samedi 5 mai 2012

d’Istanbul à Alger (en cours) par Pascal COLLIN


  •  d’Istanbul à Alger (en cours)
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Les rues sont vides en ce dimanche matin, c’est vrai que Marc s’est levé de bonne heure pour aller faire un tour dans le quartier, histoire de garder la forme et se deconnecter un peu de ses fichiers d’objets disparus. Son petit déjeuner pris au Susam café, il se décide à faire un tour au bureau afin de récuperer le courrier de la veille, en effet hier il était à la boutique d’antiquités avec Atakhan.
Une lettre d’Alger et dont le cachet date d’il y a trois jour, curieux se dit Marc, il ne connaissent personne là-bas et pourtant ce courrier est adressé à leur nom et arrive à l’agence. Il doit s’agir d’une affaire se dit-il en ouvrant l’enveloppe à l’aide de l’ouvre-lettre à manche d’ivoire que le professeur Werner lui a offert pour son aide dans la récupération d’une statuette d’Isis. Il s’assied dans le vieux fauteuil club en cuir usé qui a telement reposé de gens et il commence la lecture:
« Monsieur Marc, Madame Sevim,
Je me permets de vous contacter sur recommandation d’un de mes amis qui a eu vent de vos differents exploits et a eu votre adresse par une connaissance à Istanbul. Je suis d’Alger et je travaille pour une firme d’import-export qui traite avec un armateur turc. Depuis plusieurs mois nous avons des départs de contenairs chaque semaine à destination d’Istanbul. Or la police est venue il y a une semaine pour contrôler l’un de ses contenairs, elle soupçonne un trafic d’antiquités. On nous a posé beaucoup de questions sur la société cliente et epluché les differents documents, déclarations et bons de transport. Rien d’anormal n’a été découvert mais nous sommes vexés des soupçons qui pèsent sur notre société et nous nous sentont surveillés, moi-même de temps en temps je ressens cette drôle sensation d’être suivie. Cette situation est pesante pour les employés et n’est pas propice à nos affaires, le passage des policiers n’étant pas passé inaperçu dans le complexe d’affaires. Nous sollicitons votre aide discrète afin de nous aider à enlever tout doute sur l’integrité de notre société et s’il devait y avoir un trafic à notre insu, de resoudre cette affaire.
Merci de me contacter rapidement si vous votre réponse est positive
Amina Massi
Alger 006707745446 »
Marc est dubitatif, cette affaire semble interressante et le fait que cette femme aie confiance en leur capacités penchent pour une réponse affirmative, mais à Alger c’est different qu’ici à Istanbul, ils ne connaissent personne là-bas, pas de contacts. Mais en ce moment ils n’ont rien en cours ici, ni à Paris, alors pourquoi pas une nouvelle aventure?
« bonjour Sevim, un ptit café? » dit Marc au telephone
« bonjour Marc, volontiers »
« nous avons eu du courrier à l’agence, une lettre d’Ager »
« tu connais quelqu’un là-bas? »
« non, c’est une femme qui demande notre aide, peut-être une affaire de trafic d’ojets anciens »
« attend-moi, prépare du café, j’arrive » dit Sevim en raccrochant.
Le café turc est devenu la spécialité de Marc, son ami Atakhan lui en a appris le secrêt,
Il ne faut pas longtemps pour qu’il entende le scooter de Sevim et ses pas dans l’escalier.
« humm, quel bel arôme » dit-elle en entrant dans le bureau en refermant la porte.
« tu as fait vite pour venir, tu devrais être plus prudente »
« il n’ y a pas beaucoup de circulation aujourd’hui, pas de bouchons, alors montre-moi cette lettre » dit Sevim en s’insallant dans le vieux fauteuil en cuir.
« la voilà » dit-il en servant le café.
Sevim se met à lire à haute voix le texte en s’arrêtant deux fois pour prendre une gorgée de café. A la fin de la lecture ses seuls mots sont:
« allons-y, on nous attend! »
L’avion a décollé, ils n’avaient pas eu trop de mal à trouver deux billets en cette saison, Sevim s’est endormie et Marc lit un bouquin qu’il a trouvé la veille chez son libraire préferé à Istanbul. A la librairie De Pera il a souvent trouvé les livres qui l’aident à garder un pied dans son pays natal, de même que les guides touristiques qui leur serviront par la suite.
« Alger était la ville de bord de mer qui apportait tous les bonheurs liés à la Méditerranée. On se baignait de Mars-Avril à Octobre. Le port d’Alger permettait la venue de paquebots, cargos de tous genres et l’activité portuaire était très importante. La vie, tout autour du port était très active et c’était un plaisir de consommer la « kémia » dans un café arrosée d’une anisette !
La ville, avec ses grandes avenues : rue Michelet, rue d’Isly que nous arpentions ( pour se faire voir) . De très beaux magasins, cafés (Milk-bar, Otomatic) étaient les quartiers généraux de nombreux étudiants.
En effet de nombreuses facultés, grandes écoles ont formé l’élite des savants français. Beaucoup de circulation dans le centre ville avec voitures, trolleys.
Les quartiers périphériques, Hussein-Dey, Belcourt, Kouba, Hydra, El-Biar, Saint-Eugène, Bab-el-Oued ceinturaient la ville. Il était facile aussi de rejoindre tous les petits villages agricoles qui s’étendaient dans les plaines Algéroises. On pouvait aussi rejoindre l’Atlas Tellien avec des stations de ski pour les amateurs de poudreuse.
La Kabylie avec ses douars, sa population était un trésor à découvrir.
Pour ceux qui aimaient les grands espaces et ce fut mon cas, la découverte du Sahara, son immensité, ses trésors archéologiques, ses peintures ses fresques et aussi l’hospitalité touareg. » (Extrait du livre Souvenirs d’Alger: Pierre Brulliard) , voilà qui donne à Marc un avant-goût de leur arrivée à destination.

vendredi 4 mai 2012

EXPOSITION GOYA AU MUSEE DE PERA


Jusqu’au 29 juillet, le musée Pera accueille une rétrospective des œuvres de Francisco de Goya, peintre et graveur espagnol né en 1746 et mort en 1828. La collection regroupe à la fois des peintures à l’huile et des gravures. Au total, ce sont 230 œuvres qui témoignent de la période turbulente que traversaient l’Europe et l’Espagne à cette époque
Une gravure représentant les massacres lors de la guerre d'Espagne par Goya (photo MA)
Charles Baudelaire qualifiait Goya d’artiste à la fois merveilleux et effrayant. Il a su, au fil de ses œuvres, se faire le témoin de l’Espagne dans laquelle il vivait. Il a été nommé peintre de la Cour en 1799 et a, dans ce cadre là, fait le portrait de Charles IV et de Marie-Louise de Bourbon-Parme, que l’on peut voir à cette exposition au musée Pera. D’autres portraits sont présentés : celui de son ami Martin Zapater, de son frère Camilo de Goya ou encore du matador Pedro Romero. Francisco de Goya était en effet un amateur de tauromachie, interdite en 1784 par le roi Charles III. Il en a fait une série de gravures intitulée "Tauromaquia". D’autres thèmes de société sont abordés par le peintre, la prostitution par exemple. Les maisons closes avaient été fermées en Espagne pour des raisons à la fois religieuses et sanitaires. Ce qui n’a fait que déplacer le problème de la prostitution dans les rues. Goya a voulu montrer cela à travers une série de gravures.
Le peintre employait beaucoup la critique et la satire dans ses travaux, ce que l’on retrouve facilement dans quelques unes des séries présentées à cette exposition. S’inspirant des caricatures italiennes, Goya a regroupé quelques gravures dans une série intitulée "Caprichos" qui porte un regard satirique sur la société espagnole de la fin du 18ème siècle, et plus précisément sur la noblesse et le clergé. Goya s’en prend aussi à la religion, qu’il voit comme un fardeau dont il faut se débarasser. Il a dédié une grande partie de ses gravures à critiquer l’Eglise et l’Inquisition. Autre thème qui provoque sa critique : l’éducation. Dans la série "Histoire d’ânes", il s’en prend aux professeurs et à leurs méthodes basées sur la sanction physique. On peut également retrouver une série sur les mariages de complaisance, sujet qui faisait l’objet de critiques de la part de quelques auteurs à cette époque. Goya fait également partie de ses artistes qui ont été touchés par la guerre d’indépendance de l’Espagne (1808-1814). Il avait été commissionné par le Capitaine-Général Palafox pour dépeindre l’état de la ville de Zaragoza après le siège. Goya a représenté des scènes de guerre mais a aussi fait des gravures montrant les conséquences de celle-ci et a apporté une réflexion critique sur ces évènements.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 2 mai 2012
Parallèlement à l’exposition " Goya, témoin de son temps ", le musée Pera propose des projections de films sur la vie et le travail de l’artiste.
Retrouvez le programme en détail en cliquant ici.
Musée Pera - Meşrutiyet Cad. N°65 - Tepebaşı - Beyoğlu - Istanbul
Pour voir davantage de photos de l'exposition, regardez Le diaporama sur le site du journal www.lepetitjournal.com/istanbul 

CONCOURS LITTERAIRE OUVERT AUX TURCS FRANCOPHONES


Pour ce troisième concours littéraire de l’année, c’est une jeune femme turque de 30 ans, née à Yalova et qui à l’âge de 7 ans part vivre en France avec sa famille, pour y poursuivre ses études qui remporte le premier prix. L’intitulé du concours « Racontez en une vingtaine de lignes un(e) professeur(e) qui vous a marqué(e) durant votre scolarité. » a touché Cécile Sinem Giray, a réveillé ses souvenirs, et elle a su en quelques lignes nous faire partager sa tendresse et son respect infini pour son " Oya öğretmen" qu’elle n’a jamais oubliée. N’en disons pas plus, et découvrez le texte de notre lauréate, qui gagne un coffret cadeau de la marque EASYBOX d’une valeur de 150LT

J'ai toujours eu de bonnes relations avec mes professeurs car j'étais une élève studieuse et mature. C'est peut-être pour cette raison que tous mes enseignants m'ont marquée. Ou, était-ce le fait d'être une enfant d'immigré qui rendait si importantes mes relations avec chacun de mes professeurs ?
Une séparation douloureuse m'attendait déjà à l'âge de 7 ans, lorsque je quittais Istanbul avec mes parents pour aller vivre en France. Il fallait dire au revoir à "Oya öğretmen", ma maîtresse de CP, celle qui m'avait appris à lire et à écrire. Je me souviens encore des larmes qu'elle versait alors que ma mère lui expliquait que nous devions rejoindre mon père qui travaillait sur les chantiers marseillais. Je pensais que c'était mon départ qui la faisait pleurer mais, avec le temps, j'ai compris qu'au fond elle était inquiète pour mon avenir. En effet, à cette époque, un chef de famille qui partait travailler en Europe en tant qu'ouvrier avait rarement les moyens économiques et socio-culturels permettant à ses enfants de faire de longues études. Elle se doutait des difficultés qui m'attendaient. "Oya öğretmen" avait en partie raison.
Cependant, dès mon arrivée en France, je fus accueillie et encadrée par des enseignants qui ont fait le nécessaire pour que je puisse suivre les cours, de la même manière que les autres élèves. Chacun d'entre eux m'a vu évoluer. Alors que je ne comprenais pas un seul mot de ce que disait mon premier professeur, le dernier s'étonnait en apprenant que le français n'était pas ma langue maternelle.
Ce texte est une occasion pour moi de remercier chacun d'entre eux. Merci de m'avoir encouragée et félicitée pour mes réussites. Merci à "Oya öğretmen" de m'avoir fait comprendre que, quel que soit le contexte et les conditions, je devais réussir dans mes études et projets.
PS: Oya öğretmen, j'ai obtenu mon diplôme de Master en négociation internationale avec mention bien, j'espère que tu es fière de moi.
Meriem Draman (www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 4 mai 2012
Pour le prochain concours dont le thème est le suivant " Racontez en une vingtaine de lignes le dernier lieu de vacances en Turquie qui vous a le plus marqué ", l'heureux(se) gagnant(e) du concours littéraire se verra remettre un coffret cadeau de la marque Easybox.
Envoyez vos écrits à istanbul@lepetitjournal.com istanbul@lepetitjournal.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. avant le 15 juin 2012.
Le concours est ouvert à tous les Turcs francophones.

jeudi 3 mai 2012

2 NOUVEAUX LIVRES

Deux nouvelles parutions en Turc disponibles chez KUTURATEK KITABEVI


  •       

LIRE LE MAGAZINE "AUJOURD'HUI LA TURQUIE" en ligne


  • "Herkesten Önce" Avant tout le monde... Lisez le numéro de mai 2012 du journal Aujourd'hui la Turquie, ainsi que ses suppléments avant tout le monde en utilisant les liens ci-dessous pour ALT_85 et ses suppléments.
    http://www.bizimavrupa.net/ALT_85C.pdf

S&P ramène à "stable" la perspective de la note BB de la Turquie


S&P ramène à "stable" la perspective de la note BB de la Turquie

TURQUIE NEWS jeudi 3 mai 2012, par Hakan
[Reuters] - Standard & Poor’s a annoncé mardi avoir abaissé la perspective de la note souveraine BB de la Turquie à "stable" contre "positive" jusqu’à présent, arguant de l’augmentation des risques sur sa capacité à honorer ses engagements en raison de l’ampleur de sa dette et de la faiblesse de la demande extérieure.
Les exportations turques ont reculé de 2,9% sur un an en avril à 11,41 milliards de dollars selon les statistiques publiées mardi, mais elles affichent encore une hausse de 5,9% sur les quatre premiers mois de l’année.
"Une demande extérieure moins dynamique et la dégradation des termes des échanges ont, de notre point de vue, rendu plus difficile le rééquilibrage économique et accru les risques pesant sur la capacité de la Turquie à honorer ses engagements au vu de l’ampleur de sa dette extérieure et de la dépendance du budget de l’Etat aux impôts indirects", explique l’agence de notation dans un communiqué.
S&P estime que les besoins de financements extérieurs d’Ankara atteindront 142% des recettes des comptes courants cette année, l’un des plus hauts niveaux de l’ensemble des Etats souverains notés.
"Cette forte dépendance à l’épargne extérieure expose la Turquie à des chocs, qu’ils soient domestiques - par exemple si la forte croissance du crédit intérieur observée récemment devait se traduire à l’avenir par des créances douteuses - ou extérieurs, si la hausse de l’aversion au risque devaient détourner les investisseurs et les banques étrangères et déboucher sur des sorties nettes de capitaux étrangers", poursuit l’agence.
Ce dernier phénomène pourrait se traduire par une dépréciation de la livre turque, une accélération de l’inflation - déjà élevée - et une hausse des coûts de financement de l’Etat.
Le déficit des comptes courants turcs a atteint 10% du PIB en 2011 mais devrait revenir à 8% cette année.
La livre turque cédait 0,3% face au dollar après l’annonce de S&P dans des volumes réduits par le 1er-Mai. (Sujata Rao et Carolyn Cohn, Marc Angrand pour le service français)

Conseils d'avocat sur l'acquisition de la nationalité turque


Notre rubrique juridique " question à un expert "continue, avec une petite nouveauté à partir du mois de mai ; ce n’est plus un cabinet d’avocats dans son ensemble qui s’exprime, mais un avocat spécialiste dans tel ou tel domaine juridique. Ce mois-ci, pour répondre à la question de Selma concernant l'acquisition de la nationalité turque, c’est l’Avocat Adnan Üçcan que nous avons choisi pour le faire
Voici la question de Selma : Je suis fille unique de mère française et de père turc, mes parents ont divorcé, il y a plusieurs années et ma mère n’a pas acquis la nationalité turque durant sa vie commune avec mon père.
Actuellement elle souhaite venir vivre en Turquie auprès de moi, et il serait plus facile si elle avait la nationalité turque. A-t-elle le droit de la demander, une possibilité de l’acquérir ?

La réponse d'Adnan Üçcan dans son cabinet (photo personnelle) : Vu la question, la loi sur la nationalité (article 10-11-15 et 16) et le règlement (article 15) définissent les conditions d'obtention de la nationalité turque concernant la mamam de Selma.
Vu la loi, comme la nationalité n’a pas été acquise pendant le mariage, sous certaines conditions prévues par le règlement il sera possible de faire une demande si les conditions prévues sont toutes remplies.
Le mariage avec un citoyen turc ne permet pas d'obtenir automatiquement la nationalité turque. Cependant, si un étranger souhaite acquérir la nationalité par mariage, il doit être marié depuis trois ans au moins avec un citoyen turc, mener une vie commune et poursuivre son mariage.
Article 15 – (1) L’étranger voulant opter la nationalité turque, peut l’acquérir par décision du ministère si les conditions ci-dessous sont remplies :
• être majeur et capable de discernement,
• justifier avoir résidé de manière permanente et régulière au regard du droit pendant 5 ans en Turquie
• Avoir l'intention de rester vivre en Turquie. L'étranger doit prouver par son comportement, son intention de rester en investissant dans une propriété foncière, dans un fonds de commerce, en transférant le centre de ses affaires commerciales en Turquie, un revenu fixe, par mariage, par requête familiale, avoir un proche père, mère, soeur ou frère ou un enfant, ou avoir complété ses études en Turquie,
Ne pas avoir de maladie,
• Le demandeur doit être de bonnes vie et mœurs et ne pas avoir de mauvais comportements contraires aux valeurs sociales.
• Le demandeur doit justifier d'une connaissance suffisante, selon sa condition sociale de la langue turque
• Avoir un travail suffisant pour subvenir aux besoins des membres de familles dont il est responsable,
• Ne pas être condamné pour atteintes à l'ordre public ou à la sécurité nationale
Vu le récit de la requérante, “Je suis née et j’ai grandi à Castel-Naudary en France. A partir de 8 ans, j’ai étudié à l’école et au lycée Pierre Loti à Istanbul jusqu’à la fin de ma troisième, à cette époque ma maman était institutrice à l’école primaire.” je suppose qu’elle détient la nationalité turque, comme le père est turc et la maman a vécu et travaillé en Turquie, il sera possible de faire la demande. Mais le Ministère détient l’appréciation souveraine concernant la requête en la matière.
Adnan ÜÇCAN (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 3 mai 2012
Adnan ÜÇCAN, Avocat, fondateur du cabinet Insidecounsels, est avocat au barreau d’Istanbul. Il est titulaire d’une Licence de droit de l’Université Robert Schuman de Strasbourg, en outre d’une maitrise de droit de l’Université Galatarasay d’Istanbul, d’une bourse de mérite du Gouvernement français et d’un Master de droit International de Commerce de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Après avoir exercé pendant des années dans des cabinets, il a fondé son propre cabinet de droit et sa société de conseil en affaires internationales. Travaille avec les sociétés européennes et élabore des négociations d’affaires dans les pays de l’Afrique et du moyen Orient. En outre il est avocat traducteur assermenté, avocat de médecins et des hôpitaux en Turquie.
Informations pratiques : Adnan ÜÇCAN - Cabinet Insidecounsels
Kağıthane Caddesi N° 141/4 Çağlayan - Istanbul
Tel : +90 (212) 233 38 38
Fax : +90 (212) 233 38 19
E-mail : adnan@insidecounsels.com  Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

PRIX DE L'UNESCO POUR UN LYCEEN TURC


A l’occasion des 40 ans de la Convention pour la protection du patrimoine mondial, l’UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture) a organisé un concours de photographies à destination des jeunes. Le concours avait pour titre "Vivre avec le patrimoine mondial". Et c’est un jeune turc qui a remporté la première place. Enes Altunok a 17 ans, il est lycéen à Altınyıldız (province de Nevşehir) et s’est naturellement inspiré des sites de la Cappadoce pour ses photographies.
L’anniversaire de la Convention pour la protection du patrimoine mondial sera marqué par une conférence organisée du 14 au 16 mai à Roros en Norvège. Les thèmes du patrimoine mondial et du développement durable seront abordés, ainsi que l’importance du rôle des communautés locales.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 3 mai 2012
La photo du vainqueur Enes Altunok

mercredi 2 mai 2012

PRINTEMPS DES ARTISTES A SAINTE PULCHERIE (Istanbul)


Cette année, le 6ème rendez-vous du "Printemps des Artistes" met à l'honneur le thème de la diversité comme un hommage à cette ville monde qu'est Istanbul Quel plus beau lieu de diversité que cette ville qui célèbre au quotidien la différence !
Ici chacun a sa place. Ses habitants empruntent des parcours qui traversent et mêlent indifféremment les siècles, les légendes et les chocs culturels. Istanbul fascine le visiteur par son dynamisme, son bouillonnement et sa générosité.
Aujourd'hui sept artistes connus ou émergents, ont accepté de mettre en image et en forme ce monde pluriel et d'exprimer leur diversité parmi lesquels : Taner Alakus, miniaturiste turc, Yasemin Aslan Bakiri, sculpteur turque spécialisée en pâte de verre, Sophie Cohen, peintre française, Selçuk Derinoz, sclupteur turc travaillant le cuivre, Peter Deiter, photographe canadien, Diana Page, peintre sud africaine, Canan Unal, peintre turque
Ce rendez-vous culturel d´Istanbul Accueil a aussi un but caritatif au profit de l´Hôpital de Lapé. Merci à tous de soutenir ce but honorable par votre participation.
L'équipe organisatrice (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 2 mai 2012
Réservez ces dates dans vos agendas ! Un rendez-vous à ne pas manquer : Vernissage Vendredi 11 mai 2012 18h30
L'exposition sera ouverte tous les jours de 10 à 18 heures du samedi 12 au samedi 19 mai. Fermée le dimanche 13 mai.
Exceptionnellement le jeudi 17 mai jusqu'à 22 heures, ouverture nocturne animée par Stéphanie Westdal, chanteuse canadienne de soul, rock et blues.

CONCERT HIP HOP A ANKARA LE 19 MAI


TOUR CYCLISTE DE TURQUIE: fin


Cyclisme - Tour Turquie :Gabrovski s'impose

La huitième et dernière étape (121 km) du Tour de Turquie est revenue à Theo Bos. Le Néerlandais s'est imposé au sprint. Mais c'est bien le Bulgare Ivaïlo Gabrovski (Konya-Torku Seker Spor) qui a remporté la 48e édition de l'épreuve. Il devance au classement général le Kazakh Alexandr Dyachenko et le Bulgare Danail Petrov.

GÜLDESTE le 11 MAI à la maison d"Europe et d'Orient

Un concert à ne pas manquer à la MEO le 11 mai: James SERRE (Neyzen), Hacer TORUK (chant) et Arash MOHAFEZ (tanbut et santur)


mardi 1 mai 2012

FESTIVAL INTERNATIONAL DE MARIONNETTES A ISTANBUL




Thématique

                                           
Enfants
Date de debut 2012.05.03
Date de fin 2012.05.13
Intro Festival International de Marionnettes d’Istanbul du 3 au 13 mai en collaboration avec l'Institut Français d'Istanbul.
Description Festival International de Marionnettes d’Istanbul du 3 au 13 mai en collaboration avec l'Institut Français d'Istanbul. Un programme riche en découvertes qui plaira aux enfants !
Contact
Adresse ?ehit Muhtar Mah.Taksim Akarcas? Sokak No: 4 Beyo?lu ?stanbul Turkey
Lien http://www.kuklaistanbul.org/en/

VENTE RECORD POUR UNE PEINTURE D'ISTANBUL


3.2 millions de pounds (soit 9.2 millions de TL), c’est le prix auquel s’est vendu le tableau "Vue de Constantinople" du peintre russe Ivan Aivazovsky. Et c’est un prix jamais égalé pour une peinture orientaliste du 19ème siècle. La vente aux enchères s’est réalisée dans le cadre de la Semaine turque et islamique organisée par la salle des ventes Sotheby's à Londres. Estimé au départ à la moitié de ce prix, le tableau a été acquis par un acheteur anonyme au téléphone. Cette peinture à l’huile représentant une vue du Bosphore au soleil couchant a été réalisée en 1856 par Ivan Aivazovsky. Il était venu une première fois à Constantinople en 1845 dans le cadre de ses fonctions de peintre officiel de l’Amirauté de Russie.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 1er mai 2012

SANLIURFA: richesse et charme d'une ville aux portes du moyen-orient


Şanlıurfa se situe à l’est de la Turquie, non loin de la frontière syrienne. La ville est connue pour son patrimoine historique et religieux, ainsi que pour ses spécialités culinaires comme le Urfa Kebab ou le Çığ Köfte. Mais Şanlıurfa est aussi une ville où il fait bon flâner, que ce soit sur les bords du lac aux poissons, dans les cours des mosquées ou dans les allées du bazar. Une ville qui promet un fort dépaysement, surtout si l’on vient d’Istanbul
Şanlıurfa est d’abord connue pour son patrimoine historique et religieux. Selon la tradition, c’est dans cette ville que serait né le prophète Abraham. Le roi assyrien de l’époque (Nemrod) avait fait un rêve lui montrant qu’un prophète à naître dans l’année viendrait détruire son trône. Pour conjurer le sort, le roi fit assassiner toutes les femmes enceintes du royaume. La mère d’Abraham réussit à y échapper en se réfugiant dans une grotte où elle donna naissance à son fils et l’éleva à l’abri du roi pendant quelques années. Mais plus tard, Abraham fût condamné par Nemrod pour sa croyance en un dieu unique. Jeté sur le bûcher, le prophète fut sauvé des flammes par Dieu qui transforma le feu en eau et les bûches en poissons. Aujourd’hui cette croyance perdure avec la grotte d’Abraham, lieu de prière et de pèlerinage pour les croyants mais aussi avec le lac aux poissons ("balıklı gölü"), un bassin rempli de carpes.
Balikli gölu (photo MA)
Symboles du sauvetage d’Abraham, ces poissons sont sacrés et la légende veut que celui qui les tue ou les mange devienne aveugle. Les poissons sont aujourd’hui choyés par les promeneurs qui achètent des petits sachets de nourriture aux vendeurs qui bordent le bassin.
Il y a comme un air de Moyen-Orient qui flotte à Şanlıurfa. Beaucoup des hommes portent le keffieh et le sarouel. Les femmes, quant à elles, recouvrent leur tête d’un beau foulard violet aux broderies argentées que l’on retrouve sur tous les étals de marché. En se promenant dans les allées du bazar ou en surplombant la ville depuis la forteresse, on se croirait presque en Syrie, qui n’est d’ailleurs pas très loin (une cinquantaine de kilomètres). Malgré le fait que la ville soit touristique, le bazar a gardé son charme authentique et le paysage n’est encore pas trop dénaturé par les infrastructures modernes. Les habitants sont extrêmement chaleureux et accueillants. En se promenant avec un appareil photo à la main, on est très souvent abordé par des "Hello. Photo ?" de la part d’enfants (et aussi de moins jeunes) qui veulent être pris en photo. Certains donnent leur adresse pour recevoir le cliché, mais la plupart veulent juste poser devant l’objectif l’espace de quelques secondes. Bien sûr le traditionnel çay turc est gentiment proposé à chaque coin de rue, et parfois plus : un repas de fiançailles, une soirée entre étudiants qui se finit en danses kurdes, chants et musique…
La région alentour est elle aussi pleine de charme. Plaines, montagnes et petits villages isolés offrent de beaux paysages et un moyen de se ressourcer loin de l’agitation des grandes villes. L’hiver on peut faire du ski sur les hauteurs alors qu’en été des activités nautiques sont proposées, notamment sur le barrage Atatürk. Réalisé en 1992 ce barrage est un des plus grands du monde et est au cœur du projet GAP qui vise à irriguer les plaines de la région. A quelques dizaines de kilomètres de Şanlıurfa, on peut aussi rejoindre le mont Nemrut et ses célèbres statues (vestiges de l’époque du roi Antochios) ou alors le village d’Halfeti au bord d’un grand barrage au bleu éclatant.
Une région en Turquie très dépaysante. A découvrir !
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 1er mai 2012
Nous conseillons à tous les lecteurs du petitjournal.com l’hébergement à l’hôtel Dedeman, voir Bon Plan à la Une actuellement.
Regardez et écoutez le diaporama sur le site (www.lepetitjournal.com/istanbulpour vous transporter quelques minutes dans cette belle région :

lundi 30 avril 2012

l'énigme du train Paris Istanbul par Pascal COLLIN


  • l’énigme du train Paris Istanbul

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Il est 7h25, Marc attend Sevim dans leur bureau de la rue Cihangir Yokusu N°9 , leur quartier général, ils ont choisit ce quartier pour la superbe vue sur le Bosphore, ici débuta leur nouvelle collaboration, et en plus ils ne sont pas très loin d’Atakhan et de sa famille, ils se rencontrent souvent.
Le café est prêt, Sevim aime le café qui vient juste de sortir des grains, l’arôme…Elle ne devrait plus tarder, il ont rendez-vous à 11 heures avec le Directeur de la société qui gère le mytique train Paris Istanbul. Celui ci les a contacté concernant l’étrange mésaventure d’un voyageur fortuné. Il avait entendu parlé de notre première affaire et voulait confier cette affaire à des gens de confiance. Il était consterné au téléphone cela avait l’air urgent.
Ca y est Sevim arrive, il entend le bruit caractéristique de son scooter en bas de la rue et l’arrêt du moteur. La porte d’entrée de l’immeuble claque en se refermant et les talons de ses chaussures résonnent sur les marches en bois, jamais elle ne prend l’ascenseur, pour garder la forme, et la forme, elle l’a…
« bonjour Sevim,un petit café » sachant qu’elle avait déjà senti l’odeur depuis l’escalier.
« bonjour Marc, oui avec plaisir, alors comment tu vas depuis la semaine dernière? »
« plutôt bien, je continue à mettre à jour les données des objets volés ou disparus dans le fichier international, hier j’ai donné un coup de main à Atakhan pour livrer une armoire en chêne, et toi? » .....

La suite sur le blog de Pascal COLLIN:  collinp.unblog.fr  
 ou sur sa page Facebook

L'IFEA: institut Français d'Etudes Anatoliennes

Situé à Istanbul cet institut organise des séminaires, des colloques et conférences,des expositions. Le programme sur leur site, voir ci-dessous



Institut Français d'Études Anatoliennes
Palais de France


Nur-i Ziya Sokak, 10 P.K.54

TR-34433

Beyoglu - Istanbul

TURQUIE  
Lien http://www.ifea-istanbul.net/index.php?

TITI ROBIN LE 2 MAI AU CABARET SAUVAGE


Thierry Titi Robin / Les Rives
Mercredi 2 mai à 20h30 au Cabaret Sauvage
Avec Sinan Celik (kaval), Murad Ali (Sarangi), Mehdi Nassouli (gumbri, voix), Francis Varis (accordéon), Ze Luis Nascimento (percussions)

Cabaret Sauvage
Parc de la Villette, 211 av. jean jaurès 75019
Tarif : 19,80 euros en prévente - 20 euros sur place
http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Jazz-TITI-ROBIN---LES-RIVES--CSM02.htm
www.thierrytitirobin.com
http://www.cabaretsauvage.com/informations.php

cherche libraire

Pascal COLLIN cherche un libraire: pour le contacter:  collinp.unblog.fr

quel libraire serait prêt à évaluer mon livre?

Mission économique TURQUIE - Octobre 2012

Mission économique TURQUIE - Octobre 2012

Une mission économique est organisée du 11 au 14 octobre en Turquie

La TURQUIE sur le podium ! 2ème croissance mondiale en 2011 : 

Avec une croissance de près de 11.6% au 1er trimestre et de 
8.8% au 2nd trimestre de 2011 elle devient la 
2ème croissance mondiale après la Chine 
16ème puissance économique 
mondiale et 5ème économie émergente 
dans le monde 
15ème importateur et 20ème 
exportateur mondial ; 
92,2% des investissements provenant de l’UE ; 
13ème partenaire économique de la France 
Une position géographique stratégique : - une plateforme de réexpédition donnant un accès facile aux 1.5 milliards de consommateurs d’Europe, d’Eurasie, Moyen orient, et d’Afrique du Nord - A seulement 3h de vol de Lyon 
Un taux de croissance annuel moyen du PIB réel prévu à 6,7% par l’OCDE sur la période 2011-2017 soit la plus forte croissance économique de tous les pays de l’OCDE 
Une main d’oeuvre qualifiée et motivée; 
1er producteur européen de téléviseurs, de bus, d’engrais chimiques et second producteur mondial de verre plat 
Un vaste marché intérieur (30millions d’utilisateurs d’internet et de téléphones portables) 

Au programme: 
des rencontres d'affaires BtoB , des rencontres avec les institutionnels et les organisations patronales et l'agence turque de soutient a l'investissement

Prospectez un marché prometteur pour acquérir des parts de marché

Programme éligible aux soutiens COFACE et UBIFRANCE 

mail : contact@cezayirexport.com 
Tel : 00903124474340