samedi 6 avril 2013

Une sculpture humaine extraordinaire découverte en Turquie


Une sculpture humaine colossale est l'un des derniers trésors culturels exhumés par l'équipe internationale du projet archéologique Tayinat (TAP).Ce chantier de fouilles se trouve en Turquie du sud-est.
La tête et le torse de la figure humaine, intacte juste au-dessus de sa taille, mesurent environ 1,5 mètres de hauteur, ce qui suggère une longueur totale du corps de 3,5 à 4 mètres.
La base semi-circulaire d'une large colonne, richement décorée d'un côté, a également été découverte.
Ces deux pièces proviennent d'une porte monumentale d'un complexe qui donnait accès à la citadelle supérieure de Kunulua, capitale du royaume néo-hittite de Patina (1000-738 avant JC).

"Ces sculptures de Tayinat nouvellement découvertes sont le produit d'une tradition sculpturale néo-hittite," a déclaré le professeur Tim Harrison, directeur du projet Tayinat et professeur d'archéologie du Proche-Orient au Département des civilisations du Proche et Moyen Orient à l'Université de Toronto, "cela donne un aperçu vivant du caractère novateur et sophistiqué des cultures de l'âge de fer qui ont émergé dans la Méditerranée orientale après l'effondrement des grandes puissances impériales de l'Age du Bronze à la fin du IIe millénaire."

La tête et le torse de la figure humaine, intacte au-dessus de sa taille, fait environ 1,5 mètres de hauteur, ce qui suggère une longueur totale du corps de 3,5 à quatre mètres.
Le visage du personnage est barbu, avec des yeux magnifiquement incrustés en pierre blanche et noire. Ses cheveux sont coiffés en une série de boucles complexes alignées en rangées linéaires.
Les deux bras sont tendus vers l'avant à partir du coude, chacun avec deux bracelets ornés de têtes de lion. La main droite du personnage tient une lance, et dans sa gauche se trouve un épi de blé.
Un pectoral en forme de croissant orne sa poitrine.

Une longue inscription hiéroglyphique en louvite, sculptée en relief sur son dos, enregistre les campagnes et les réalisations de Suppiluliuma, probablement le même roi qui a fait face à une attaque néo-assyrienne de Salmanasar III dans le cadre d'une coalition syro-hittite en 858 avant JC.

La deuxième sculpture concerne une grande base semi-circulaire d'une colonne, d'environ un mètre de hauteur et de 90 centimètres de diamètre, couchée sur le côté près de la figure humaine.
Un taureau ailé est gravé sur le front de la colonne et il est flanqué d'un sphinx sur sa gauche.
Le côté droit de la colonne est plat et sans décor, ce qui indique qu'elle devait être à l'origine contre un mur.

"Les deux pièces semblent avoir été enterrées rituellement sous la surface pavée en pierres du passage central à travers la porte du complexe de Tayinat" a déclaré Harrison.

Le complexe aurait fourni une approche cérémoniale monumentale à la citadelle supérieure de la ville royale.
Tayinat, un grand monticule à basse altitude, est situé à 35 kilomètres à l'est d'Antakya (ancienne Antioche) le long de la route Antakya-Alep.

La présence de statues colossales humaines, souvent à cheval sur des lions ou des sphinx, dans les passages des citadelle des villes royales néo-hittites de l'âge du fer syro-anatolien est une tradition de l'âge du bronze hittite.

Le complexe de la porte de Tayinat semble avoir été détruit à la suite de la conquête assyrienne de la région en 738 avant J.-C.

Ces sculptures monumentales brisées et mises à terre concernent également un lion magnifiquement sculpté qui avait été découvert l'an dernier ainsi que des stelae (dalles de pierre ou piliers utilisés à des fins commémoratives) portant des inscriptions hiéroglyphique louvites.

Toutes ces découvertes donnent l'image d'un ancien complexe néo-hittite qui aurait pu faire face à une passerelle.

TAP est un projet international, impliquant des chercheurs provenant d'une dizaine de pays, de plus de 20 universités et instituts de recherche, en étroite collaboration avec le ministère de la Culture de la Turquie.

Source:

Istanbul 14 avril: concert au grand bazar


Le pianiste turc Tuluyhan Uğurlu donnera un concert dans la plus grande rue du Grand Bazar d’Istanbul, la Kalpakçılar Caddesi, le 14 avril prochain à 16h. Ce concert s’inscrit dans le cadre du projet "Du Grand Bazar à Grand Central", résultat d’une initiative conjointe des Associations turques américaines et de l’Association des artisans du Grand Bazar.
Un mois après le concert d’Istanbul, le 14 mai, le pianiste se produira dans l’enceinte de la Grand Central Station de New York. Le Hall Vanderbilt sera, pour l’occasion, aménagé aux couleurs de la Turquie. De 7h à 22h, le compositeur d’“Istanbul, a world Capital" se produira à intervalles réguliers dans cet espace réservé à la promotion de la Turquie.
Pour les 550 ans du Grand Bazar, en 2011, Tuluyhan Uğurlu, connu pour sa musique inspirée d’Istanbul et de l’histoire turque, s’était déjà produit dans ces allées mythiques qui accueillent 300.000 visiteurs chaque jour. Des tulipes orneront cette fois les travées, construites sous le Sultan Mehmet II, pour illustrer le thème du concert stambouliote : le printemps.
Aurélie Darblade (http:/www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 21 mars 2013
Vous pouvez dès à présent réserver vos places sur Biletix ou directement au Grand Bazar 

Yunus Emre'nin bilinmeyen 17 şiiri ortaya çıktı


Yunus Emre'nin, daha önce yayınlanmamış 17 şiiri bulundu.03 Nisan 2013 Çarşamba 18:08

Yunus Emrenin bilinmeyen 17 şiiri ortaya çıktı
Ahi Evran Üniversitesi Fen Edebiyat Fakültesi Türk Dili ve Edebiyatı Öğretim Üyesi Prof. Dr. Mehmet Fatih Köksal, yaklaşık bir yıl önce İstanbul'da bir sahaftan eski kitapları alırken, el yazması birkaç kitap da satın aldığını söyledi.
Kırşehir'e geldiğinde yaptığı incelemede, kitaplardan birinin Yunus Emre Divanı olduğunu gördüğünü ifade eden Köksal, şiirleri incelemeye aldığını dile getirdi.
Lisans öğrenciliğinden bu yana Yunus Emre hayranı olduğunu ve onun üzerine araştırmalar yaptığını, dikkatli bir inceleme ve karşılaştırmalar yaptığında, 17 şiirin daha önce yayınlanmadığını gördüğünü vurgulayan Köksal, şöyle konuştu:
”Kitaptaki şiirleri okurken bazılarının Yunus Emre Divanı'nda bulunmadığını fark ettim. Yunus Emre Divanı'nı baştan sona birkaç kere okumuş birisi olarak şiirler bana yabancı geldi. Yunus Emre ile ilgili Cumhuriyet’ten önce ve sonra yazılmış kitaplarla karşılaştırdığımda 17 şiirin Yunus Emre divanlarının hiç birinde bulunmadığını gördüm.
El yazması Yunus Emre Divanı kitabının kâğıt, cilt ve yazı incelemesinde 17. yüzyıla ait olduğunu tespit ettim. Şiirler gerçekten orijinal, güzel şiirler. Yunus Emre'nin dilini, üslubunu bilen, Yunus'u tanıyanlara bir ikisini okuyunca tereddüt kalmaz.
Bende hiç bir tereddüt hâsıl olmadı. Dil, üslup tamamen Yunus Emre. Diğer şiirlerinden hiç de geri kalmaz. 17 şiirin 13. yüzyıldan buyana bulunmamış olması ve yeni tespit edilmiş olmasının önemli olduğunu düşünüyorum.''
Kitapta 200'ün üzerinde şiir olduğunu aktaran Köksal, Anadolu'da, Yunus Emre ve diğer şairlerin daha bulunmamış birçok şiir ve eserinin olabileceğini tahmin ettiğini kaydetti

vendredi 5 avril 2013

Kosova'da Türk Caz Haftası


Etkinlik, 'Kerem Görsev Chamber Jazz' dörtlüsünün konseriyle başladı.03 Nisan 2013 Çarşamba 08:00

Kosovada Türk Caz Haftası
Türkiye'nin Priştine Büyükelçiliği tarafından organize edilen ve Priştine Ulusal Tiyatrosu'nda yapılan açılış gecesine, ev sahibi Türkiye Büyükelçisi Songül Ozan , ABD Büyükeçisi Enn Jackboson, Kültür Bakanı Memli Krasniçi, Kamu Yönetimi Bakanı Mahir Yağcılar, Kosova Meclis Başkan Yardımcısı Enis Kervan, TİKA Kosova Koordinatörü Adem Urfa, Kosova ile Türkiye kurum ve kuruluşlarının temsilcileri ve 700 yakın davetli katıldı.
Konserden önce söz alan Türkiye'nin Kosova Büyükelçisi Songül Ozan, geçen yıl düzenlenen 1. Türk Caz Haftası'nın büyük ilgi görmesi üzerine aldıkları önemli teşvik ve destekle Türk Caz Haftası'nın ikincisini düzenlemeyi kararlaştırdıklarını söyledi.
Ozan'ın ardından söz alan Kosova Kültür Bakanı Memli Krasniçi, böyle önemli konserde bulunmaktan mutluluk duyduğunu belirterek, Türk Caz Haftası'nın Kosova'da düzenleyen Türkiye Büyükelçiliğine teşekkür etti.
Krasniçi, Kültür Bakanlığı olarak bu etkinliği desteklediklerini ve Kültür Bakanlığı'nın Türkiye ile olan kültürel işbirliğinin bundan sonra da devam edeceğini belirtti.
Yoğun ilgilinin olduğu açılış konserinde piyanoda Kerem Görsev, çelloda Sedef Erçetin , kontrbasta Kağan Yıldız ile davulda Ferit Odman dinleyicilere müzik ziyafeti çekti.
Yaklaşık iki saat süren konserde Kerem Görsev'in kendi besteleri çalındı. 'Kerem Görsev Chamber Jazz' dörtlüsünün sergilediği performans dinleyiciler tarafından ayakta alkışlandı.
3 Nisan Çarşamba günü 'Maden Öktem Ersönmez' ve 4 Nisan Perşembe günü caz bestelerinin bilgisayar ve elektronik altyapılarla hazırlanmış düzenlemelerini, beşliye konuk olan müzisyenlerle sahneye taşıdığı "Cereyanlı" isimli projede Alp Ersönmez, caz vokalisti Elif Çağlar ile Oda Tiyatrosu'nda caz severlerle buluşacak. 'Selen Gülün Quintet' 5 Nisan Cuma akşamı Şeşi 21 konser salonunda sahne alacak.
2. Türk Caz Haftası'nın kapanışı 6 Nisanda Burhan Öçal 'Oriental Ensemble' konseriyle Ulusal Tiyatro'da gerçekleştirilecek.

VISITES CONJUGALES - Les prisons turques aménagent des chambres spéciales


Suite à l’entrée en vigueur, le 31 mars dernier, d’une loi autorisant les prisonniers à recevoir des visites conjugales, les administrations des geôles turques amènagent des chambres spéciales. Le Hürriyet Daily News présentait hier comme exemple les quatre nouvelles chambres de la prison de Muʂ (dans l’est), qui abrite 620 détenus.
Spacieuse et confortable, chaque chambre est équipée d’un lit, canapé, armoire, télévision et réfrigérateur, ainsi que d’une salle de bain privative. En récompense d’un comportement jugé irréprochable dans le centre de détention, les prisonniers auront le droit de passer la nuit avec leur conjoint(e) et/ou en compagnie de leurs enfants, une fois tous les trois mois. Ce privilège ne concerne pas ceux qui sont détenus pour activités terroristes.
Selon les statistiques du ministère de la Justice, 50.000 des 120.000 personnes détenues en Turquie sont mariées.

Truva gerçek mi efsane mi?


İlyada Destanı'nda geçen Truvalılar'ın gerçekte yaşamadığı iddia ediliyor03 Nisan 2013 Çarşamba 18:15

Truva gerçek mi efsane mi?

Popüler tarih dergisi Derin Tarih'in nisan sayısında, İyonyalı ozan Homeros'un İlyada Destanı'nda geçen Truvalıların gerçekte yaşamadığı iddialarına yer verildi.
Mustafa Armağan'ın genel yayın yönetmeni olduğu Derin Tarih'in nisan sayısı okurla buluştu.
Dergide yer alan Halid Kandemir imzalı ''Truva Savaşı gerçekte oldu mu?'' başlıklı yazıda,Truva Savaşı ve Truvalılara yönelik araştırmalar masaya yatırıldı.
Truvalıların gerçekte yaşamadığı görüşü, Tubingen Üniversitesi Öğretim üyesi Prof. Dr. Frank Kolb'un şu sözleriyle desteklendi: ''Tarihte Truvalılar diye bir halk yok. İlyada'daki Truvalıların adları, Ae-neas ve Paris gibi Balkan isimlerinin oluşturduğu birkaç istisna dışında hep Yunanca'dır.
TRUVALI ETNİK KİMLİĞİ BULUNMUYOR
Bir Truvalı etnik kimliği bulunmamaktadır ve ne Yunanlılar ne de Anadolu halkı tarihi anlatırken, Truvalılar diye bir halkın varlığından söz etmektedir.
Truva diye bir bölgeden yalnızcaTruva efsanesinde bahsedilir. İlyada'nın şairi tarafından Truva'da yaşadıkları tasvir edilen diğer kabileler aslında bu bölgede hiç yaşamamışlar.
Lelegler, Pelasglar, Dryopes gibi kavimler ya da Larissa, Thebe, İlyosta ve Atina gibi yer adları Yunanistan'dadır. Bu yerler, özellikle Aşil'in toprakları olan Achaia Phtihiosis civarındaki Aeolia bölgesi civarındadır.
AŞİL'İN HİKAYESİ ETKİLİ OLABİLİR
Muhtemelen Truvalıların Aşil'in Akalılarca bozguna uğratıldığı savaş efsanesi, Aeolia Yunanlıları tarafından M.Ö. 11 ila 9. yüzyıllar arasında bir dönemde, Kuzeybatı Asya topraklarına taşındı. Bu kişiler, hikayeyi Hisarlık Tepesi'nde yer alan eski kalıntılara uydurarak, bu bölgede İlion'u kurdular ve onu civarındaki çevreye eklemlediler.
İşte bu sözlü gelenek, Homeros'un İlyada'sına kadar giden yolu açmış oldu.''
Arkeoloji ve Sanat Dergisi Yayın yönetmeni Nezih Başgelen ise Çanakkale'de Truva'ya yönelik kazı çalışmaları yapan Alman arkeolog Heinrich Schliemann'ın bulgularının bilimsellikten uzak olduğunu savunuyor. Dergideki yazıda, Truvalıların yaşayıp yaşamadığına ilişkin karar okuyuculara bırakıldı.

10 bonnes adresses à Karaköy


Le Petit journal inaugure aujourd’hui une série de “cartes de quartier” sur lesquelles nous vous proposerons, pour chaque quartier, nos 10 adresses préférées parmi les innombrables bars, cafés et restaurants d’Istanbul. Premier arrêt à Karaköy…
L’entrée du pont de Galata divise Karaköy en deux mondes. Initialement connu pour ses pièces détachées et équipements de pêche, Karaköy est en pleine mutation depuis quelques années. Cette zone commerciale a vu s’installer de nombreux cafés et galeries d’art qui changent le visage du quartier. Une dualité qui laisse encore à Karaköy une authenticité agréable à découvrir.
Cliquez sur le lien du journal puis une fois sur le site sur l’image ci-dessous pour faire apparaître la carte dans Google Maps. Ensuite, il suffit de cliquer sur les points colorés pour lire notre commentaire et l’adresse de l’endroit sélectionné !
Aurélie Darblade (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 5 avril 2013

jeudi 4 avril 2013

ISTANBUL, HIER ET AUJOURD’HUI – La place de Beyazıt


Nouveau voyage dans le temps, quelque part entre Constantinople et Istanbul. Chantal et Jacques Périn nous emmènent sur la place de Beyazıt… et vous proposent une nouvelle photo mystère !
La place de Beyazıt (hier)
Située dans le centre historique d’Istanbul, la place de Beyazıt délimite au Sud et à l’Ouest le quartier éponyme encadré au Nord par la Mosquée de Soliman le Magnifique et à l’Est par le Grand Bazar.
C’est l’une des plus anciennes places de la cité située à l’emplacement du forum de Théodose (379-395).
Très tôt, ce lieu suscite l’intérêt du Sultan Mehmet Fatih, qui y fait construire son premier palais.
Très rapidement délaissé au profit du Topkapı Sarayı construit à l’emplacement de l’ancienne acropole de Byzance, le “vieux sérail” accueille désormais les veuves et les anciennes concubines des sultans qui viennent y finir leurs jours, éloignées du harem.
Photographes Sebah et Joaillier (circa 1890)
En 1828, le Sultan Mahmud II ordonne la construction d’une tour de guet faisant le pendant de la Tour de Galata et destinée à prévenir les incendies.
C’est à l’architecte ottoman Sarkis Balyan que cette mission est confiée.
Lentement abandonnés, les bâtiments du vieux sérail changent d’affectation et, en 1866, le Sultan Abdulaziz commande à l’architecte français J. Bourgeois, la construction de bâtiments destinés à abriter le Quartier Général du Ministère de la Guerre.
Face à cet ensemble s’élève l’imposante mosquée impériale que le Sultan Beyazıt II fit construire en 1506 et dont le dôme de 17 mètres de diamètre culmine à 44 mètres au dessus de la place.
Elle est le magnifique vestige d’un immense complexe, exceptionnel survivant des bâtiments détruits dans l’énorme incendie de 1953.
La place de Beyazıt (aujourd’hui)
Les temps changent, les affectations aussi et le Ministère de la Guerre fait place à l’Université d’Istanbul.
Réparties sur cinq campus, les 17 facultés offrent un riche choix d’orientations allant de la médecine à la littérature et de l’économie aux sciences vétérinaires…
Photo J.P. (2012)
Campus principal, Beyazıt se distingue par sa monumentale et emblématique porte décorée de calligraphies or sur fond vert ouvrant sur un verdoyant jardin dans lequel on peut encore apercevoir quelques ruines datant de l’époque romaine.
Située maintenant dans l’enceinte du campus de l’université, la Tour de Beyazıt –Serasker Kulesi comme on l’a également baptisée – offre une vue imprenable sur la ville.
Elle sert aujourd’hui d’indicateur météorologique grâce à un dispositif lumineux qui change de couleur pour indiquer le temps du lendemain.
Fermée au public depuis de nombreuses années, une réouverture prochaine est prévue qui permettra aux visiteurs de profiter de la vue circulaire qu’offrent les 12 fenêtres de l’étage de guet et de bénéficier d’un panorama unique sur la ville.
Jacques et Chantal Périn (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 2 avril 2013
LA PHOTO DE LA SEMAINE - Connaissez-vous bien votre ville?
Chaque semaine, désormais, nos auteurs vous proposent un petit jeu: deviner dans quel lieu la "photo de la semaine" a été prise.
Regardez la photo de droite: De quelle église s’agit-il ?
Pour voir cet objet offert par les encres Stephens, inventées par le chimiste londonien M. Stephen, il suffit de se rendre à la poste principale du quartier de Sirkeci
Construit en 1909 par l'architecte Vedat Tek, le bâtiment présente l’originalité d’un mélange de style ottoman et d'influences occidentales. A l’intérieur, arches et céramiques surplombent d’immenses comptoirs d’époque et un très rare et exceptionnel meuble-écritoire encore en service.
Fixé sur le mur à droite de l’entrée, ce thermomètre indique depuis un siècle la température ambiante tant en degrés centigrade qu’en fahrenheit.
Au delà de sa fonction utilitaire première, il confirme la présence et l’influence commerciale croissantes des nations occidentales dans l’empire ottoman du début du XXème siècle.
Retrouvez ici notre interview des auteurs de cette chronique et leur dernier article consacré à l’Aqueduc de Valens. Jacques Périn et sa femme Chantal ont aussi créé un site en hommage à la Turquie: Turquieaimée

La Porte des Enfers découverte en Turquie


Une "porte de l'enfer" a émergé des ruines dans le sud-ouest de la Turquie, d'après des archéologues italiens.

Reconstruction numérique de la Porte de Pluton. Francesco D'Andria

Connue sous le nom de Porte de Pluton (Ploutonion en grec, en latin plutonium), la grotte était désignée comme le portail de l'enfer dans la mythologie gréco-romaine.

Des sources historiques sur le site de l'ancienne ville phrygienne de Hiérapolis, aujourd'hui appelée Pamukkale, décrivent l'ouverture comme remplie de vapeurs méphitiques mortelles.

"Cet espace est plein d'une vapeur si dense que l'on voit à peine le sol. Tout animal qui passe à l'intérieur meurt instantanément", écrit le géographe grec Strabon (64/63 avant JC à 24 après JC environ). "J'y ai mis des moineaux et ils ont immédiatement cessé de respirer et ils sont tombés", a-t-il ajouté.

Annoncée ce mois-ci lors d'une conférence sur l'archéologie italienne à Istanbul, en Turquie, la découverte a été faite par une équipe dirigée par Francesco D'Andria, professeur d'archéologie classique à l'Université de Salento.

D'Andria a mené de nombreuses recherches archéologiques sur le site du patrimoine mondial de Hiérapolis. Il y a deux ans, il déclarait avoir trouvé la tombe de Saint Philippe, l'un des 12 apôtres de Jésus-Christ.

Fondée vers 190 avant J.-C. par Eumène II, roi de Pergame (197 BC-159 BC), Hierapolis passe sous l'autorité de Rome en 133 avant JC

La cité hellénistique grandit dans une ville romaine florissante, avec des temples, un théâtre et des eaux thermales sacrées populaires. "Nous avons trouvé le plutonium en reconstruisant la voie d'une source thermale. En effet, les sources de Pamukkale , qui produisent les fameuses terrasses en travertin blanc proviennent de cette grotte," explique D'Andria.

Avec de nombreuses structures abandonnées et cassées, peut-être à cause de tremblements de terre, le site a révélé encore plus de ruines après avoir été été fouillé.

Vue d'ensemble du site.

Les archéologues ont trouvé des demi-colonnes ioniques et, au-dessus d'elles, une inscription avec une dédicace aux divinités du monde souterrain: Pluton et Koré.

D'Andria a également trouvé les restes d'un temple, d'une piscine et d'une série de marches placées au-dessus de la grotte. Tout cela correspondant aux descriptions du site dans les sources antiques: "Les gens pouvaient regarder les rites sacrés de ces marches, mais ils ne pouvaient pas accéder à la zone près de l'ouverture. Seuls les prêtres pouvaient se tenir devant le portail".

Selon l'archéologue, il y avait une sorte d'organisation touristique sur le site. Des petits oiseaux étaient donnés aux pèlerins afin de tester les effets mortels de la grotte, tandis que des prêtres hallucinés sacrifiaient des taureaux à Pluton. La cérémonie comprenait l'entrée des animaux dans la grotte, ce qui entraînait leur mort.

«Nous avons pu constater les propriétés létales de la grotte lors des fouilles. Plusieurs oiseaux sont morts alors qu'ils tentaient de se rapprocher de l'ouverture chaude, tués sur le coup par les fumées de dioxyde de carbone », a dit D'Andria.

Seuls les eunuques de Cybèle, une ancienne déesse de la fertilité, pouvaient entrer par la porte de l'enfer sans aucun dommage apparent. "Ils retiennent leur souffle autant qu'ils le peuvent", écrit Strabon, ajoutant que leur immunité pouvait provenir de leur "providence divine" ou de "certaines forces physiques qui sont des antidotes contre la vapeur."

Selon D'Andria, le site était une destination célèbre pour les rites d'incubation. Les pèlerins prenaient l'eau dans la piscine près du temple, ne dormaient pas trop loin de la grotte et recevaient des visions et des prophéties, dans une sorte d'oracle. En effet, les vapeurs provenant des profondeurs de la nappe phréatique souterraine d'Hierapolis donnait des hallucinations.

"C'est une découverte exceptionnelle, car elle confirme et précise les informations que nous avons à partir des sources littéraires antiques et historiques", explique Alister Filippini, chercheur en histoire romaine à l'Université de Palerme, en Italie, et de Cologne, en Allemagne.

Entièrement fonctionnel jusqu'au 4ème siècle après JC, et parfois visité au cours des deux siècles suivants, le site représentait "un lieu de pèlerinage important pour les derniers intellectuels païens de l'Antiquité tardive", selon Filippini.

Au cours du 6ème siècle après JC, le plutonium a été détruit par les chrétiens. Les tremblements de terre peuvent avoir alors achevé sa destruction.

D'Andria et son équipe travaillent actuellement sur la reconstruction numérique du site.


Source:

Derniers articles sur la Turquie:

le choeur des civilisations d'Antioche: une magnifique initiative


CHŒUR DES CIVILISATIONS D’ANTIOCHE – Harmonie interconfessionnelle

Des prêtres, des imams, des rabbins, des retraités, des étudiants… qui interprètent ensemble un répertoire multiculturel en hébreu, italien, arabe, latin ou arménien : c’est le pari réussi du Chœur des civilisations d’Antakya, ou Antioche, grande ville de Turquie à la frontière syrienne. Les artistes sont en tournée et passent par Istanbul samedi.
Certains ferment les yeux, les mains croisées ou le long de leur toge blanche. Certains ont à peine 20 ans quand d’autres pourraient bien être leurs grands-parents. Ils se sourient, sourient à la salle. Leur plaisir d’être là est communicatif.
Ces 120 chanteurs, tous amateurs, sont nés à Antakya, sur les rives de l’Oronte, à quelques kilomètres de la frontière syrienne. Ibrahim Cemal, 67 ans, juif, est l’un des doyens du chœur, qu’il a rejoint le premier jour. “Tous mes amis m’ont d’abord demandé comment je pouvais chanter autre chose que des chants religieux juifs, et si c’était permis. Mais dans toutes ces chansons, nous chantons le même Dieu, avec autant de cœur, et cela ne me pose aucun problème”, assure-t-il.
Le logo du choeur des civilisations d'Antioche
Au tout début, en 2007, ils étaient 75 : 15 juifs, 15 musulmans sunnites, 15 alévis, 15 chrétiens orthodoxes et 15 catholiques. Chaque groupe chantait ses chants et les autres écoutaient. Jusqu’à ce qu’ils réalisent, très vite, qu’ils pouvaient chanter côte à côte, tous ensemble, en dépit des préjugés, en défi aux préjugés. “Il y a des gens très pieux qui considèrent que je ne devrais pas chanter entre un prêtre et un rabbin, et qui ne veulent pas voir ça. Mais notre communion suffit à réfuter tous leurs arguments”, renchérit Ahmet Gürbüz, un imam de 59 ans.
“Nous ne tomberons pas dans le piège”
Préjugés mis à part, l’existence même de ce chœur multiconfessionnel, unique en Turquie, intrigue. “L’imam Ahmet Gürbüz, par exemple, est mon voisin de palier. Cela n’a jamais posé de problème et franchement, à Antakya, ce n’est pas quelque chose auquel on pense”, s’étonne Renita Horoz, une jeune Arménienne orthodoxe. “Mais c’est vrai que je ne porte jamais ma croix aussi tranquillement qu’à Antakya. Ailleurs, cela peut créer des ennuis alors qu’à Antakya, tout le monde sait que je suis arménienne et je n’ai jamais eu de soucis à cause de ça”, ajoute la jeune femme.
Yılmaz Özfırat, le chef de chœur, n’est pas originaire d’Antakya. Il y vit depuis son mariage, admire sa diversité ethnico-religieuse – certes bien fade en comparaison de ce qu’elle fut jadis – et médit de tous ceux qui tentent de monter les communautés les unes contre les autres, en Turquie et en Syrie.
“Depuis l’époque ottomane, nos racines sont les mêmes, nous sommes les enfants d’une même culture”, affirme-t-il. “Certains essayent d’attiser les tensions interconfessionnelles en Syrie, et d’autres espèrent réussir la même chose à Antakya. Mais ils n’y arriveront pas, nous ne tomberons pas dans ce piège.”
Choeur des civilisations d'Antioche by Anne Andlauer
Un concert à Gaza, à Alep ?
Ces six dernières années, la chorale a donné plus de 200 concerts en Turquie. Elle s’est déplacée en Europe, a chanté à Paris, Berlin ou Athènes, au Parlement européen, au siège des Nations Unies et plus récemment, en novembre, devant le Congrès américain. Yılmaz Özfırat a d’autres plans en tête, encore plus ambitieux : “Nous voulons donner un concert à Gaza, devant des Israéliens et des Palestiniens. Ce serait une façon de dire ‘Regardez, si nous y arrivons, vous pouvez y arriver aussi.’ C’est simple: nous voulons chanter dans tous les coins du monde où il y a des divisions.”
Lors d'un concert à Bursa (photo AA)
L’an dernier, le chœur des civilisations d’Antakya figurait sur la liste des 231 nominés pour le prix Nobel de la paix, finalement attribué à l’Union européenne. Mais la plus belle des récompenses, soupire Yılmaz Özfırat, serait de pouvoir chanter pour leurs voisins syriens, à Damas, Homs ou Alep. Et ce, le plus tôt possible.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 4 avril 2013
En savoir plus sur le site internet du chœur
Concert le 6 avril à 20h à l’église Sainte-Irène (enceinte du Palais de Topkapı). Invitations à retirer au stand de la préfecture de Hatay à Feshane.

TAKSIM: les travaux avancent, inexorablement !


Les travaux vont bon train place Taksim, et on commence à deviner quel sera son nouveau visage. Comparaison en photos à cinq mois d’intervalle…
Depuis début novembre 2012, ouvriers et machines travaillent d’arrache pied afin d’achever la construction du tunnel souterrain censé transformer Taksim en une place entièrement piétonne. Ce tunnel doit mesurer 400 mètres de long dans le sens Tarlabaşı-Harbiye et 320 mètres dans le sens inverse.
Entre la circulation partiellement fermée et donc très compliquée, et la pression créée par les nombreux opposants au projet, il faut faire vite. En février dernier, les travaux ont été brièvement interrompus suite à la découverte de vestiges ottomans sous l’asphalte. Pourtant, il semblerait que l’objectif d’achever la construction du tunnel avant fin juillet soit maintenu.
En attendant, le paysage du quartier se transforme peu à peu, changeant ainsi le visage de la ville…

les photos, aux mêmes endroits, il y a cinq mois…sur le site: http://www.lepetitjournal.com/istanbul

Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 4 avril 2013

mercredi 3 avril 2013

‘Juvenile Delinquency’ in films


ISTANBUL - Hürriyet Daily News

The Crime and Punishment Film Festival calls for film submissions that were made after Jan 1, 2012.
The Crime and Punishment Film Festival calls for film submissions that were made after Jan 1, 2012.
The 3rd International Crime and Punishment Film Festival, organized by Istanbul University Faculty of Law, will be held between Sept. 13 and 19 in Istanbul.

The festival is expected to receive a great deal of attention from film-makers, movie fans, academicians and university students. It also aims to create an artistic and social awareness about the relationship between justice-society and justice-individual. The Festival will give the audience an opportunity to see movies that focus on social change and justice process.

This year, the main theme of the festival will be the fundamental and crucial issue of “Juvenile Delinquency.” There will be a festival section and an international symposium focused solely on the causes of juvenile delinquency, the judicial measures taken concerning these kids, and the problems of the safeguards and protection systems for the children.

In addition to the extensive film program, there will be two international competitions: “Golden Scales International Feature Film Competition” and “Golden Scales International Short Film Competition.” Some of the sections in the festival program include “Crime Stories,” ‘’Justice and Society” and “The Scales of Justice.” Films that were made after Jan. 1, 2012 can be submitted to the festival until July 15.

Feature films of related to festival general theme; crime, punishment, justice, will be eligible for the International Feature Film Competition and the director of the best film will be granted with the Golden Scales Award and $20.000 money prize.

Short Films will be eligible for the International Short Film Competition and the director of the best short film will be granted with the Golden Scales Award’ and $6,000 money prize.

Les JO à Istanbul, une “catastrophe” annoncée ?


Rien n’est encore décidé mais si le Comité international olympique choisit Istanbul pour accueillir les JO de l’été 2020, les conséquences pour la ville et ses habitants seront “catastrophiques”, soutient Miloon Kothari, ancien rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à un logement décent.
Lors d'une conférence organisée par la Chambre des architectes d'Istanbul, et rapportée par le quotidien en ligne Bianet, Miloon Kothari a pointé du doigt les multiples projets dits de “transformation urbaine” en cours à Istanbul. “Dans toutes les villes qui accueillent de grands événements sportifs (JO, coupe du monde etc.), on observe systématiquement des effets négatifs. (…) Si la transformation urbaine a déjà commencé dans ces villes, c’est-à-dire si les quartiers pauvres sont déjà déplacés pour une raison ou une autre vers l’extérieur de la ville, les Jeux olympiques servent de prétexte supplémentaire au processus”, affirme-t-il, citant les exemples de Sulukule, Fener-Balat ou Tarlabaşı, en contrebas de la place Taksim.
Miloon Kothari, qui juge la transformation urbaine d’Istanbul plus rapide encore que celle des mégapoles chinoises, n’hésite pas à espérer que “la Turquie ne gagnera pas les Jeux”.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 2 avril 2013

SAMEDI 6 AVRIL à CREIL: journée tsigane, manouche, gitane, yéniche !!

Bonjour,
Manouches, Tsiganes, Gitans, Yéniches ... qui sont-ils? comment vivent-ils? Une journée de rencontres, d'échanges, de musiques des pays d'Europe, de poésie leur est consacrée le samedi 6 avril à la MCA de Creil
Tract joint pour diffusion dans vos réseaux
Merci
Cordialement,
Jean-Pierre Mouveaux
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Hagia Haralambos Church restored into arts center


İZMİR - Anatolia News Agency
The church has been restored and now serves as a culture-arts center. AA photo
The church has been restored and now serves as a culture-arts center. AA photo
The Hagia Haralambos Church, which had been neglected in İzmir’s town of Çeşme for many years, has recently been restored and reopened as a cultural center.

The church, which was built in 1832 as a Greek Orthodox place of worship, was restored by a Çeşme Municipality initiative with the support of the Province Special Directorate.

The historic structure was renovated at a cost of 2 million Turkish Liras and transformed into an important place in the town’s artistic life.

Çeşme Mayor Faik Tütüncüoğlu said that the nearly ruined structure drew great interest after its reopening as a culture and arts center, and that applications for 2013 exhibitions were almost full.

Nigar Uluerer hayatını kaybetti


Muğla Bodrum'da yaşayan ünlü Türk Sanat Müziği Sanatçısı hayatını kaybetti.03 Nisan 2013 Çarşamba 09:17

Nigar Uluerer hayatını kaybetti
Bodrum Ortaket beldesinde yaşayan ünlü sanatçı Niga Uluerer geçtiğimiz ay solunum yetmezliği sebebiyle hastaneye kaldırılmıştı.
87 yaşındaki Uluerer, 1 Mart'ta kaldırıldığı Bodrum Devlet hastanesindeki yaşam mücadelesini saat 02.30 sıralarında kaybetti.
Sanatçının cenazesinin Bodrum'da toprağa verileceği öğrenildi.
 

ISTANBUL:8ème FESTIVAL DE LA TULIPE


 Plus de 14 millions de fleurs plantées à travers la villePour fêter l'arrivée des beaux jours, les parcs et squares de la ville ont revêtu depuis lundi leurs habits colorés : du 1er au 30 avril, la municipalité d'Istanbul met à l'honneur la fleur nationale, la tulipe. À cette occasion, plusieurs événements et un concours photo sont organisés
Chaque année, la municipalité d'Istanbul met les bouchées doubles pour fêter la tulipe. Ce mois-ci, pas moins de 14,4 millions de tulipes ont été plantées à travers la ville, de 270 espèces différentes. En comparaison, 12 millions de bulbes de 104 variétés avaient été plantés l'année dernière, et 11 millions en 2011. L’inventaire de cette année :
• Parc de Gülhane : 32 variétés, 265 000 bulbes,
• Parc d’Emirgan : 270 variétés, 2 millions 500 mille bulbes,
• Parc de Yıldız : 59 variétés, 550 000 bulbes,
• Parc Soğanlı Bitkiler : 61 variétés, 450 000 bulbes,
• Parc de Beykoz : 63 variétés, 470 000 bulbes,
• Jardin de Göztepe :115 variétés, 1 million 700 mille bulbes,
• Parc de Büyük Çamlıca : 64 variétés, 315 000 bulbes,
• Parc de Küçük Çamlıca : 57 variétés, 265 000 bulbes,
• Parc de Fethipaşa : 70 variétés, 420 000 bulbes,
• Parc de Hidiv - Çubuklu : 61 variétés, 211 000 bulbes.
Le mot tulipe vient du mot turc tülbend, c'est-à-dire "plante-turban", en référence à l'ancienne coiffe locale. Fleur admirée pendant des siècles, la tulipe, lale en turc, jouit toujours d'une renommée importante. Les Turcs et les Perses se bagarrent le lieu de naissance de la fleur, alors que les Européens dépensent au XVII° siècle des sommes colossales pour acquérir un seul bulbe.
Pour mettre à l'honneur ce symbole de l'Empire ottoman puis de la Turquie, la ville d'Istanbul organise de nombreuses activités pendant le mois d'avril notamment dans le parc d'Emirgan, le parc 60. Yıl de Göztepe et la place de Sultanahmet.
Dans le parc d'Emirgan l'an dernier (photo MD)
• L'exposition "Le temps de la tulipe", du 1 au 12 avril au Palais de Dolmabahçe,
• L'exposition de peintures d'Ismail Acar, 6 au 28 avril dans les écuries du parc d'Emirgan,
• Une exposition de sculpture Tulipe, du 6 au 28 avril au parc de Göztepe,
• Exposition de la plus belle photo de tulipe, le 12 mai dans le parc d'Emirgan, pavillon blanc,
• Plusieurs activités sont organisées dans le parc d'Emirgan du 6 au 21 avril, ainsi que dans le parc de Göztepe du 13 au 28 avril, de 11h à 20h : présentation de musiques et danses locales, expositions artistiques et photographiques,
• Présentation de musiques, de performances artistiques ainsi qu'un point de vente de tulipes sont les activités organisées sur la place de Sultanahmet les 6-7, 13-14 et 20-21 avril, de 11h à 20h.
Le concours photo de la plus belle tulipe est ouvert à tous. Rendez-vous donc dans le parc le plus près de chez vous pour profiter de cette fleur mystique, dont la durée de vie n’excède pas les trois jours...
Marlène Alibert (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 3 avril 2013

mardi 2 avril 2013

le 4 avril à l'IMA: SUR LES PAS DE JALAL-EDDINE RÛMI


04 avril 2013

SALLE DU HAUT CONSEIL - 18h30

SUR LES PAS DE JALAL-EDDINE RÛMI

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À l’intérieur du Masnavi, l’oeuvre maîtresse du grand mystique Rûmi, Nahal Tajadod a choisi trente-sept récits, qu’elle a adaptés et revisités. Ils sont allégoriques, surprenants, assez souvent énigmatiques. Ils mettent dans le même sac les pets d’un âne et la plus haute spéculation mystique, la résolution des contraires, la nécessité de l’absurde. Pour nous présenter ces histoires, Nahal Tajadod a inventé un personnage vraisemblable, un relieur de Neyshabour, ville importante du Khorassan, province du nord-est de l’Iran. Comme Rûmi, le relieur vagabond doit s’enfuir. Au dernier moment, il doit abandonner sa maison, son travail, ses ouvriers. Amateur d’histoires, il va devenir histoire lui-même, dans ses rencontres et dans ses aventures, avant de rejoindre Rûmi en Anatolie, d’entrer dans son intimité, d’assister à son enterrement.
Lectures-débat avec :
Jean-Claude Carrière, conteur, écrivain, scénariste, parolier, metteur en scène,
Nahal Tajaddod, spécialiste du poète perse Rûmi ; elle a publié aux éditions Albin Michel plusieurs essais ainsi que son dernier roman, Elle joue (2012).
Accompagnement musical :
Fady Zakar, est un explorateur du vaste et fertile terroir des musiques traditionnelles.

Armenian church in eastern Turkey gets bell back, still lacks priest on Easter day


DİYARBAKIR / ANKARA - Doğan News Agency

Members of the Armenian community in Diyarbakır knock their eggs together, a local tradition on the Easter day. DHA photo
Members of the Armenian community in Diyarbakır knock their eggs together, a local tradition on the Easter day. DHA photo
The Armenian community has rung the bells of Diyarbakır’s Surp Giragos Armenian Church for the first time in 98 years to celebrate the Easter holiday, but failed to hold a proper mass due to a lack of priests to take part, Doğan news ageny reported yesterday.

The church had been out of service for almost a century now, and was recently restored with a $3.200.000 budget before it was re-opened. The community visited the grounds yesterday, Easter Sunday. The bronze bell, which was built in Russia, was rung for the first time in almost a century.

The community failed to conduct a mass for Easter, however, since the Istanbul Patriarchate previously responded to a request to send priests to the church by telling the community that it would take a week for the religious official to arrive in Diyarbakır. As a result, no masses were held at the church, but the community prayed to celebrate the religious holiday nevertheless, before distributing colored eggs and pastries.

“This is our first Easter celebration since the bell was put in,” Çalış said. “This year we had the bell and the celebration was more beautiful.”

Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan released an official statement yesterday to celebrate the Easter holiday. “We, members of a deep-rooted tradition of respecting religious faiths and differences, believe that our culture of living together in peace and safety will prevail, just as it has done so in the past,” Erdoğan said.

President Abdullah Gül also released a statement, stating that he shared “the excitement with all my heart.”

Meanwhile, Pope Francis delivered a plea for peace in his first Easter Sunday message to the world, decrying the seemingly endless conflicts in the Middle East and on the Korean peninsula after celebrating Mass at an outdoor altar before more than 250,000 people St. Peter’s Square.
April/01/2013

Emek sineması kapanmıyor


Kültür ve Turizm Bakanı Ömer Çelik, Emek Sineması’nın yıkılmadığını söyledi01 Nisan 2013 Pazartesi 13:14
Emek sineması kapanmıyor

Bakan Çelik, sinemanın birkaç kat yukarı taşındığını belirtti.
Beşiktaş’ta Türkiye’nin Londra Kitap Fuarı’na katılımı ile ilgili basın toplantısı düzenleyen Kültür ve Turizm Bakanı Ömer Çelik, Emek Sineması'na ilişkin soruları cevapladı.
Emek Sineması'nın yıkılmadığını ifade eden Çelik, "Konuyla ilgili yargı süreci ortaya çıkmış, mahkeme kararı ile sonuç tescillenmiştir.
Çelik, “Bulunduğu yerden birkaç kat yukarıya taşınıyor. Dolayısıyla tartışma zemininin Kültür Bakanlığı ile çok fazla da bir ilgisi yok. Süreç sonuçlanmış, proje çerçevesinde de gördüğüm kadarıyla yıkılıp yok edilmesi söz konusu değil.
Aynı şekilde korunarak, dünyada pek çok örneği olan bir sistem uygulanarak birkaç kat yukarıya aynı şekilde taşınacaktır. Bu mekânlarla ilgili hassasiyet gösteren herkese teşekkür ediyorum. Mekânların hafızasına sahip çıkmakla ilgili hassasiyet her zaman kıymetlidir.
Fakat hayatın değişen koşulları içinde de farklı düzenlemeler ortaya çıkabiliyor. Netice olarak böyle bir düzenleme ortaya çıkmıştır. Bunu çok fazla sürdürmenin şeyi yok. Yıkılıyor gibi bir şey demek yanlıştır.” Dedi.

En lezzetli heykeller..


Fransa ve Bolivya'daki sıradışı heykeller göz kamaştırıyor.
31 Mart 2013 Pazar 10:17
En lezzetli heykeller..

İLGİLİ VİDEOLAR

Fransa'da çikolatadan heykeller iştah kabartırken, Bolivya'da sanat kumla buluştu.
Çikolatadan horozlar, tavuklar, fareler, penguenler...

Heykeller Fransa'nın başkenti Paris'teki bir çikolatacıda satılıyor.
Çikolata ustası Patrick Roger'nin, paskalya bayramı için yaptığı çikolatadan heykelleri görmek için onlarca kişi dükkana akın ediyor.

Bolivya'da ise sanat kumsala taşındı.

Sahil boyunca uzanan kumdan heykellerin ana teması din.

150 sanatçının biraraya gelerek yaptığı heykellerin boyu 2 ila 6 metre uzunluğunda..

Sami Yusuf accueilli en fanfare à Istanbul


sami-yusuf-accueilli-en-fanfare-a-istanbul

Le jeune chanteur britannique est arrivé à Istanbul pour présenter son nouvel album « Salaam ».
Sami Yusuf est arrivé dimanche à l’aéroport d’Atatürk à Istanbul, depuis Dubaï. Il a été accueilli par la fanfare ottomane et de nombreux fans.
La fanfare a chanté « Salaam », la chanson qui a donné son nom au nouvel album de Sami Yusuf. « La Turquie est toujours dans mon cœur », a confié le chanteur plein d’émotion. « J’embrasse toutes les personnes qui vivent dans chaque coin de la Turquie », a-t-il dit.
Sami Yusuf sera au Four Seasons Hotel mardi 2 avril pour présenter « Salaam », puis il se rendra à l’Expo Center d’Antalya le 6 avril.
Date de l'information : 31 Mars 2013 19:51

lundi 1 avril 2013

Yaşar Güner hayatını kaybetti


Sinema ve tiyatro sanatçısı Yaşar Güner, hayatını kaybetti.
01 Nisan 2013 Pazartesi 12:05
Yaşar Güner hayatını kaybetti

İSTANBUL- Tiyatro, sinema, dizi oyuncusu, yönetmen ve senarist Yaşar Güner hayatını kaybetti. 1943 yılında Rize’de doğan Güner, Naşit Tiyatrosu’nda tiyatro çalışmalarına başladı. Rus Dili ve Edebiyatı eğitimi aldı. Tiyatro oyunları yazdı ve yönetti.

Sinema alanında da çalışmalar yaparak film senaryoları yazdı. TV oyunlarında yazar yönetmen olarak çalıştı. Ankara Küçük Komedi, İstanbul Yeni Sahne, Sivri Sinek Kabare Tiyatroları’nda, Avni Dilligil Tiyatrosu, Lale Oraloğlu Tiyatrosu, Ankara Meydan Sahnesi, Ankara Birlik Tiyatrosu, Yeni Ankara Tiyatrosu ve Nisa Serezli - Tolga Aşkıner Tiyatrosu gibi topluluklarda çalıştı.

‘Eskici ve Oğulları’ ile ‘Sınır’ filmlerinde senaristlik yapan; ‘Tatlı Bela Fadime’ , ‘Ateşli Topraklar’, ‘Hırsız Polis’, ‘Büyük Yalan’, ‘Her Şey Çok Güzel Olacak’, ‘Anayurt Oteli’, ‘Atla Gel Şaban’, ‘Çiçek Abbas’, ‘Kanlı Nigar’ gibi yapımlarda oynayan Yaşar Güner’in ölüm nedeni henüz kesinleşmedi.

Sanatçının cenazesi 2 Nisan Salı günü öğle namazında Teşvikiye Camii‘nden kalkacak.

exposition Mathias Poisson au Depo d'Istanbul

Mathias Poisson au Depo

Thématique Expositions
Date de debut 2013.04.06
Date de fin 2013.04.21
Intro À partir de l’exploration du quartier de Tophane et à travers une série de rencontres et d’expériences sensibles, Mathias Poisson installe ses dessins, petits et nombreux, tremblants et raffinés dans l’espace de Depo.
Description Réunis ensembles, ils forment une carte à la fois personnelle et collective. L’image d’un instant figé dans l’agitation. Un endroit pour se perdre, en détails. Mathias Poisson est plasticien et performeur. Il fait de la promenade un territoire d’expérimentation artistique. Il réalise des cartes subjectives, des guides touristiques détournés et propose des visites sensibles conçues comme des expériences chorégraphiques. Il imagine aussi des expositions (dessins, installations) qui traduisent ses explorations dans des quartiers à l’écart des centres villes et des lieux connus de tous.
Contact 0212.292.39.56
Adresse DEPO Istanbul : Lüleci Hendek Caddesi No.12 Tophane - Istanbul 

ÇAMLICA – La construction de la “mosquée géante” a commencé


Les travaux de terrassement de la mosquée de Çamlıca, appelée à devenir la plus grande d’Istanbul, ont commencé ces derniers jours sur la colline du même nom, rapporte l’agence de presse semi-officielle Anatolie. La mairie d’Üsküdar précise que le terrassement de 57.511 mètres carrés de surface au sol devrait durer quatre ou cinq mois et remplir l’équivalent de 50.000 camions.
L’Association pour la construction et l’entretien des mosquées et des services culturo-éducatifs d’Istanbul, chargée du projet, prévoit d’accueillir près de 30.000 fidèles dans cette mosquée “géante”. En plus d’un lieu de culte, le complexe abritera des salles de cours, de conférence et d’exposition, une bibliothèque, un musée des arts turco-islamiques ou encore un parking de 3.500 places. Le coût total du projet est estimé à plus de 100 millions de livres turques.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul.html) lundi 1er avril 2013

UNE PREMIÈRE EN 49 ANS - La Turquie autorise l'ouverture d'une école RumGökçeada

Le ministère de l'Education a confirmé la semaine dernière la réouverture prochaine d'une école Rum (minorité grecque orthodoxe) à Gökçeada, une première en Turquie depuis près d'un demi-siècle. Mais la plupart des familles ont quitté l’île et l'école n'est pas assurée d'accueillir suffisamment d’élèves pour pouvoir fonctionner.
(photo Oguz Boluk, Flickr/CC)
Depuis jeudi dernier, l'école privée Rum de Gökçeada (Özel Gökçeada Rum İlkokulu) peut donc officiellement rouvrir ses portes sur cette île turque en mer Egée, prisée des vacanciers l'été.
Fondé en 1951, l'établissement avait fermé en 1964. Cette année-la, en pleine tension turco-grecque autour de l'île de Chypre et sur décision du gouvernement İnönü, les Rums de nationalité grecque étaient expulsés de Turquie. A Istanbul, Gökçeada et ailleurs, des dizaines de milliers de personnes prenaient le chemin de l'exil pour ne plus revenir.
Depuis, aucune école Rum n'avait ouvert en Turquie. "Nous sommes très enthousiastes", confie Laki Vingas, représentant des Fondations des minorités (Azınlık Vakıfları), à l'agence de presse Anatolie. Laki Vingas rendait d'ailleurs visite la semaine dernière aux associations d'émigrés de Gökçeada (İmroz en grec) dans la ville de Thessalonique. Il accompagnait le ministre turc de la Santé, Mehmet Müezzinoğlu, en voyage dans son pays natal, la Grèce.
"Briser des tabous de 50 ans"
"Certaines familles originaires de l'île souhaitent y revenir", explique Laki Vingas à l'agence Anatolie. "(Cette autorisation du ministère) est la preuve que les Rums de Gökçeada sont des composants essentiels de l'île. Désormais, ils auront une école où scolariser leurs enfants et pour se construire un avenir. (...) Nous brisons ensemble des tabous et des offenses vieux de 50 ans."
L'école, située dans le village de Zeytinli, à quatre kilomètres du centre de l'île, pourrait toutefois manquer d'élèves. "Il faut en trouver 12 pour ouvrir une classe", précise au quotidien Radikal le maire AKP (Parti de la justice et du développement) de Gökçeada, Yücel Atalay. Selon lui, ces 12 écoliers manquent encore à l'appel sur l'île.
"Nous comptons 175 citoyens Rums âgés. L'été, avec les retours au village, ce nombre passe à 2.000. Nous serions heureux qu'ils s'y installent de façon permanente", affirme encore Yücel Atalay.
Depuis 2011, quatre établissements Rums d'Istanbul - trois écoles et un lycée - ont été contraints de fermer leurs portes faute d'élèves, précise Radikal. Les représentants des minorités Rum, arménienne et syriaque de Turquie demandent depuis plusieurs années au ministère de l'Education qu'il autorise ces écoles à accueillir des élèves n'ayant pas la nationalité turque. Pour l'heure, cette demande est restée sans suite.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul.html) lundi 1er avril 2013