Ubifrance organise le 13 décembre au Sénat un colloque sur la Turquie. Un marché encore trop délaissé par les PME françaises.
"Turquie, le marché à plus forte croissance en Europe", c’est le thème du colloque organisé le 13 décembre prochain au Sénat par Ubifrance en partenariat avec Oséo et Invest in Turkey. Des dirigeants d’entreprises installés en Turquie viendront apporter leurs témoignages sur un pays encore mal cerné par les PME hexagonales.
Certes, les exportations françaises vers la Turquie progressent (+7% à 6,7 milliards d’euros en 2011) mais moins vite que celles de l’Allemagne et de l’Italie. Pour Eric Fajole, directeur Ubifrance Turquie, les Français regardent de l’autre côté de la Méditerranée et oublient un peu cette destination. « La Turquie a pourtant un PIB deux fois et demi supérieur au Maroc, Algérie et Tunisie réunis », précise-t-il.
La voie est plus dégagée pour les PME de la grande consommation. Avec l’augmentation du niveau de vie moyen, le consommateur turc se rapproche du client d’Europe occidentale. Signes qui ne trompent pas, des enseignes comme Paul (restauration), Zadig&Voltaire (textile) et Mama Shelter (Hôtel de luxe) viennent de débarquer à Istanbul. Une métropole en plein boom où la nouvelle bourgeoisie turque et les touristes des pays du golfe viennent faire leur shopping.
Pour prospecter, les Français ont un atout : le terrain est assez favorable aux francophones, surtout à Istanbul. « De nombreux décideurs parlent notre langue car ils sont passés par le réseau des écoles françaises en Turquie», explique Eric Fajole. Par ailleurs, il existe un réseau fiable de distributeurs et d’importateurs qui, selon l’assureur crédit Coface, affichent un niveau d’incidents de paiement en dessous de la moyenne mondiale.
Certes, les exportations françaises vers la Turquie progressent (+7% à 6,7 milliards d’euros en 2011) mais moins vite que celles de l’Allemagne et de l’Italie. Pour Eric Fajole, directeur Ubifrance Turquie, les Français regardent de l’autre côté de la Méditerranée et oublient un peu cette destination. « La Turquie a pourtant un PIB deux fois et demi supérieur au Maroc, Algérie et Tunisie réunis », précise-t-il.
Les secteurs-cibles à investir
Dans ce pays à forte croissance (5,4% par an depuis 10 ans), les opportunités ne manquent pas dans les infrastructures (ferroviaire, aéroportuaire…), les énergies renouvelables, les transports, les produits de consommation courante, le luxe et la distribution. Il n’y a guère que l’agroalimentaire qui pose problème en raison de taxes élevées et de contrôles sanitaires laborieux. La pharmacie est également un marché compliqué, la législation locale favorisant le remboursement des médicaments turcs. Il sera aussi difficile de percer dans le bâtiment de second œuvre où les acteurs locaux tiennent le marché. La voie est plus dégagée pour les PME de la grande consommation. Avec l’augmentation du niveau de vie moyen, le consommateur turc se rapproche du client d’Europe occidentale. Signes qui ne trompent pas, des enseignes comme Paul (restauration), Zadig&Voltaire (textile) et Mama Shelter (Hôtel de luxe) viennent de débarquer à Istanbul. Une métropole en plein boom où la nouvelle bourgeoisie turque et les touristes des pays du golfe viennent faire leur shopping.
Pour prospecter, les Français ont un atout : le terrain est assez favorable aux francophones, surtout à Istanbul. « De nombreux décideurs parlent notre langue car ils sont passés par le réseau des écoles françaises en Turquie», explique Eric Fajole. Par ailleurs, il existe un réseau fiable de distributeurs et d’importateurs qui, selon l’assureur crédit Coface, affichent un niveau d’incidents de paiement en dessous de la moyenne mondiale.
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