais en tout cas à une image de la chose. D’une certaine manière, je me suis décrit moi-même en décrivant ces pulsions, et j’espère que cette auto-description est une description qui vaut pour tous. En ce qui concerne mon état d’esprit, en écrivant ce roman, j’ai essayé de me plonger dans un univers pulsionnel, en écoutant notamment un certain type de musique, par exemple du rap (un des personnages du roman est d’ailleurs un rappeur). J’ai également feuilleté les magazines de mode… Je me suis plongé dans l’univers de représentation qui tourne autour des pulsions qui structurent le monde.
Votre roman présente deux caractéristiques majeures : une écriture très “parlée”, descriptive mais non analytique et des changements multiples de narrateurs (Théo, narrateur omniscient, narrateur dont on ignore l’identité…). Pouvez-vous nous expliquer ces choix ?
Je vais vous contredire un peu… C’est vrai que nous passons du narrateur Théo à deux autres types de narration, dans la deuxième et troisième partie. Mais je ne pense pas que le narrateur de la deuxième partie soit réellement un narrateur omniscient, même si à première vue il se présente comme tel. En fait le point de vue qui est adopté dans la deuxième partie est celui du Sous-traitant. Et je pense que dans la dernière partie, nous retrouvons le personnage de Théo, bien que j’utilise la deuxième personne. L’usage de la deuxième personne et l’usage du futur permettent d’évoquer l’idée d’une certaine fatalité, d’une certaine inéluctabilité des choses. Les choix narratifs consistent à essayer d’épouser l’évolution psychologique et existentielle du personnage principal. Ce qui explique les variations. L’écriture très parlée permet d’évoquer le monde de la pulsion, mais aussi le monde de la communication qui est un monde de l’immédiateté, de l’événement permanent. Mais je dirais que c’est plutôt ce qui caractérise la première partie, et un peu la dernière. Dans la deuxième partie, il y a une prise de recul par rapport à la situation, même si elle n’est pas lucide.
Shakoor, un des personnages de votre roman, parle du “rachat des galeries par les majors du divertissement”. Est-ce votre opinion du monde de l’art aujourd’hui ?
Oui, il est assez manifeste que dans tous les domaines l’art se fond dans le système marchand, dans le système consumériste. Ce n’est pas un défaut, c’est une tendance lourde de notre époque. Nous vivons dans une société qui soumet tout à la loi de l’économie, qui transforme tout en marchandise, et je crois que l’art ne fait pas exception. C’est une tendance relativement ancienne : Andy Warhol disait qu’un grand artiste, c’est d’abord un grand businessman. C’est une tendance qui s’est mise en place après la seconde guerre mondiale, mais il me semble qu’aujourd’hui cela devient évident. Ca transparait notamment dans un phénomène qui est très frappant à notre époque et qui est celui de la fusion de la mode et de l’art. Nous observons aujourd’hui l’usage de l’art dans la mode et même une transformation des grands couturiers en icônes de l’art contemporain. Ce n’est pas forcément une critique. Mon roman peut être lu comme une critique de la société de consommation et du fondamentalisme religieux. Mais ce n’est pas ce que j’ai voulu faire en écrivant ce roman. J’ai vraiment essayé de m’approcher du travail d’un artiste, et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai fait de Théo un peintre. J’ai souhaité brosser le tableau de ce que j’ai devant les yeux, j’ai souhaité peindre l’esprit de mon temps.
Pourquoi la figure de Dieu est-elle si présente dans votre roman ?
Je pense qu’elle est nécessaire pour comprendre le monde où nous vivons. Il y a d’un coté cette montée du fondamentalisme comme forme de colère contre le système tel qu’il existe, contre l’excitation de la pulsion sexuelle, contre la liberté individuelle, contre l’égalité entre les hommes et les femmes… Mais d’un autre coté, je crois qu’il y a dans l’hédonisme consumériste un certain rapport au divin, puisque dans le fond le principe de ce système c’est la divinisation de l’individu, chacun devient à soi-même sa propre divinité. Et Théo, qui est une expression exacerbée de cette caractéristique du système, porte un nom qui est lui-même évocateur de Dieu. Théo, c’est Dieu en grec. Le titre turc du roman, Fena, évoque également Dieu, mais indirectement. Fena signifie en turc mauvais, mal, méchant… mais dans la pensée soufie, Fena correspond au stade où l’individu perd sa singularité, sa différence individuelle, pour se fondre complètement dans Dieu et pour rejoindre le divin.
Tout au long du roman, il y a l’image d’une femme objet. Est-ce votre opinion sur l’image de la femme dans le monde de l’art contemporain et plus largement dans la société actuelle ?
Dans le monde de l’art non, il y a de très grandes artistes, et j’en cite une dans mon roman que j’aime beaucoup, c’est Vanessa Beecroft. Cette artiste a d’ailleurs travaillé sur la tendance de la société du spectacle à transformer la femme en objet de voyeurisme, en objet potentiel de consommation. C’est donc un aspect de la société dans laquelle nous vivons, et dans la mesure ou ce roman parle des aspects brillants et des aspects sombres de la société, la femme objet ou la misogynie y sont forcément évoquées. En même temps, il n’y a pas tellement de réflexion sur le rapport entre les hommes et les femmes dans ce roman, parce que je crois que cette tendance à transformer les choses en objets consommables touche tant la femme que l’homme. Le personnage de Théo est certes un peu misogyne, mais il a une arrogance qui le conduit à mépriser tout le monde.
Le roman est construit d’une telle façon qu’à la fin, nous nous demandons si le thème de la schizophrénie n’est pas abordé. La société serait-elle devenue schizophrène ?
Bien sûr. Je ne sais pas si Théo est schizophrène, je n’ai pas la qualification psychiatrique ni médicale pour savoir exactement ce qu’est la schizophrénie, ni même pour créer un personnage qui serait lui-même schizophrène. Mais c’est vrai que si nous entendons par schizophrénie la tendance au dédoublement, à la dépersonnalisation, au trouble dans le rapport au monde extérieur, alors oui je crois que nous vivons dans une société schizophrène, précisément parce que le consumérisme hédoniste a tendance à dépersonnaliser les individus en les réduisant à leurs actes d’achats, aux marques qu’ils aiment, qu’ils consomment. Dans un système comme celui-ci, savoir qui nous sommes ou quels sont les rapports à tisser avec la réalité est très difficile. Donc oui, ce roman est un peu une méditation sur le devenir schizophrénique du monde.
Dernière question : le roman est sorti en Turquie, mais pas en France… Alors à quand la version française ?
Je ne sais pas, quand les éditeurs français s’intéresseront au manuscrit (sourire). Doğan Kitap a été très réactif, le roman sort donc d’abord en Turquie.
Propos recueillis par Amandine Canistro (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 27 septembre 2012
A noter: Le book trailer de l’éditeur sur YouTube et la page facebook du roman.
Fena, Atila Özer, Doğan Kitap, 372 pages, 23 TL. Date de parution : septembre 2012 (en turc uniquement, pour l'instant)

mercredi 26 septembre 2012


LES AMIS DE LALELI participent au Festival d'Anatolie
Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte, VILLEPINTE (93420)

Du vendredi 28 septembre 2012 au dimanche 30 septembre 2012

L'association vous proposera un large choix de littérature turque en français ET EN TURC.

Organisé par l'Union des Démocrates Européens Turcs, le salon se déroule sur une superficie couverte de 10.000 m2 et 8.000 m2 extérieure. Cette année, le thème choisi est la ville d'Istanbul. Les stands sont décorés comme les célèbres endroits historiques et touristiques de la ville tels que le Grand Bazar, la tour de Léandre ou Ortaköy afin d'inviter les visiteurs à un court voyage dans cette ville.

TARIF :
5 €
LIEU :
Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte
allée Erables Zac Paris Nord II
93420 VILLEPINTE
Tél : 01 48 63 30 30

Horaires :
vendredi, samedi de 10h à 20h
le dimanche de 10h à 19h

Transports en commun :
RER B : Parc des Expositions arrêt VILLEPINTE

Informations complémentaires :
http://www.festivaldanatolie.com/

MODE & DESIGN – Des rives du Bosphore aux berges de la Seine


Retour aux fondamentaux. Après des mois de contexte économique morose et de relations politiques tendues, des grands noms français et turcs de la mode et du design se sont retrouvés lundi à Istanbul. Quelques heures pour parler création, savoir-faire, marques et salons professionnels sous les dorures du Palais de France, témoin de cinq siècles d’amitié franco-turque

Il fallait une image forte, un lieu symbolique, un thème évident pour retisser les liens distendus entre la France et la Turquie. La mode et le design se sont imposés rapidement, observe Éric Fajole, directeur d’Ubifrance Turquie, l’un des organisateurs de la rencontre. Cette dernière coïncide avec l’Istanbul Design Week (26-30 septembre), qui met la France à l’honneur. “Beaucoup de marques françaises cherchent à entrer sur le marché turc… tandis que des marques, des boutiques, des exposants turcs peuvent investir et créer de l’emploi en France”, note encore Éric Fajole.
D’une rive à l’autre – qu’elle soit “européenne” ou “asiatique” à Istanbul, “gauche” ou “droite” à Paris – il n’y a jamais que trois heures d’avion pour accéder à un marché de centaines de millions de consommateurs européens. “La création turque est en train de prendre une place importante sur la scène internationale et la France reste un point de passage incontournable”, souligne le consul général de France à Istanbul, Hervé Magro.
De plus en plus de Turcs dans les salons parisiens
La créatrice Arzu Kaprol (photo Tanguy Quidelleur), dont la marque aura 15 ans l’an prochain, est depuis ses débuts une abonnée des vols Istanbul-Paris. “Je m’y rends non seulement pour mes clients français mais aussi parce que mes clients étrangers viennent à Paris”, explique-t-elle avant d’ajouter: “Nous avons besoin de ce genre de rencontres mais surtout, nous avons besoin d’un réchauffement des relations. Il existe encore, chez les Français comme chez les Turcs, une perception faussée et plus nous nous verrons, plus la relation se détendra et s’animera.”
Le potentiel est là et se mesure déjà. Xavier Clergerie, commissaire général de Who's Next Prêt à Porter Paris, constate que la Turquie – longtemps classée 10ème – occupe désormais le quatrième rang sur son salon en nombre de visiteurs et d’acheteurs (plus de 1.000), derrière l’Italie, le Japon et l’Espagne. “Les créateurs turcs sont aussi de plus en plus nombreux. Ils sont aujourd’hui une vingtaine sur la première et la deuxième session”, ajoute-t-il.
Un pavillon turc pendant la Paris Fashion Week ?
Et ce qui vaut pour la mode ou les accessoires vaut aussi pour le design. “Dans tous les secteurs, et pas seulement dans les tapis, la Turquie est de mieux en mieux représentée sur Maison&Objet”, confirme Étienne Cochet, directeur général de ce salon et président de Paris Capitale de la création, l’autre organisateur de la rencontre avec ARD- Paris Île-de-France. “Pourquoi ne pas créer un pavillon turc pendant la Paris Fashion Week ?” lance même, pendant l’un des panels, le directeur général du salon Tranoï, Michael Hadida.
Les créateurs et designers turcs entrent donc “dans la cour des grands”, remarque Éric Fajole, directeur d’Ubifrance Turquie. Évidemment, rien n’est simple. Paris fait toujours rêver, peut-être davantage que New York ou Milan, mais dans l’assemblée du workshop, de jeunes créateurs regrettent de ne pas toujours se sentir accueillis ou attendus.
“Je ne connais pas de belle fille qui soit facile d’accès”, justifie Étienne Cochet (photo Tanguy Quidelleur). “Beaucoup de gens souhaitent que Paris soit leur plateforme et jusqu’à présent, cette envie naissait du seul fait que c’était Paris. Maintenant, c’est l’envie de la création qui prime et cela devient plus intéressant. A nous de bien distinguer celle ou celui dont les valeurs de création sont signifiantes au niveau mondial et de lui dire : Viens à Paris ! Car avec la magie de Paris additionnée à tes valeurs de création, là, il y a quelque chose de costaud à faire !” s’enthousiasme le président de Paris Capitale de la création.
“Faire d’Istanbul une capitale mondiale de la mode”
L’enjeu pour la Turquie est bien se défaire de l’image “d’atelier de confection” des marques européennes, de prouver par sa création qu’elle possède une ADN, une identité propre. “Il faut pour cela créer des écoles qui forment les futurs talents turcs”, souligne Michael Hadida, de Tranoï. Ces institutions manquent encore, malgré l’ouverture en 2010 d’une branche stambouliote de l’école française ESMOD, dont la première promotion sortira en juin 2013.
La Turquie affiche pourtant de grandes ambitions. “D’ici 2023 (centième anniversaire de la fondation de la République de Turquie, ndlr), nous voulons faire d’Istanbul une capitale mondiale de la mode”, annonce Hikmet Tanrıverdi, président de l’Union des exportateurs de prêt-à-porter et d'habillement d’Istanbul. Objectif : 52 milliards de dollars d’exportations d’ici 11 ans (soit 20 milliards d’euros), contre 16 milliards de dollars l'an dernier.
Et les Français en Turquie ? “Si l’échange n’est pas gagnant-gagnant, on n’y arrivera pas”, assure Étienne Cochet. Volkan Atik, directeur général de la marque de mode masculine Avva, invite les créateurs français à se faire connaître lors de la semaine de la mode d’Istanbul, qui se tiendra cette année entre les 10 et 13 octobre. Ou encore à multiplier les projets en Turquie, à l’image du designer français Ora Ito, qui a conçu l’Hôtel O à Paris et confie qu’il “adorerait” réitérer l’expérience à Istanbul.
Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 26 septembre 2012

offre d'emploi pour traducteurs français / turc


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mardi 25 septembre 2012

Neset ERTAS EST DECEDE AUJOURD'HUI


  • Özcan Mit dans RADIO MADE IN TURKEY
    Nous avons perdu l’immense artiste Neşet ERTAŞ, « trésor humain vivant » de l’UNESCO
    Başimız sağolsun.

    Une pensée, très émue et profondément attristée, pour Neşet ERTAŞ qui est décédé ce matin à 8h45 à l’âge de 74 ans, à l’hôpital d’Izmir où il était hospitalisé au service d’oncologie. Malheureusement le cancer l’a emporté. Je tiens à dire toutes mes condoléances à ses proches ; paix à son âme, que Dieu l’accueille en son paradis.
    Neşet Ertaş était un « halk ozanı », c'est-à-dire un poète populaire, un artiste du peuple, digne représentant du courant Abdal, tradition turkmène qui conjugue l’Islam turc et la période pré-islamique des Turcs, le chamanisme. Neşet Ertaş, originaire de Kırşehir (entre Ankara et Kayseri), était un auteur, compositeur, interprète, et virtuose de l’instrument traditionnel turc, le bağlama. Il maniait cet instrument comme personne avec un style très personnel, il était adulé pour son art par tous de 7 à 77 ans.
    ...
    Ses œuvres ont été interprétées par les plus grands noms de la chanson turque comme Barış Manço, Cem Karaca, Selda Bağcan ou Zeki Müren pour ne citer qu’eux.
    En 2006, la Grande Assemblée Nationale de Turquie lui remet le « Üstün Hizmet Ödülü», la médaille pour « Hauts services Rendus », l’équivalent turc de la légion d’honneur. Puis en 2010, c’est l’UNESCO qui lui attribue le titre très prisé de « trésor humain vivant », un titre ô combien précieux qui colle si bien à la qualité exceptionnelle du maître Neşet Ertaş. Très cher et regretté usta, reposez en paix, vous nous manquez déjà.

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1. Entrées pour le Festival le WE et les 2 Concerts ISILAK -CECELI: 29€ au lieu de 35€

2. Entrée pour le Festival le Dimanche + Le concert de MUSTAFA CECELI: 18€ au lieu de 20€

3. Entrée pour le Festival le Samedi + Le concert de UGUR ISILAK: 13€ au lieu de 15€

texte sur la consommation d'énergie des ménages en France dont l'examen commence ce jour à l'assemblée


Pour inciter les ménages à réduire leur consommation d'électricité et de gaz l'Etat va instaurer un dispositif de bonus-malus tenant compte de divers facteurs.
Plan :
1.    Introduction
Introduction
Inscrite à l'ordre du jour de la session extraordinaire de septembre 2012, pour entrer en vigueur en 2013, la proposition de loi Brottes et Le Roux, visant à instituer une tarification progressive de l'énergie, dans l'objectif de responsabiliser chaque ménage, a été déposée à l'Assemblée nationale.
La réforme, soutenue par Gouvernement, a de grandes chances d'être rapidement adoptée plus ou moins en l'état.
Le texte propose d'attribuer aux ménages des quantités d'énergie appelées "Volumes de Base", au titre des besoins énergétiques individuels de première nécessité (la climatisation n'est pas concernée, car elle n'est pas indispensable, au sens de ces dispositions).
Ces volumes seraient calculés à partir d'un 
volume de référence modulé en fonction de plusieurs critères (nombre de personne vivant dans le foyer, secteur géographique dans lequel se situe le logement, etc.).
Souhaitant inciter les ménages à "consommer moins", la proposition de loi instaure une "échelle des prix de l'énergie":
·               plus le foyer va consommer d'énergie, plus le prix au kw/h va augmenter ;
·               plus le foyer accueille de personnes plus il aura de "Volume de Base" d'énergie à consommer ;
·               plus les personnes vont résider dans des zones climatiques ensoleillées, plus le prix de l'énergie au kw/h sera élevé ;
·               plus les foyers vont être économes, isoler leur logement et s'équiper en produits faiblement énergivores, et moins ils paieront.
Notons que ni les entreprises, ni l'industrie, ni les résidences secondaires ne sont concernés par cette réforme.
Les objectifs de la réforme
La proposition de loi poursuit les deux objectifs suivants :
·               Accélérer la transition énergétique :
Celle-ci ne se fera pas sans une diminution de l'énergie consommée par les ménages, ce qui passe par une modification de leur comportement et par une meilleure isolation des logements, notamment afin d'optimiser le chauffage.
En instituant des tarifs progressifs de l'énergie, la proposition de loi incitera clairement les ménages à consommer moins, puisque consommer beaucoup reviendra plus cher.
·               Accompagner la hausse inéluctable des prix de l'énergie :
La tension sur les marchés d'hydrocarbures, l'accroissement des coûts du nucléaire, tout concorde pour laisser penser que les prix de l'énergie vont augmenter. Les ménages paieront à l'avenir plus cher leur énergie.
Pour éviter que tous les ménages paient l'énergie au même prix, quels que soient leurs besoins, la réforme instaure un nouveau système de tarification.
Le dispositif des Volumes de Base et des volumes de référence
Il sera attribué, pour chaque résidence principale et pour chaque type d'énergie (électricité et gaz naturel) des quantités d'énergie appelées "Volumes de Base", au titre des besoins énergétiques individuels :
·               d'éclairage,
·               d'électroménager (plus le taux d'équipement en électroménager du foyer sera important, plus la facture sera salée),
·               de production d'eau chaude sanitaire,
·               de chauffage électrique, au gaz naturel ou par un réseau de chaleur (le fioul, le GPL, le bois et les autres systèmes de chauffage ne sont pas concernés par le dispositif).
A ce jour, les auteurs de la proposition de loi considèrent que seul le chauffage est une nécessité, ce qui implique que les foyers résidant dans le sud de la France consommant peu de chauffage l'hiver, mais la climatisation l'été, risquent d'être pénalisés par le dispositif, car aucun "Volume de base" n'est attribué pour la climatisation.
Les "Volumes de Base" seront calculés à partir d'un volume de référence modulé en fonction :
·               du nombre de membres du ou des foyers fiscaux domiciliés dans le logement,
·               de la zone climatique dans laquelle le logement est situé,
·               de son mode de chauffage.
En trois ans, la réforme devient suffisamment dissuasive pour que les ménages modifient leurs comportements et limitent leur consommation d'énergie au quotidien.
Concrètement, la zone climatique sera déterminée à partir de l'adresse du logement, connue. Le nombre d'occupants sera approximé à partir du nombre de membres du foyer fiscal, dont dispose l'administration fiscale. Les données relatives au mode de chauffage seront collectées grâce à l'introduction, dès 2013, d'une ligne avec des cases à cocher dans les déclarations d'impôts sur le revenu.
Pour les consommations individuelles et le chauffage collectif
Bonus - malus applicable en Euro par MégaWatt / Heure


Bonus dans la limite du VB
Malus entre 100 et 150% du VB
Malus, au-delà de 150% du VB
En 2013
compris entre -10 et 0
compris entre 0 et 3
compris entre 0 et 10
En 2014
compris entre -20 et 0
compris entre 0 et 6
compris entre 0 et 20
A partir de 2015
compris entre -30 et 0
compris entre 0 et 9
compris entre 0 et 30
VB : Volume de base
Soulignons que la proposition de loi prévoit d'attribuer, pour les immeubles collectifs à usage résidentiel pourvus d'un chauffage commun, au titulaire du contrat de fourniture d'énergie servant à son alimentation, des "Volumes de Base" au titre du chauffage. Ces volumes sont calculés à partir d'un volume de référence modulé en fonction de la surface chauffée en commun et de la zone climatique dans laquelle est situé l'immeuble.
Pour les consommations individuelles des consommateurs bénéficiant du tarif social
Pour les ménages modestes, un barème social sera introduit, avec des niveaux de bonus plus importants et des niveaux de malus moindres, les fourchettes fixées permettant même au pouvoir réglementaire de n'appliquer aucun malus.
Bonus - malus applicable en Euro par MégaWatt / Heure


Bonus dans la limite du VB
Malus entre 100 et 150% du VB
Malus, au-delà de 150% du VB
En 2013
compris entre -20 et 0
compris entre -3 et 3
compris entre 0 et 5
En 2014
compris entre -40 et 0
compris entre -6 et 6
compris entre 0 et 10
A partir de 2015
compris entre -60 et 0
compris entre -9 et 9
compris entre 0 et 15
VB : Volume de base
Par ailleurs, il est prévu d'instaurer des mesures visant à lutter contre la précarité énergétique :
·               à court terme :
- en élargissant le champ des bénéficiaires des tarifs sociaux de gaz et d'électricité ;
- en étendant à tous les consommateurs résidents le principe de la trêve hivernale des coupures d'électricité et de gaz ;
·               à long terme :
- en identifiant les ménages modestes ayant besoin d'un accompagnement pour rénover leur logement.
Conséquences pour les locataires
Comme les locataires ne sont pas responsables de la mauvaise isolation de leur logement, la proposition de loi prévoit que lorsque le bonus-malus acquitté par un locataire dépasse un certain plafond (à définir) et que la performance énergétique de son logement est inférieure à un certain seuil (à définir), le locataire pourra déduire du montant du loyer un montant représentatif des surcoûts liés à la mauvaise performance énergétique du logement

TURQUIE: NOUVELLES TAXES - Le litre de rakı à 77 livres... et autres prix en hausse


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En lutte contre le déficit budgétaire, le gouvernement turc vient d'annoncer des taxes supplémentaires sur des produits comme le carburant, l'alcool ou encore les voitures. Explication fournie: le ralentissement de la croissance au second semestre a entrainé des rentrées d'argent moindres que celles anticipées, les recettes venant de privatisations sont en demi-teinte et les dépenses d'infrastructures augmentent. Le gouvernement cherche des solutions afin de satisfaire ses objectifs de réduction du déficit (qui ne doit pas dépasser 1,5% du PIB). Le ministre des Finances, Mehmet Şimşek, a déclaré à l'agence Reuters ce mois-ci qu'il étudiait des mesures correctives pour boucler le budget.
Le gouvernement a donc décidé de faire voter une augmentation de la taxe spéciale sur la consommation (ÖTV). Celle-ci se répercutera sur le prix de la plupart des voitures, atteignant 40% sur certains modèles. La taxe sur l'essence augmente de 15 à 16% et celle sur le diesel de 23%. La taxe sur le vin et le traditionnel rakı subit une hausse de 17%. Les autres types d'alcool sont aussi concernés par ces augmentations. Amateurs de spiritueux, sachez donc que le litre de rakı va désormais avoisiner les 77 livres.
Le ministère du Budget espère ainsi faire entrer dans les caisses de l'Etat près de 9 milliards de livres supplémentaires (soit 3,9 milliards d'euros) cette année.
Tanguy Quidelleur (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 25 septembre 2012

lundi 24 septembre 2012

exposition à LA PENICHE ANAKO


  • Du mercredi 3 au dimanche 28 octobre,
    Exposition HOROVEL. La frontière arméno-turque. Portraits
    de Erhan Arik

    SAMEDI 6 À 19H30, VERNISSAGE!
    ...

Turquie : découvertes de deux statues sans tête datant de l’Antiquité



Info rédaction MAXISCIENCES publiée le 22 septembre 2012
Deux statues romaines, sans tête, ont été découvertes en Turquie, intégrée dans une plate-forme datant de l'âge médiévale. Les antiquités, sont un exemple de matériaux recyclés à l’époque pour réaliser les fondations de modestes constructions.
Des fouilles réalisées sur un site de l’ancienne ville romaine Aphrodisias, en Turquie, ont mis à jour deux impressionnante statue grandeur nature et sans tête datant de l’Antiquité. Selon R.R.R Smith, chercheur à l’Université de New York et directeur des fouilles, une des sculptures remontent à environ à l’an 200 tandis que l’autre a été réalisée en 450.
Mais même si les oeuvres sont décapitées, les archéologues sont parvenus à percer le mystère des deux allégories. La première, vêtue d’un manteau et d’une tunique représente un citoyen éminent. L’homme a été sculpté dans une posture rhétorique : sa main droite esquive un geste laissant à penser qu’il exprime un discours tandis que sa main gauche empoigne des rouleaux de papyrus. "Le sujet était probablement un membre de l'élite locale, il a été représenté dans la posture d'un orateur public" précise à Live Science R.R.R Smith.
La seconde statue, quant à elle porte une toge et des bottes lacées. Elle représente un officier de haut rang impérial, probablement un gouverneur de province. Contrairement à d’autres représentations de ce type, l'homme a été sculpté avec ses mensurations réelles et non selon des dimensions standards. Il arbore ainsi un grand ventre et une large poitrine.
Les sculptures recyclées en fondations

Les corps des vestiges placés perpendiculairement entre eux, ont été retrouvés soutenant une plate-forme datant du Moyen-âge. Selon les chercheurs, la conversion de ces représentations en simple fondation date certainement de l’an 600. "Une étude préliminaire suggère que les statues étaient déjà intégrées dans le support au VIIe siècle" explique R.R.R Smith. Cette période "post-antiquité" représente la première partie de l’époque médiévale.
Durant l’Empire Romain, Aphrodisias, située près d'une carrière de marbre, était réputée pour ses sculptures dont le savoir-faire a prospéré entre l’an 30 avant JC et 600 après JC. Depuis 2008, l’équipe d’archéologues œuvre sur un chantier d’excavation situé sur la "Tetrapylon Street," un boulevard de la ville qui s’étend du sanctuaire de la déesse Aphrodite à un grand temple appelé le Sebasteion. Mais les fouilles réalisées, ont révélé un ensemble d’éléments indicateurs d’un important incendie : colonnes effondrées, verres et mosaïques brisés, fragments de bois brulés…
Toutefois, les ruines d'Aphrodisias étant bien conservées, il est possible que les chercheurs découvrent un jour au hasard dans les décombres les têtes des deux statues. 

Six films français à l’affiche de Filmekimi!




La onzième édition du festival Filmekimi, organisé par la Fondation d’Istanbul pour la culture et les arts (IKSV), commence ce samedi 29 septembre et dure jusqu’au 7 octobre à Istanbul. Les billets sont en vente depuis plus de deux jours et ils partent souvent très vite. Pour nos lecteurs cinéphiles, voici la programmation francophone de l’événement
SUPERSTAR
Date de sortie : 29 août 2012 (1h 52min)
Réalisé: par Xavier Giannoli
Avec Kad Merad, Cécile de France, Louis-Do de Lencquesaing
Genre: Comédie dramatique
Nationalité Français (sous-titré en turc et en anglais)
Salles et horaires : NİŞANTAŞI CITY'S le mercredi 3 octobre à 13h30 / cinéma Atlas le 4 à 16h00 / NİŞANTAŞI CITY'S le dimanche 7 à 19h00
En une phrase: Un anonyme devient soudain célèbre, sans savoir pourquoi.
Lien vers le site du festival
SEYYAR EV (MOBILE HOME)
Date de sortie 
29 août 2012 (1h 35min)
Réalisé par
 François Pirot
Avec: 
Arthur Dupont, Guillaume Gouix, Jean-Paul Bonnaire
Genre
: Comédie, Drame
Nationalité : 
Français, belge (sous-titré en turc et en anglais)
Salles et horaires : NİŞANTAŞI CITY'S le jeudi 4 otobre à 16h00 / Cinéma NİŞANTAŞI CITY'S le vendredi 5 à 13h30 / Cinéma ATLAS le samedi 6 à 11h00
En une phrase : Simon a quitté son travail et son amie en ville pour rentrer dans son village natal où vivent ses parents retraités. Il y retrouve Julien, son copain d'enfance, lequel vit avec son père qui se relève d'une grave maladie.
Un soir, sur un coup de tête, ces deux trentenaires décident de réaliser un rêve d'adolescence : partir à l'aventure sur les routes.
Lien vers le site du festival.
LA VIE D'UNE AUTRE (BAŞKA BİR KADIN)
Date de sortie: 
15 février 2012 (1h 37min)
Réalisé par
 Sylvie Testud
Avec 
Juliette Binoche, Mathieu Kassovitz, Aure Atika
Genre : 
Comédie dramatique, Romance
Nationalité
: Français, belge, luxembourgeois (sous-titré en turc et en anglais)
Salles et horaires : NİŞANTAŞI CITY'S le samedi 29 septembre à 16h00 / Cinéma ATLAS le lundi 1er octobre à 11h00 / Cinéma BEYOGLU le dimanche 7 à 21h30
En une phrase : Marie, 40 ans, se réveille en pensant qu’elle en a 25. Elle a oublié 15 ans de sa vie. Elle se réveille au début d’une histoire d’amour qui en fait se termine. Elle se réveille et elle a quatre jours pour reconquérir l’homme de sa vie.
Lien vers le site du festival.
TOUTES NOS ENVIES (TÜM ARZULARIMIZ)
Date de sortie : 9 novembre 2011 (2h 0min)
Réalisé par Philippe Lioret
Avec : Vincent Lindon, Marie Gillain, Amandine Dewasmes
Genre ; Drame
Nationalité : Français (sous-titré en turc et en anglais)
Salles et horaires : Cinéma Atlas le dimanche 30 septembre à 11h00 / Cinéma BEYOĞLU le vendredi 5 à 21h30 / NİŞANTAŞI CITY'S le samedi 6 à 16h00 / Cinéma BEYOĞLU le dimanche 7 à 11h00
En une phrase: Claire, jeune juge au tribunal de Lyon, rencontre Stéphane, juge chevronné et désenchanté, qu'elle entraîne dans son combat contre le surendettement.
Lien vers le site du festival
AMOUR (AŞK) – Palme d’or du festival de Cannes 2012
Date de sortie 24 octobre 2012 (2h 6min)
Réalisé : par Michael Haneke
Avec Jean-Louis Trintignant, Isabelle Huppert, Emmanuelle Riva
Genre : Drame
Nationalité : Français (sous-titré en turc et en anglais)
Salles et horaires : Cinéma BEYOGLU le vendredi 28 septembre à 19h00 / Cinéma ATLAS le vendredi 28 septembre à 21h30 / Cinéma ATLAS le samedi 29 septembre à 21h30/ Cinéma ATLAS le mardi 2 octobre à 21h30/ NİŞANTAŞI CITY'S le mercredi 3 octobre à 11h00/Cinéma BEYOGLU le jeudi 4 octobre à 16h00
En une phrase: Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elle est paralysée d’un côté. L’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.
Lien vers le site du festival.
CAMILLE REDOUBLE (BAŞTAN AL)
Date de sortie 12 septembre 2012 (2h 0min)
Réalisé par : Noémi Lvovsky
Avec Noémi Lvovsky, Jean-Pierre Léaud, Samir Guesmi, India Hair, Julia Faure
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : Français (sous-titré en turc et en anglais)
Salles et horaires: NİŞANTAŞI CITY'S le dimanche 30 septembre à 11 / NİŞANTAŞI CITY'S le mardi 2 otobre à 13h30 / NİŞANTAŞI CITY'S le samedi 6 octobre à 21h30
En une phrase: Camille a seize ans lorsqu’elle rencontre Eric. Ils s’aiment passionnément et Camille donne naissance à une fille… 25 ans plus tard : Eric quitte Camille pour une femme plus jeune.
Lien vers le site du festival.
Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 24 septembre 2012
A noter: Retrouvez tous les details concernant l’achat des billets dans notre précédent article