zoom de l'automne : les mille et une frontières de l'Iran
Que sait-on de l’Iran et des Iraniens aujourd’hui ? La société iranienne est complexe et en proie à des mutations profondes, politiques, culturelles, sociales qui se jouent dans ses frontières mais aussi hors de ses frontières. Qui mieux qu’une anthropologue pour éclairer et comprendre les enjeux de ces évolutions ?
Plus qu’une simple étude sur l’Iran, l’ouvrage de F. Adelkhah dresse une théorie originale sur la globalisation et les conditions de la création d’une identité nationale dans laquelle les diasporas, les pratiques de voyage, les réseaux d’échanges - financiers, culturels, commerciaux - jouent un rôle majeur hors des frontières nationales.
À l’occasion de la sortie du livre remarquable de Fariba Adelkhah "Les mille et une frontières de l’Iran : quand les voyages forment la nation", le salon de lecture consacre son trimestre d’automne à l’Iran et au monde perse. À rebours de la vision orientaliste de l’Iran « éternel », un cycle sur ce qu’être Iranien (et Iranienne) veut aujourd’hui dire : voyager, s’expatrier, commercer, étudier, aller en pèlerinage, s’approprier le monde.
Un automne au salon pour rencontrer Catherine Clément et son invité, Amos Gitaï, le cinéaste Asghar Farhadi et une grande poète, Etel Adnan.
Plus qu’une simple étude sur l’Iran, l’ouvrage de F. Adelkhah dresse une théorie originale sur la globalisation et les conditions de la création d’une identité nationale dans laquelle les diasporas, les pratiques de voyage, les réseaux d’échanges - financiers, culturels, commerciaux - jouent un rôle majeur hors des frontières nationales.
À l’occasion de la sortie du livre remarquable de Fariba Adelkhah "Les mille et une frontières de l’Iran : quand les voyages forment la nation", le salon de lecture consacre son trimestre d’automne à l’Iran et au monde perse. À rebours de la vision orientaliste de l’Iran « éternel », un cycle sur ce qu’être Iranien (et Iranienne) veut aujourd’hui dire : voyager, s’expatrier, commercer, étudier, aller en pèlerinage, s’approprier le monde.
Un automne au salon pour rencontrer Catherine Clément et son invité, Amos Gitaï, le cinéaste Asghar Farhadi et une grande poète, Etel Adnan.
séance d’écoute : le santur persan
samedi 24 novembre à 15h
Par Arash Mohafez, ethnomusicologue et musicien (santur).Doctorant à Paris X - Nanterre, diplômé de musique de l’Université Sure de Téhéran, Arash Mohafez est un maître du cymbalum santur, qui a donné de nombreux concerts en Europe et en Asie.
Expert du style classique, il est aussi un connaisseur du système turc ottoman ancien qui au XVIIe siècle était similaire au système persan. Ses recherches consistent à exhumer les compositions persanes conservées dans les ouvrages de cette époque, et d’en donner une interprétation musicalement la plus crédible.
En collaboration avec la Société Française d’Ethnomusicologie.
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