jeudi 6 novembre 2014

Les biscuits BN et Delacre tombent dans l’escarcelle du turc Yildiz

 4 novembre 2014

Posted by Acturca in Economy / EconomieTurkey / Turquie
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Les Echos (France) no. 21807, mardi 4 novembre 2014, p. 17
Entreprise & Marchés
Marie-Josée Cougard & Anne Drif
PAI et Blackstone vendent United Biscuits pour plus de 2,55 milliards d’euros. Les BN, Delacre, Verkade, McVities, Penguin et autres vont rejoindre les chocolats Godiva… et passer sous pavillon turc. Les fonds d’investissement PAI et Blackstone viennent en effet de boucler la vente du leader britannique United Biscuits (UB) à Yildiz, le plus gros groupe agroalimentaire de Turquie, pour plus de 2 milliards de livres sterling (2,55 milliards d’euros), soit plus de dix fois l’Ebitda. PAI et Blackstone avaient acheté United Biscuits en 2006 pour un montant de 2 milliards d’euros (un périmètre qui comprenait à l’époque les biscuits salés revendus en 2012). Une première tentative de cession globale pour 2,5 milliards de livres avait auparavant échoué avec le chinois Bright Food en 2010.
C’est donc le turc qui l’emporte cette fois face à des géants du secteur, très offensifs dans le processus de vente : l’américain Kellogg’s, l’italien Ferrero, le fonds chinois Hony et le fonds des enseignants de l’Ontario, qui a acheté Burton’s Biscuit en 2013.
Avec 44 usines en Turquie et 9 à l’étranger, Yildiz est néanmoins méconnu du public français. Le groupe turc n’en est pourtant pas à sa première acquisition en Europe occidentale. Il est le propriétaire des chocolats Godiva depuis décembre 2007, via sa filiale Ulker, qui fabrique des biscuits et des produits chocolatés. Il réalise un chiffre d’affaires équivalant à 12,5 milliards d’euros, auquel va s’ajouter celui d’United Biscuits (1,5 milliard d’euros) au terme de l’acquisition. La nouvelle entité, qui s’inscrit au troisième rang mondial des biscuitiers, détiendra 71 usines dans le monde.
En achetant United Biscuits, Yildiz met la main sur un très gros portefeuille de marques de biscuits, qui génère pas moins de 1,2 milliard de livres de chiffre d’affaires par an. A côté des emblématiques BN, nés à Nantes en 1896, et d’autres marques connues des consommateurs français comme Delacre, il acquiert Jacob’s, Jacob’s Cream Crackers, Twiglets, Mini Cheddars et Carr’s au Royaume-Uni et Sultana en Europe continentale.
Marques « complémentaires »
Pour le patron de Yildiz, Murat Ulker, les marques de UB sont « complémentaires » de celles de son groupe. « Nous voulons faire croître United Biscuits pour le transformer en un acteur mondial au sein de Yildiz. Cela en renforçant sa position au Royaume-Uni, où notre groupe ne jouissait jusqu’à présent que d’une position mineure. Nous allons continuer d’investir au Royaume-Uni et en Europe continentale » , a précisé Murat Ulker. Celui-ci pense pouvoir faire croître le chiffre d’affaires d’United Biscuits de 16 % par an jusqu’en 2017. La croissance du premier biscuitier britannique s’est située il est vrai entre 19 % et 20 % depuis 2010. Et pour poursuivre sur la route de la croissance, Murat Ulker table sur l’ouverture de nouveaux marchés.
Avec United Biscuits, numéro un du secteur outre-Manche, Yildiz fait une entrée remarquée sur le marché britannique, où il était quasiment inexistant. Le groupe turc est en revanche bien implanté en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord. Ainsi qu’en Chine et au Japon. C’est justement la zone cible de croissance d’United Biscuits depuis quelques années. Le groupe britannique réalise déjà 20 % de son chiffre d’affaires hors d’Europe.

message de l'institut kurde de Paris

De Sindjar à Kobané

 
Chers Amis,
L’écrivain et philosophe français Bernard-Henri LEVY, que vous connaissez tous par les média et pour sa défense de la cause kurde, nous fait l’amitié d’organiser une représentation spéciale de sa dernière pièce de théâtre « Hôtel Europe » au profit de l’Institut kurde.
Cette pièce évoque la guerre de Bosnie, qui n’est pas sans rappeler les guerres qui déchirent actuellement l’Irak et la Syrie.
Nous avons convenu d’organiser cette représentation spéciale un dimanche après-midi, en l’occurrence le dimanche 9 novembre à 15h30 afin de faciliter la participation du plus grand nombre, y compris et surtout des lycéens et des étudiants.

La représentation sera suivie d’un débat sur le thème :

De Sindjar à Kobané

que doivent faire les démocraties occidentales pour soutenir la résistance kurde
contre les djihadistes du DAECH

entre Bernard-Henri LEVY
qui a récemment publiée deux articles remarqués sur le sujet
et Kendal NEZAN
président de l’Institut kurde de Paris
Le débat permettra aussi à l’audience d’intervenir pour enrichir la nécessaire réflexion collective qui doit guider nos actions futures en faveur du peuple kurde.
Cet événement exceptionnel aura lieu :
Dimanche 9 novembre 2014 à 15h30
Au Théâtre de l’Atelier

1 Place Charles Dullin, 75018 Paris
Métro : Anvers ou Abbesses

Participation aux frais : 20€
A régler à l’avance à l’Institut par envoi de chèque ou à la réception de l’Institut
Comptant sur votre participation et celle de vos amis,

Je vous prie de croire à l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Kendal NEZAN
 
http://www.institutkurde.org/activites_culturelles/images/l-399.jpg
Institut kurde de Paris

106, rue La Fayette, F-75010 Paris
M° Poissonnière - Gare du Nord - Gare de l’Est
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