samedi 17 mars 2012

LES GRANDS "ASIK" DE TURQUIE (3)

Numéro 3 Mahzuni SERIF: :Rappel sur ce qu'est le 'Asik"

Qu'a donc de si particulier ce style musical que l'on appelle "aşık" ?
Ce mot d’origine arabe signifie littéralement « amoureux » en turc désigne à présent la fois le musicien et ce qu'il chante, le poème. Il s'agit de ce que nous avons connu en France au Moyen-âge, un barde ou troubadour, Ozan en turc, qui est tout à la fois auteur, compositeur, joueur de saz et interprète.

On distingue les türkü, chants traditionnels transmis depuis oralement plusieurs générations et dont on ignore l'auteur et les şarki dont on connaît l'auteur. Les aşık sont tout aussi capables d'interpréter le répertoire d'un autre aşık connu que d'improviser sur pratiquement n'importe thème. Lorsque plusieurs aşık se rencontrent pour jouer ensemble, ils résistent difficilement à la tentation d'improviser en se piquant et provoquant les uns les autres afin de rendre la réunion plus vivante. Chacun se mesure aux autres.
Les plus célèbres türküs sont classés comme unités du patrimoine culturel de la Turquie et font l'objet d'un enseignement dans les conservatoires de musique au même titre que la musique dite "savante" ou la musique moderne.

Mahzuni SERIF: Il est né en 1939 dans un petit village, Tarcalik, près d'Afsin en Turquie. Il est décédé en 2002 à Cologne en Allemagne.

Cet artite complet était à la fois un grand poète, un chanteur et un compositeur. Il jouait bien entendu du saz, comme tout Asik, et a été honoré du titre de "Asik Mahzuni" en hommage à son talent.
Entre 1966 et son décès il a composé sans relâche et enregistré plus de 400 disques, plus de 50 cassettes et écrit 9 livres.
Son champ de prédilection en matière d'inspiration portait très souvent sur les sujets sociaux et il n'a pas hésité à laisser libre cours à son inspiration sur des sujets politiques.
Mahzuni Serif appartient à longue tradition des bardes anatoliens qui se déplaçaient de village en village et transmettaient la philosophie mystique et humaniste de l’Anatolie en s’accompagnant au baglama

La vie et l'art d'Asik Mahzuni Serif sont totalement imprégnés de la pensée et de la culture alévies. Il faut rappeler qu'encore de nos jours, les alévis représentent une partie importante de la population anatolienne. Traditionnellement classés d'obédience chiite ils prônent un Islam d'ouverture qui est empreint d'éléments pré-islamiques issus du chamanisme asiatique. Certains vont jusqu'à se situer eux-mêmes hors de l'Islam et à se revendiquer du seul chamanisme.

"Qu’importe ce que tu cherches, cherche en toi-même.
Maîtrise tes mains, tes paroles et tes désirs… »
Tels sont quelques-uns des préceptes qu’enseigne la sagesse prônée par les alevis.

BIOGRAPHIE SOMMAIRE DE ASIK MAHZUNI:
1957 - 1960 :école militaire de Mersin puis d'Ankara .
Il semble qu'il ait été renvoyé en raison, d'une part de son appartenance à la communauté alevie et, d'autre part; en raison de ses écrits.

A partir de ce moment il se consacre entièrement à la musique.

Ses ecrits provoquent de vives polémiques et en 1972 sa maison de Gaziantep et ses archives sont brûlées.
entre 1962 et 1988 Il a été emprisonné, et torturé à plusierus reprises mais le manque d'informations précises sur cette période de sa vie laisse planer une grande confusion quant aux raisons exactes de ces emprisonnements et quant à son sort pendant cette période.

De 1989-1991 Mahzuni dirige le "Halk Ozanlar Dernegi".

En 1997 en Allemagne il apprend qu'il est atteint d'une affection cardiaque.
Ses oeuvres ont été interprétées et traduites dans de très nombreux pays et ce père de famille nombreuse (8 enfants) a toujours été reconnu comme ayant joué un rôle majeur dans la diffusion et la protection de la culture alevi-baktasi et de la musique typique d'Anatolie.

En 2001 il est accusé par la justice de Turquie d'avoir déclaré "Elhamdülüllah je suis Kizilbas (alevi) et je crois en la laïcité. De plus il ne s’agit pas seulement de moi depuis 7 générations ma famille étais kizilbas. Si il y a là une culpabilité ça ne peut être que celle de mon grand-père!" et aussitôt emprisonné.

Il est mort le 17 mai 2002 à Cologne en Allemagne.

quelques liens pour connaître cet artiste:

Le célèbre: Amerika Katil:


vendredi 16 mars 2012

MULHOUSE ET LA DIVERSITE !!



Déclinées une semaine du samedi 17 au samedi 24 mars, les Rencontres de la diversité ont pour objectif de promouvoir la richesse des diversités mulhousiennes en mettant l’accent sur la lutte contre les discriminations. La Ville de Mulhouse s’engage tout particulièrement dans six domaines. Il s’agit de lutter pour l’égalité hommes-femmes en général et dans l’emploi en particulier, contre les discriminations liées au handicap, aux minorités visibles, aux orientations sexuelles, à l’âge et aux différences sociales. Nous organisons pour l’inauguration (invitation à retirer à la mairie), samedi 17 mars au Palais des sports, le spectacle « Humania » illustrant ces six messages. Coordonné par le chorégraphe et danseur Hugo Lachi, ce spectacle mobilise 200 bénévoles, danseurs, gymnastes, artistes de cirque mais aussi représentants de différents métiers, tous engagés contre les discriminations.

Lundi 19 mars, la Ville de Mulhouse se mobilisera à nouveau au côté de 50 entreprises qui signeront la charte de la diversité. Puis, pendant toute la semaine, pas moins de 50 événements proposés par 50 partenaires jalonneront ces rencontres :
•théâtre forum de la compagnie Kalisto évoquant les préjugés,
•festival « Autres regards fait son cinéma » créant les conditions d’une rencontre autour des différentes orientations sexuelles,
•exposition « Divercité » de photos d’habitants de Luc George au marché du canal couvert…

Clôturant ces Rencontres, une restitution publique de tous les événements de la semaine, sous forme de vidéos et de photos, se déroulera samedi 24 mars au Pax.

Du samedi 17 mars au samedi 24 mars. Divers lieux. Tél. : 03 89 77 76 01. Programme complet dans l'agenda

EKSI SÖZLÜK: ancêtre turc de Wikipedia


Lancé en 1999 et précurseur de Wikipédia, le site Eksi sözlük est un dictionnaire en ligne interactif et fondé sur la participation des internautes. Avec 36.000 auteurs et déjà 10 millions d’entrées, Eksi sözlük connaît beaucoup de succès en Turquie.

L’ancêtre de Wikipedia, des blogs, de Facebook ou encore de Twitter est bien turc. Eksi sözlük (le «dictionnaire amer») est considéré comme la principale contribution turque à l’internet, voire serait pour d’autres le père du web 2.0, c’est-à-dire de l’internet interactif où les utilisateurs sont à la fois émetteurs et récepteurs des informations. Eksi sözlük, fondé en 1999 par Sedat Kapanoglu, est l’un des sites les plus populaires de Turquie : il rassemble 36.000 auteurs et 10 millions d’entrées réunies sur plus de 2,5 millions de thèmes. Certaines entrées réunissent plusieurs dizaines de milliers de définitions, comme ask (amour), et côtoient d’autres expressions plus décalées comme «ce qui nous passe par la tête quand nous nous regardons le matin dans le miroir».

Un phénomène de société en Turquie
L’idée est proche de celle de Wikipédia, mais le principe n’est pas le même, puisque Eksi sözlük se présente comme un dictionnaire atypique et humoristique, où les utilisateurs n’ont pas à se préoccuper de leur niveau de langage, ni de l’exactitude des informations qu’ils mettent en ligne. Sedat Kapanoglu, un autodidacte qui a réalisé son premier programme à 10 ans, insiste sur l’idée que tout le monde doit pouvoir apporter sa contribution librement : «nous croyons qu’il n’y a pas d’autorité légitime pour décider de ce qui doit rester, nous pratiquons une administration neutre» indique-t-il au quotidien Le Monde. D’après lui, toute personne doit être autorisée à rester sur le site et à y écrire, quel que soit son point de vue. Eksi sözlük n’est pas un forum, mais plutôt une plateforme participative. C’est «un dialogue d’idées, pas de personnes. Quand un contributeur se retire, ses idées et ses conversations demeurent», résume Sedat Kapanoglu. Pour lui, il s’agit d’une autre façon d’apprendre, plus ludique, «quelque chose de très différent de ce que nous avons pu connaître dans notre vie scolaire en Turquie», confie-t-il lors d’une interview accordée à Mashallah News. Eksi sözlük est devenu, presque dès sa fondation, un véritable phénomène de société, à tel point que le site ne peut plus répondre à toutes les demandes de participation. Aujourd’hui, quelques 80.000 turcs (dont la plupart ont entre 18 et 25 ans et sont étudiants) attendent pour devenir auteurs, ce qui augmente encore la popularité de ce site. Le dictionnaire a d’ailleurs été copié des centaines de fois en Turquie, mais jamais à l’étranger : à quand un «dictionnaire amer» français ?
SOURCE: www.zamanfrance.fr

Ottomans et arabes: quelles relations ?

Les relations turco-arabes n’ont pas toujours été au beau fixe. Dans les dernières décennies de l’Empire ottoman, à une époque marquée par la montée du nationalisme arabe, l’image des Ottomans était négative et assimilée à celle d’ «envahisseurs». Pour l’historien Muhammed Afifi, la présence ottomane dans les pays arabes a permis à ces pays de sauver leurs traditions de l’occupation espagnole ou portugaise.

L’impact grandissant de la Turquie dans le Moyen-Orient et les relations bilatérales entre Ankara et les pays arabes avaient fait l’objet il y a quelques mois de plusieurs articles dans la presse arabe sur un «nouvel Empire ottoman» qui se redessinerait, articles comprenant des références s’appuyant sur l’Histoire. Si les reproches relevés sont parfois objectifs, d’autres s’avérèrent infondés car loin des faits réels. Muhammed Afifi, historien égyptien et président de la section d’Histoire à l’université du Caire, avait déclaré à l’époque à Zaman qu’il était absurde de réduire les relations turco-arabes aux trente dernières années de l’Empire ottoman. Selon lui, il ne faut pas oublier ce qui s’est passé durant les quatre siècles de souveraineté de l’Empire ottoman sur les terres arabes et égyptiennes. L’historien précise donc que les références de base des données erronées sur l’Empire ottoman proviennent des trente dernières années de la souveraineté ottomane et qu’il faut considérer cette période dans son ensemble, c’est-à-dire sur 400 ans.

La suite sur: www.zamanfrance.fr

NOWRUZ: une fête paîenne en terre d'Islam


Ce 22 mars sera célébrée comme chaque année la fête de Nowruz. De l’Albanie au Turkestan chinois, c’est l’ensemble du monde turco-persan — qui englobe en outre le Kosovo, la Turquie, l’Irak (Kurdistan), l’Azerbaïdjan, l’Iran, l’Afghanistan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan et le Kirghizistan —, soit une aire d’islam immense, qui célébrera une fête d’origine païenne. Nowruz (Nevruz en turc, Newroz en kurde) marque l’équinoxe vernal, c’est-à-dire le premier jour du printemps, celui qui inaugure le renouveau de la nature, et, partant, dans beaucoup de cultures dont le calendrier est solaire, le premier jour de l’année. C’est du reste le sens à la fois étymologique et symbolique de nowruz, littéralement «nouveau jour» en persan. Le mot, comme la réalité qu’il désigne, est lié au zoroastrisme, une religion monothéiste non abrahamique, fondée au cours du Ier millénaire avant J.‑C. dans l’actuel Kurdistan iranien. Devenue religion officielle des Iraniens sous la dynastie sassanide (224-651), le zoroastrisme cédera la place à l’islam à partir du VIIe siècle. Néanmoins, nombre de ses aspects réussiront à se fondre dans le patrimoine culturel iranien, le plus saillant étant la célébration de Nowruz qui, dans l’actuelle République islamique d’Iran, donne lieu à 13 jours de vacances scolaires. La persistance de ce substrat païen dans une des cultures majeures d’islam, d’une part, et le rayonnement considérable de la culture perse des siècles durant, d’autre part, expliquent en grande partie la diffusion et le caractère vivace de cette fête zoroastrienne en terre d’islam. Il s’agit donc, hors des frontières de la Perse historique, d’un fait d’acculturation qui, paradoxalement, est consécutif à l’islamisation. L’autre facteur à prendre en ligne de compte, plus prosaïque, mais non moins réel, est l’inadaptation du calendrier hégirien aux besoins de la vie pratique, longtemps soumise au cycle des saisons. Lunaire, le calendrier musulman n’épouse pas leur rythme, qui est déterminé par la position du soleil par rapport à la terre. A l’autre extrémité de l’aire arabo-musulmane, les paysans maghrébins ont d’ailleurs longtemps conservé le calendrier julien, hérité de leur latinité passée, et dont les mois s’égrenaient dans un latin arabisé (yannâr, furâr, mârs, abrîl, etc.).

Une fête populaire en Iran

Néanmoins, le nouveau pouvoir islamique n’aura pas eu, au Maghreb, à devoir composer avec une fête païenne ancrée dans les traditions, et célébrée en grandes pompes par la population indigène, et ce, au cœur même de l’Empire. L’historien arabe al-Ya‘qûbî (m. 897) rapporte que c’est un jour de Nowruz que Ctésiphon, la capitale de la dynastie perse des Sassanides (actuellement en Irak), est prise par les armées musulmanes sous la conduite de Sa‘d Ibn Abî Waqqâs. Sous le règne des quatre premiers califes, les gouverneurs qui se succéderont dans la région autoriseront les festivités liées à Nowruz, tout en prélevant des taxes spécifiques. Sous les Omeyyades, puis sous les Abbassides, ces taxations seront maintenues, néanmoins la fête de Nowruz comme celle, zoroastrienne également, de Mehrajân, seront célébrées avec toute la pompe officielle, d’après le témoignage de l’historien al-Mas‘ûdî (m. 956). Après la chute du califat et la réémergence de dynasties perses — Samanides et Bouyides, notamment —, Nowrûz sera élevée à un niveau plus important encore. D’anciennes traditions, qui avaient été abolies par le califat, seront même restaurées par la dynastie bouyide. Elles seront conservées par les conquérants ottomans et mongols.

SOURCE: www.zamanfrance.fr

jeudi 15 mars 2012

MARS SUR LA PENICHE ANAKO: les Grecs sont là !!



Le mois de mars sera consacré aux Grecs!
Découvrez le riche programme du mois…
http://peniche.anako.com/​Agenda_31.html
A très bientôt
Peniche anako
Paris, France

future nouvelle constitution Turque:travaux de la plateforme ABANT



La Plateforme du think tank Abant a consacré sa dernière session à des travaux sur le contenu de la nouvelle Constitution qui sera prochainement adoptée en Turquie. Un large éventail d’intellectuels et de dirigeants politiques, dont un représentant du CHP ont défendu l’idée d’un texte centré sur une citoyenneté plus large et inclusive.

«Les délibérations doivent se poursuivre dans un esprit de respect mutuel pour les idées des uns et des autres». Ces déclarations émanent du président du Parlement turc Cemil Çiçek, qui dirige la Commission de réconciliation constitutionnelle du Parlement, à l’occasion de la préparation de la réunion Abant, un think tank réfléchissant sur le projet de la nouvelle Constitution turque. «Chacun devrait penser à ce qui adviendrait de la Turquie si aucune solution de compromis n’était trouvée», a-t-il ajouté à ce sujet. Cemil Çiçek a déclaré que la commission ne donnait pas d’instructions quant à ce que devait être la Constitution, soulignant la nécessité pour les partis représentés au Parlement de s’engager précisément à faire advenir cette réalité.

Oublier que je suis Arménien !

Était également présent à cette réunion Erdogan Toprak, le vice-président du Parti Républicain du Peuple (CHP), parti d’opposition. «Nous avons aujourd’hui, si nous voulons un régime plus démocratique, l’opportunité d’écrire une nouvelle constitution», a-t-il déclaré. «Toutefois, au sein de ce processus, nous devons envisager les différentes questions, non pas de notre seul point de vue, mais aussi du point de vue des autres» a estimé le représentant du CHP. Le concept de citoyenneté et la manière de le définir au sein de la nouvelle Constitution ont été également discutés lors de la première table ronde de la plateforme Abant vendredi 9 mars. Birol Caymaz, professeur à l’université de Galatasaray, a défendu à cet égard une conception de la citoyenneté plus inclusive. Dans le même ordre d’idées, Robert Koptas, rédacteur en chef de l’hebdomadaire turco-arménien Agos, a dit vouloir oublier qu’il était Arménien. «La situation en Turquie me rappelle sans cesse que je suis Arménien. C’est là une réalité pénible à laquelle je ne peux échapper. Je voudrais sentir que j’appartiens à cette terre», a-t-il dit, ajoutant que les Arméniens de Turquie ne voulaient pas être traités différemment, mais simplement comme des citoyens égaux. S’exprimant sur le même sujet, Vedat Bilgin, professeur à l’université de Gazi, a affirmé que la définition d’une «citoyenneté démocratique» pourrait être la clé des problèmes liés à cette notion de citoyenneté. «La nouvelle Constitution doit à la fois protéger les micro-identités et rendre possible une macro-transformation», a-t-il déclaré. Les participants de la plateforme Abant examineront le 26 mars prochain le processus constitutionnel sous les thèmes suivants : «L’enseignement en langue maternelle», «Les collectivités locales entre État unitaire et autonomie», «La liberté de culte», «L’éducation religieuse», et «La place du président dans la Constitution».

source: www.zamanfrance.fr

l'avocat français qui plaidait pour la Turquie



Dans son ouvrage Plaidoyer pour la Turquie, l’avocat Jean-Pierre Salvetat revient sur les relations vieilles et passionnantes entre la France et la Turquie, passées de la fascination ottomane de la France au XIXe siècle au «mensonge à visée électorale» plus contemporain.

«Un cri d’indignation». Telle est la façon dont Jean-Pierre Salvetat décrit le propos général de son livre Plaidoyer pour la Turquie, écrit en collaboration avec la photographe Catherine Izzo et qui fait le point sur l’évolution historique des rapports entre Turcs et Français.

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La Turquie exerce encore un attrait au Magreb

La dernière visite du président turc Abdullah Gül en Tunisie a rappelé à quel point les relations bilatérales entre les deux pays étaient essentielles. Si le modèle turc tant vanté au moment du printemps arabe n’a pas encore réalisé toutes ses promesses dans des pays traversés par des conditions économiques difficiles, il n’a pourtant rien perdu de son attractivité.

La visite, un an après, du président Abdullah Gül en Tunisie, pays où l’étincelle démocratique qui embrasa le monde arabe a pris naissance, avait quelque chose de symbolique. Au long de ces derniers mois, l’idée d’un modèle turc alliant islam, économie de marché et démocratie, et pouvant éclairer les pays du printemps arabe, a souvent été évoquée. Qu’en est-il resté depuis ? « Avec le recul, on peut se demander si on n’a pas exagéré cette ressemblance entre Ennahda et l’AKP ! » explique Karim Bitar, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et spécialiste du Proche et Moyen-Orient, qui considère qu’ « Ennahda est à mi-chemin entre le modèle turc et les Frères musulmans ». Selon lui, les islamistes tunisiens ne sont pas encore prêts à accepter tout ce qu’a accepté la Turquie, rappelant le discours de M. Erdogan sur la laïcité qui avait suscité des critiques chez les Frères musulmans égyptiens, mais aussi en Tunisie. Pour Karim Bitar, « l’un des aspects les plus séduisants de ce modèle turc, c’est d’avoir réussi à conserver un taux de croissance très important », ce qui « légitimait tout le reste ». Or, les Tunisiens sont d’ores et déjà confrontés à une crise économique importante et le chercheur de l’IRIS voit mal « la Tunisie ou l’Egypte connaître un pareil taux de croissance dans les années à venir ».

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le film FETIH 1453

ce merveilleux film est signalé dans les salles suivantes:
- MEGAREX de HAGUENAU
- A DREUX

Lieux, horaires, etc... sur: www.cineturc.com

Le Film "SEN KIMSIN ?" à Lyon



Tekin, un détective privé et Ismail Abi, un ancien flic ont pour but de retrouver une jeune fille perdue.
Très vite, la filature devient un cauchemar pour l’unique raison que nos personnages utilisent un moyen pas comme les autres.

Tous les programmes des films turcs en France
sur CINETURC: www.cineturc.com

mercredi 14 mars 2012

KAYSERİ ADI NEREDEN GELİYOR?????




Kayseri Milattan önce kurulmuş bir şehirdir. Bu şehre ilk defa (Kanisti) adı verilmiştir. Asurlular dönemine rastlayan çağlardaki bu ad daha sonra (Mazaka) olarak değişmiştir. Bu adın da, Kapadokya'lıların atası Mechus, ya da (Mosoch) dahi geldiği ifade edilir. Bir başka görüş de, Mazak''ın Grekçe Mazaka'ya dönüşmesinden geldiği şeklindedir. Bu adın, Frig dilindeki Zeus anlamına gelen Mazcus'tan gelebileceği de öne sürülmektedir. En uygun şekli de bu ifade olmalıdır. Çünkü bulunan eski paralar üzerinde bu ifadelere rastlanmaktadır Kayseri, bir ara (Eusebeia) adını da almıştır. Bu adla l. Kapadokya Krallığının başkenti olduğu da ayrıca kaynaklarda ifade ediliyor. Kayseri'nin bu adı alış tarihi M.S. 17. Yıla rastlar. Kapadokya Kralı Roma Imparatoru'nun onuruna şehre (Kaisareia) adını verıniştir. Şehir bu adla ün bulmuş ve gelişmiştir. Ancak, aynı yıllarda, Anadolu'da aynı adla başka şehirler de bulunduğu için, burasını diğerlerinden ayırmak için, (Erciyes'in kenarındaki (Kaisareia)- (Kapadokya'nın başkenti Kaisareia) - (Anadolu''nun öncü şehri Kaisareia) gibi adlar verilmiştir. Şehrin bugünkü adını alışı 7 Asırda Arap ordularının şehri ele giçirmelerinden sonraya rastlar. O da (Kaisareia) adının (Kayseri) şeklinde okunuşundan ibarettir. Şehir, o tarihten bu yana bu adla anılmaktadır

article sur la diversité dans "l'Alsace"

Un très bel article ce matin dans l'Alsace sur les Rencontres de la diversité 2012, l'évènement du printemps mulhousien pour changer les mentalités et créer des liens entre les gens.

http://www.entre-gens.com/pdf/​LALSACE14032012.pdf
www.entre-gens.com

EXPOSITION DES OEUVRES DE SCHKAK A PARIS


L'Institut kurde de Paris est heureux de vous convier au vernissage de l'exposition de peinture de Schkak VERNISSAGE : mercredi 14 mars à partir de 18h l’exposition est ouverte au public du 15 mars au 31 mars 2012 du lundi au samedi de 14h00 à 19h00

L'adresse: Institut Kurde 106,rue La Fayette 75010 PARIS

LA TURQUIE MIEUX VACCINEE QUE LA FRANCE

Le taux de couverture vaccinale de la Turquie a dépassé celui de l’Europe en 2011 grâce au système de médecin de famille mis en œuvre à travers le pays depuis 2010, et dans lequel les praticiens assurent le suivi de l’intégralité des recouvrements de leurs patients. Lors d’une conférence de presse tenue vendredi 9 mars à Istanbul, la Fédération des associations de médecins de famille (AHEF) a présenté des informations détaillées sur l’efficacité du système de médecin de famille. Le président de l’AHEF, le docteur Murat Girginer, a déclaré que ce nouveau système de santé avait entre autres permis à la Turquie de dépasser le taux moyen de couverture vaccinale en Europe en 2011. Dans le cadre de ce système, en effet, chaque médecin de famille est amené à ne traiter que ses propres patients, ce qui permet au praticien d’assurer le suivi de la santé de chacun d’entre eux de manière régulière. Le but de cette initiative est de permettre au système de soins de santé de fonctionner plus efficacement, bien que des difficultés soient apparues à l’époque de sa mise en place. En 2011, le taux de couverture vaccinale en Turquie était de 78 %, quand à la même époque il était en Europe de 94 %. Après la mise en place du système de médecin de famille, le taux de couverture vaccinale en Turquie est monté à 97 %, pour 94 % en Europe.

Source: "http://www.zamanfrance.fr

le 31 mars à FEURS (69)

LA LIRA TURQUE EN SYMBOLE !



La Turquie constitue une opportunité pour les acteurs internationaux qui cherchent des relais de croissance
Tout un symbole. Comme l’euro (€) et le dollar américain ($), la livre turque a désormais son icône, une sorte de L coupé par deux barres

la suite de l'article sur http://www.turquie-fr.com/la-turquie-com

Iinterview exclusive de DARBE sur TURQUIE NEWS



Interview exclusive de Darbe pour la sortie de son album PARISTANBUL

Info Turquie News - www.turquie-news.com -
Originaire de la ville de Sarcelles dans la région parisienne et âgé de 32 ans, Darbe vient de sortir son premier album intitulé "Paristanbul". Compositeur, auteur, interprète et producteur, Turquie News a voulu en savoir plus sur ce projet international qu’il a mené durant de longues années en parallèle avec ses études et sa carrière de Consultant en informatique décisionnelle.....
La suite sur www.turquie-news.com

COGITO KARNAVAL à NANTES



lieu : Les Ateliers de Bitche
3 rue de bitche
44000 Nantes
date :
du Ve. 06 Avril 2012 à 18h30
au Di. 08 Avril 2012 à 02h00

Organisateur : Cogito
Email :
Téléphone : 0668720774
Tarif sur place : 7.00€
Site : COGITO Karnaval !
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Pendant 2 jours, projections de scènes de vie, musiciens, comédiens, clown, dessinateur, coiffeur, friperie, écrivain, diseur, etiopsychologue et autre cuiseur ne se connaissant pas forcement …
Des spectacles, des concerts, moments improvisés, rencontres en surprise, une programmation établie et encore à venir… dans le but d’imposer des ambiances différentes, de créer des contrastes de vie et de pouvoir se permettre sans restriction ni gêne …

Programmation
Vendredi 6 Avril 2012

K - Clown
MATTHIEU HA – Accordéoniste chanteur, expérimentateur sonore
MOOD – Entre musique trad. Et improvisée
DGIZ – Contrebasse Slam hip Hop Manipulateur de mots
Le GANG DES P’TITS TROUS - Chansons coquines et de trottoir...
Les MASSACRORS – Rock boite à Rythme !
JOUJOU – Rencontre électrique entre une diseuse et un homme-orchestre
Turlutte Tropicale & Bananas Flambas – (Dj) Cumbia, Caliente Tropical
Duo Arthur NARCY (battery) & Ronan DROUGARD (guitar) – improvisation
Le CHAKIPU– Dessinateur de BDs mais pas que !
PETULA & Le Trou d’en bas – Entresort forain
LA FRIPULANTE - friperie ambulante


Samedi 7 Avril 2012
Le VERUPAN – Punk’wave débile
BAD BILLY – Rock’n Glam
JOUJOU – Rencontre électrique entre diseuse et un homme-orchestre
ARTHUR RIBO – Slam et enthousiasmer de vie
LES CHIENS HUILES – Reprises Tango, Cha-Cha, Bal Cuivré
GNOT GUEDIN – Illustrateur en performance
Le CHAKIPU – Dessinateur de BDs mais pas que !
PETULA & Le Trou d’en bas – Entresort forain
Sylvain LACOSTE – Etiopsychologue
Mathieu PRUAL - saxophone
LA FRIPULANTE - friperie ambulante

mardi 13 mars 2012

LES GRANDS "ASIK" DE TURQUIE (2)

Numéro 2: Ali Ekber Ciçek:Rappel sur ce qu'est le 'Asik"

Qu'a donc de si particulier ce style musical que l'on appelle "aşık" ?
Ce mot d’origine arabe signifie littéralement « amoureux » en turc désigne à présent la fois le musicien et ce qu'il chante, le poème. Il s'agit de ce que nous avons connu en France au Moyen-âge, un barde ou troubadour, Ozan en turc, qui est tout à la fois auteur, compositeur, joueur de saz et interprète.

On distingue les türkü, chants traditionnels transmis depuis oralement plusieurs générations et dont on ignore l'auteur et les şarki dont on connaît l'auteur. Les aşık sont tout aussi capables d'interpréter le répertoire d'un autre aşık connu que d'improviser sur pratiquement n'importe thème. Lorsque plusieurs aşık se rencontrent pour jouer ensemble, ils résistent difficilement à la tentation d'improviser en se piquant et provoquant les uns les autres afin de rendre la réunion plus vivante. Chacun se mesure aux autres.
Les plus célèbres türküs sont classés comme unités du patrimoine culturel de la Turquie et font l'objet d'un enseignement dans les conservatoires de musique au même titre que la musique dite "savante" ou la musique moderne.

Ali Ekber CICEK: cet artiste est né en 1935 semble-t-il à Ulalar, petit village près d'Erzincan. Il est décédé en 2006 à Istanbul.

Il perd son père à l'âge de 4 ans lors d'un tremblement de terre et grandit dans un milieu Alevi. Il y découvrira la poésie, la musique et les cérémonies cem. Il apprend très tôt le baglama et finit par se rendre à Istanbul pour y exercer le métier qui lui plaît tant: jouer du saz et du baglama et chanter. Son talent est vite reconnu et il devient très rapidement célèbre dans le milieu des musiciens de musique populaire et traditionnelle. Grâce à sa virtuosité il est admis et reçu au concours d'entrée de la radio alors nouvelle TRT. Il va alors travailler à la radio d'Ankara et sur une période de plus de 35 ans il enregistrera environ 400 türküs. La plus connue de ses chanson est "Haydar Haydar", considérée comme le chef-d'oeuvre absolu du genre.
quelques liens pour connaître cet artiste:



LA TURQUIE VOTE UNE LOI CONTRE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES


de www.turquie-fr.com


Le Parlement turc a voté jeudi, Journée internationale des droits des femmes, une loi visant à augmenter la protection des femmes contre la violence domestique qui touche nombre de foyers, a-t-on indiqué vendredi de source parlementaire.

La nouvelle disposition adoptée à l’unanimité des députés présents à l’Assemblée prévoit la création de centres de surveillance dans plusieurs villes et une assistance médicale gratuite pour les victimes.

Sur le plan légal, le texte prévoit notamment la possibilité pour un juge d’émettre un ordre de protection sans demande préalable de preuve de violence et de faciliter l’instauration d’un périmètre de sécurité pour les victimes.

La violence domestique touche 39% des femmes turques, selon un rapport des Nations unies publié l’an dernier, et plus particulièrement les “crimes d’honneur” qui sont répandus surtout dans le sud-est kurde la Turquie, pays musulman qui aspire à intégrer l’Union européenne.



Plusieurs organisations féministes ont cependant critiqué le texte qui restreint, selon elles, la condition de la femme à l’aspect purement légal sans mettre en avant l’éducation et une sensibilisation de la société turque.

Souvent citée en exemple pour son Etat laïc, la Turquie a permis des avancées notables pour les femmes comme le droit de vote en 1934, bien avant la France (1946) et la Suisse (1971).

Les Turques jouissent, non seulement, de l’égalité citoyenne sur tous les plans, mais elles sont protégées et favorisées par une juridiction qui leur donne des avantages. Or, ces mesures ne servent à rien.

A chaque meurtre de femme, la presse rapporte un laxisme sinon une complaisance “masculine” de la part des policiers, des procureurs ou des juges qui n’ont pas tenu compte des plaintes déposées par ces femmes persécutées, et, ainsi, les ont presque livrées à leurs assassins.

Ni vraiment les lois, ni vraiment la religion, la seule manière d’éviter une violence domestique serait l’accentuation de l’éducation banissant ce genre d’acte…

lundi 12 mars 2012

Le Démon de Debarmaalo de Goran Stefanovski




Dans Le Démon de Debarmaalo, Koce emprisonné en Macédoine pour un délit qu'il n'a pas commis et par un régime autoritaire qui n'a plus de scrupule, est libéré treize ans plus tard (trop tard !). Devant les portes du pénitencier il lance une pièce, si celle-ci retombe sur pile il suivra son chemin pour une nouvelle vie, si elle tombe sur face il reviendra dans sa ville natale, Debarmaalo, pour se venger. Ce sera pile ! Mais la justice et le besoin de vengeance sont plus forts que le hasard… donc Koce reviendra à Debarmaalo.
Il s'y installera comme simple barbier. Sa seule arme de Robin des Bois contemporain : son outil de travail… un rasoir !
Au Théâtre de l'Opprimé, cette pièce nous est racontée comme une fable moderne avec cynisme et humour. Le héros assassine le mal pour le donner à manger aux pauvres. (Nous aimerions l'inviter à rencontrer nos spéculateurs européens, histoire de nourrir ces peuples qui creusent leurs dettes). Le cannibalisme devient ici un bien fait.

Les acteurs sont complets dans leur rôle : Fabrice Clément (Koce), Christophe Sogognault (le juge Tasev) et Franck Lacroix qui réussit l'exploit d'interpréter les personnages du patron, de Schengen (un obscur promoteur) et du président avec un brio époustouflant de talent et d'humour, dressent ce tableau avec un plaisir de jeu qu'ils réussissent à nous communiquer.

Le décor, de simples barres d'échafaudages, est dressé pour chaque plan avec simplicité mais efficacité. Le drame nous est offert devant cette nudité à peine voilée ou plutôt totalement habillée par la mise en scène de Dominique Dolmieu.

Le Démon de Debarmaalo de Goran Stefanovski (auteur dramatique et écrivain né en 1952 en Macédoine), créée en 2006 au Théâtre de Skopje en Macédoine est inspiré par un fait divers réel qui se déroula à Paris en l'an 1387 ; fait divers immortalisé au cinéma par Tim Burton dans Sweeney Todd. Goran Stefanovsky se l'approprie pour tenter de conjurer les démons qui ont hanté l'Europe de l'Est depuis les années 80. La question est de savoir si pour préserver nos libertés nous devront utiliser les armes des barbares et détruire nos convictions morales.

Le Démon de Debarmaalo, une production du Théâtre national de Syldavie (Maison d'Europe et d'Orient) se joue au Théâtre de l'Opprimé jusqu'au 25 mars 2012, ne manquez pas ce spectacle.

David Nahmias
(11/03/12)


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Théâtre de l'Opprimé

78/80 rue du Charolais
75012 Paris



Texte
Goran Stefanovski

Traduction du macédonien
Maria Béjanovska

Mise en scène
Dominique Dolmieu

Avec
Renaud Baillet
Fabrice Clément
Michel Fouquet
Nouche Jouglet-Marcus
Franck Lacroix
Aurélie Morel
Barnabé Perrotey
Nathalie Pivain
Christophe Sigognault

Assistante
Céline Barcq

Scénographie
Arben Selimi

Lumières
Tanguy Gauchet

Costumes
Anne Deschaintres