samedi 16 juin 2012

Pascal COLLIN: Vol au dessus de la Cappadoce (en cours)


Vol au dessus de la Cappadoce (en cours) deesse-et-lenfant-112x150 vol-au-dessus-de-la-capadocce-100x150 dans
Trois cent mètres au dessus du sol, le bruit des flammes qui s’engouffrent dans le ventre du ballon, l’homme dans dans la nacelle actionne les gaz sans arrêt en jetant un oeil sur le sac posé près de lui. Il a l’air pressé de s’élever et de s’éloigner de l’endroit où il a profité d’un moment d’inatention des organisateurs pour décrocher l’attache au sol et enjamber la nacelle de la mongolfière prête pour un vol de découverte. Les visiteurs regardent ébahis l’ensemble s’éloigner en même temps que leur rêve de survol des « cheminées de fées »…
Trois mois plus tôt:
Le ministère des affaires culturelles est en effervésence, les préparatifs pour la grande exposition sont biens avancés mais le temps passe vite, il ne reste plus que quelques semaines avant l’évenement. Ankara a été tirée au sort parmis la liste des villes internationales retenues par le jury de l’Unesco. La capitale turque va être transformée en musée géant et le pays attend un grand nombre de visiteurs de toutes les parties du monde. Le thème cette année porte sur l’Art de la peinture et des sculptures et differents lieux de la ville seront consacrés à la présentation des oeuvres, autant à l’intérieur de certains batiments qu’à l’exterieur pour les sculptures imposantes. Des oeuvres du Métropolitan Muséum of Art de New-York, dont la statuette de la déesse Soleil d’Arinna, déesse hittite, seront prêtées au musée des Civilisations Anatoliennes dont une des salles a été spécialement aménagée pour l’occasion, seul endroit où la sécurité est assurée au maximum.
La sécurité, une difficulté pour les experts de l’état, assurer en différent lieux la préservation des oeuvres exposées. Pour cela, le ministre de la culture s’est aidé de quelques experts de New-York et a fait appel au lieutenant Yasar d’Istanbul qui possède une expérience reconnue.
Le lieutenant a choisit un bureau dans le musée comme quartier général, d’ici il pourra mener les opérations de surveillance en collaboration avec Messieurs Dale et Millan, les deux experts de New-York.
Istanbul, Marc à rendez-vous avec Sevim, ce soir il vont rendre visite à Melody la journaliste, en effet un heureux évenement se prépare…elle veut leur faire la surprise.
Cela faisait un moment qu’ils n’avaient diné tous les trois, depuis la ténebreuse affaire de la citerne Yerebatan qu’elle leur avait soumise, et son drôle de dénouement.

Recherche de commerciaux et stagiaires


10/06/2012 - M Zeki G. , Responsable Développement International, AKTIF consulting - Aktif danismanlik
Nous recherchons pour une societe Turque

- des commerciaux ( Ile de France , Rhone Alpes , Est , Aquitaine)
- des stagiaires pour la période de juillet a octobre étant disponibles en Turquie
- des stagiaires pour la période de juillet a octobre étant disponibles en France


merci d'adresser vos CV par mail a : contact@cezayirexport.com

3eme salon du Halal à Istanbul


13/06/2012 - M Zeki G. , Responsable Développement International, AKTIF consulting - Aktif danismanlik
Le 3e salon du Halal d'Istanbul se tiendra du 30/08 au 03/09 prochain a Istanbul.

Avec 1,6 milliard de consommateurs potentiels dans le monde, le marché du « Halal » est estimé à
plus de 448 milliards d’euros. Une croissance annuelle de 10 % que les entreprises françaises ne
peuvent plus longtemps ignorer.
Un marché qui concerne non seulement les produits agroalimentaires mais également les biens de
consommation.

La capitale du World Halal Forum devient Istanbul

inscription , contact : contact@cezayirexport.com

RENCONTRES AGRO ALIMENTAİRES TURQUIE MONDE A PARIS


12/06/2012 - M Zeki G. , Responsable Développement International, AKTIF consulting - Aktif danismanlik
Du 21 au 25 Octobre 2012 vont se tenir a Paris les RENCONTRES AGRO ALIMENTAIRES TURQUIE MONDE .
Plus de 200 sociétés turques seront présentes dans ce cadre avec des rencontres btob .
Pour vous inscrire a ces rencontres merci de nous adresser un mail a : contact@cezayirexport.com

Ces rencontres seront placés sous plusieurs themes :
Rencontres Agro alimentaires Turquie Europe
Rencontre Agro alimentaires Turquie France
Rencontres Agro alimentaires Turquie Afrique
Rencontres Agro alimentaires sur le theme du Halal .

vendredi 15 juin 2012

"CAN" film turc remarqué au festival de Bruxelles


Spécial Brussels Film Festival 2012
Can de Rasit Celikezer
Genre : Drame
Avec Selen Ucer, Serdar Orcin, Berkan Demirbag, Erkan Avci, …
Cemal est une figure paternaliste turque, mais malheureusement il vient d’apprendre qu’il est stérile et qu’il n’aura jamais d’enfant. Pour sauver la face, il convainc sa femme de porter un faux ventre et d’adopter un vrai bébé par des moyens plutôt douteux. Quand Can, l’enfant arrive et que la mère le rejette, Cemal s’enfuit laissant sa femme, Ayse et le bébé se débrouiller tout seul et recommencer sa vie. Autant Ayse est abandonnée de tous et tente de jongler entre l’enfant et un travail, autant Cemal va se hisser socialement et professionnellement.
Les films sont turcs sont souvent originaux et sont par la même occasion souvent des bonnes surprises. Il n’y a pas à dire, le cinéma bouge par là depuis plusieurs années ! Avec Can, Rasit Celikezer joue gros en s’interrogeant sur la place du père dans la société turc actuelle et le drame qu’une stérilité de l’homme peut engendrer dans un couple pourtant pas si rétrograde. Celikezer ne s’arrête pas en si bon chemin, et interroge le spectateur sur la culpabilité d’une telle situation, sur les priorités a accorder à un enfant dans sa vie. De ce point de vue, Can est une totale réussite.

L’originalité scénaristique est de faire coïncider la vie passée et la vie future pour troubler le public et arriver au fur et à mesure à la solution finale. Le procédé est intéressant quoique troublant. La différence sociale entre la femme abandonnée de tous et l’homme qui a refait sa vie brillamment est d’autant plus injuste quand ils se retrouveront plusieurs années plus tard : Cemal est beau et riche, Ayse est pauvre et pas très jolie, ne s’occupant pas d’elle. Mais celui qui se rendra compte de son malheur n’est pas forcément celui que l’on croit. La femme se rendant compte au fur et à mesure du film, de son bonheur et de découvrir de l’amour pour son « fils », devenant ainsi de plus en plus belle tandis que Cemal va récolter la monnaie de sa pièce et va voir tout s’effondrer autour de son petit monde pourtant si parfait.
L’interprétation, dans ce type de film, est importante. Et malgré des rôles touchants et impeccables chez les adultes, celui qui porte finalement le film à bout de bras, c’est Berkan Demirbag ou Can, le petit garçon adopté : bouille mignonne, visage expressif, il est le centre de l’histoire et il la sublime. Sans celui-ci, toutes l’histoire paraîtrait bien fade.
Bien fade, car là ou le film perd de sa superbe, c’est sur la longueur. Beaucoup de film à vocation sociale ont tendance à jouer les prolongations pour obtenir une durée de film satisfaisante. Le résultat est ici que l’on exprime parfois une légère lassitude devant un scénario où l’on ne perçoit pas le but.

Finalement, Can, est une belle surprise du cinéma turc (primé d’ailleurs au Festival de Sundance) qui malgré quelques lenteurs, est sublimé par le charisme du petit garçon qui conquerra vos cœurs comme il a attrapé celui de sa mère. Les dernières minutes et le générique du film seront en ce sens, quelques minutes de pure beauté et d’émotion.

CINEMA A PARIS: 5 et 6 juillet "Tepenin ardi"


Films de la compétition | FESTIVAL PARIS CINÉMA 2012

Beyond the hill / © Memento Films

Beyond the hill
(Tepenin ardi)

Emin Alper
2012, Turquie - Grèce

1h34 / numérique / couleur / vostf
Scénario : Emin Alper
Interprétation : Tamer Levent, Reha Őzcan, Mehmet Ozgur, Berk Hakman
Production : Enis Köstepen, Nikos Moutselos, Seyfi Teoman
Image : George Chiper-Lillemark
Son : Fatih Aydogdu
Montage : Őzcan Vardar
Musique : Volkan Akmehmet, Inanc Sanver
Distribution : Memento Films
Vente étranger : Bulut Film, 2/35
Prix obtenu : Mention spéciale, Berlin 2012, Meilleur premier film / Special Mention, Berlin Film Festival 2012. Best first feature

Au pied de collines rocheuses, Faik mène une vie de fermier solitaire avec son métayer et sa femme. Quand arrivent de la ville son deuxième fils et ses petits-enfants, il les met en garde contre les nomades qui traversent la région. Tandis que se déroulent les vacances, la menace rôde, silencieuse et invisible. Avec ce premier film extrêmement maîtrisé et d’une grande beauté, Emin Alper esquisse une allégorie de la violence entre comédie noire, drame familial, thriller et western. Utilisant avec habileté la puissance des paysages, et jouant d’hallucinations visuelles ultra-réalistes, il installe une tension d’une rare force et emporte le spectateur dans une atmosphère paranoïaque et trouble.
Les séances
Cocher pour ajouter à mon programme perso
Jeudi 5 juillet 2012
19h, MK2 Bibliothèque (13e)
Vendredi 6 juillet 2012
21h30, MK2 Bibliothèque (13e

soirée Associative pour les femmes de médierrannée

La Turquie, nouveau rêve européen ?


Par Maud Druais | zaman france jeu, 14/06/2012 - 17:11

La crise économique a poussé de nombreux Grecs à traverser la frontière turque à la recherche d’un travail, dans un pays en pleine croissance qui brille par son dynamisme économique. Un phénomène qui montre l’inversion des tendances migratoires historiques en Europe.
La Turquie, aux frontières de l’Europe et limitrophe avec la Grèce, dont on a longtemps craint une émigration massive, connaît une inversion de ses flux migratoires. Est-ce symptomatique ? Pour Dimitris Triantaphyllou, professeur à l’université Kadir Has qui s’exprimait sur Arte «il y a dix ou douze ans, personne n’aurait imaginé ça mais les esprits ont évolué». La situation des universités est tellement dégradée en Grèce, qu’il était préférable pour lui de quitter Athènes pour Istanbul. Son université d’accueil lui a même proposé d’ouvrir un laboratoire de recherche sur les études européennes, chose impensable en Grèce à l’heure de l’austérité économique et donc des coupes budgétaires dans tous les domaines. Il n’est pas le seul. Ces derniers mois, l’émigration des Grecs vers la Turquie s’est accélérée en raison de la crise économique qui frappe durement le pays. La Turquie devient un pays d’immigration, signe que tout va bien et que l’Europe, au contraire, fait de moins en moins rêver. L’émigration des Grecs est d’autant plus symbolique que la Grèce est le berceau de la civilisation européenne : les Européens quittent l’Union européenne (UE), attirés par le dynamisme de l’économie turque qui enregistre de forts taux de croissance.
De réelles opportunités économiques
La Turquie est en effet un marché émergent de plus de 70 millions d’habitants où les opportunités économiques sont réelles. De nombreux Européens – n’ayant aucune attache culturelle avec la Turquie - aux qualifications différentes se rendent dans ce pays à la recherche d’un emploi ou pour y créer leur entreprise. Istanbul, en particulier, attire de plus en plus d’étrangers. Le phénomène est très sensible chez les Grecs, qui considèrent qu’en dépit du passé, il existe une réelle proximité culturelle entre les deux populations turque et grecque. «Nous avons le même mode de vie, la même mentalité, nous sommes tous des passionnés ! Finalement, la seule vraie différence, c’est la religion», s’exclame Rania, employée de bureau, au micro d’Arte.
Depuis la fin de la guerre froide, la Turquie est devenue terre d’immigration pour de nombreuses populations en provenance des Etats de l’ex-union soviétique, ainsi que du Proche-Orient. Ce qui change, c’est l’arrivée récente de plus en plus d’Européens de l’ouest, et le retour au pays d’enfants d’immigrés turcs. Parallèlement, l’émigration des Turcs vers les pays de l’Union européenne a considérablement diminué. A terme, si la tendance se confirme, la Turquie deviendra un pays d’immigration accueillant des flux d’étrangers en provenance de l’Union européenne, inversant la tendance historique.
La Turquie, toujours plaque-tournante de l’immigration clandestine
Si la Turquie tend à devenir pays d’immigration, elle est aussi devenue la plaque-tournante de l’immigration clandestine vers les pays de l’Espace Schengen, notamment grâce à l’ouverture de liaisons aériennes à bas prix sur Istanbul, a souligné le rapport 2012 de l’agence Frontex, qui coordonne la surveillance des frontières extérieures de l’UE. «La frontière entre la Grèce et la Turquie va demeurer en 2013 un point de passage de clandestins avec des niveaux d’interceptions similaires à ceux de 2011, soit entre 40 et 57.000 par an», affirme l’agence européenne pour la gestion de la coopération aux frontières extérieures. Cette situation est la conséquence de la politique du gouvernement turc en matière d’octroi de visas et du développement de liaisons aériennes turques, analyse Frontex. Les filières de passeurs sont très structurées. Des vols à bas coût sont organisés au départ de plusieurs villes d’Afrique à destination d’Istanbul, redevenue «la Sublime Porte pour l’Union européenne», dénoncent des diplomates de l’UE.
Paris

Au temps où les sultans ottomans étaient cinéphiles


Au temps où les sultans ottomans étaient cinéphiles


Depuis le 13 juin, et jusqu’au 5 août prochain, la Cinémathèque française rend hommage au cinéma égyptien. Une cinquantaine de films seront ainsi présentés dans le cadre d’une rétrospective intitulée Ciné-Egyptomania et destinée à rendre compte de la richesse de l’une des cinématographies majeures du monde musulman. Hors du monde arabe, c’est aujourd’hui la Turquie et l’Iran qui se signalent par l’abondance, sinon par la qualité de leur production. Par l’ancienneté de son introduction également : à Téhéran, en 1904, Mirza Ebrâhim Sahhâf-Bâshi, photographe du shah Mozaffar ed-Dîn, ouvre la première salle de cinéma du pays ; dans l’Egypte ottomane, ce sont des membres de la communauté italienne qui en 1897 projettent les premiers films muets. De même dans la capitale de l’Empire, où ce sont également des membres de minorités non musulmanes — des Juifs et des Arméniens stambouliotes, essentiellement — qui en 1896 introduisent le «cinématographe». La perception du cinéma, de même que son développement, dans ce qui n’allait pas tarder à devenir la République turque, sont intimement liés tant au cosmopolitisme d’Istanbul qu’au rapport, souvent complexe, à une modernité d’importation. Lorsqu’il apparaît en 1896, le cinéma trouve naturellement sa place dans les quartiers de Péra et de Sehzadebasi, les deux centres par excellence du divertissement commercial. La nouvelle invention y côtoie à Pera, quartier surtout peuplé de non-musulmans, des spectacles d’origine européenne tels que les cafés-chantant et les variétés. A Sehzadebasi, quartier majoritairement musulman, il rejoint des formes de spectacles plus traditionnelles, telles que le Karagöz (théâtre d’ombres) et le Meddah (conteurs publics). C’est à partir de 1908 que le cinéma devient une forme de spectacle autonome, avec des lieux de représentation, une programmation mais aussi un public spécifiques. Il commence alors à essaimer dans d’autres quartiers de la capitale.
Des soirées cinéma pendant le ramadan
Cette évolution n’était pas du goût de tous. Certains théologiens suspectaient en effet cette invention nouvelle, importée et exploitée par des non musulmans, de porter atteinte aux bonnes mœurs. Le pouvoir impérial ne suivra que très partiellement leur avis ; le pouvoir républicain qui lui succédera louera cet instrument de la modernité. Si les autorités impériales n’ont pas exercé un contrôle structurel (censure), les autorisations accordées aux nombreux exploitants stipulaient que les films ne devaient pas traiter de sujets religieusement mais surtout politiquement sensibles. Le cinéma a même, globalement, été encouragé, tant pour des raisons fiscales (taxe de solidarité en sus des impôts ordinaires dont devaient s’acquitter les exploitants), que pour des raisons de prestige, la nouvelle technologie ayant vocation à manifester le pouvoir du sultan. Abdulhamit II était du reste un amateur fervent de cette technologie nouvelle, et faisait souvent organiser des projections en petit comité. Les exploitants, de leur côté, tout en s’adaptant aux exigences des autorités, s’efforçaient de parer aux critiques des ulémas, et de répondre aux demandes d’un public très divers. Ainsi, dans le quartier de Sehzadebasi, des projections réservées aux femmes étaient-elles organisées à l’intention des musulmanes. De même les veillées ramadanesques faisaient-elles l’objet d’une programmation spéciale trente jours durant. Enfin, ils n’hésitaient pas, dans un élan de solidarité nationale, à organiser des projections à des fins non-lucratives, dans le but, par exemple, de venir en aide à des victimes de désastres naturels ou de conflits ethniques.
Tunis

500 organisations de la diaspora se fédèrent à Ankara


500 organisations de la diaspora se fédèrent à Ankara


Les représentants de citoyens turcs vivant dans divers pays à travers le monde se sont réunis pour la première fois à Ankara jeudi 8 juin afin de créer un groupe baptisé «Diaspora turque». Ce premier congrès s’est fixé pour tâche de définir les problèmes des Turcs vivant à l’étranger ainsi que les moyens d’y remédier. Près de 6,5 millions de Turcs vivent aujourd’hui à l’étranger. Les représentants d’environ 500 fédérations, amicales et associations ont en effet pris part à ce congrès organisé sous l’égide du vice-Premier ministre Bekir Bozdag. Des positions conjointes ont pu être ainsi déterminées sur des questions telles que le «génocide arménien» – question récemment soulevée en France –, la montée du racisme en Europe, l’adhésion de la Turquie à l’UE, la suppression du visa à l’entrée de l’UE, ou encore l’islamophobie. Des stratégies communes auront pu être ainsi déterminées qui permettront une action collective. Le vice-Premier ministre Bülent Arinç et le ministre du Travail Faruk Çelik étaient présents et ont rencontré les représentants des expatriés afin de discuter des problèmes et de proposer des solutions. Ont été notamment abordées les questions relatives au commerce, à la sécurité sociale, à la famille et à la jeunesse.

A Crosne, élus locaux et Franco-turcs se rencontrent à la Fête des voisins


A Crosne, élus locaux et Franco-turcs se rencontrent à la Fête des voisins

 
La Plateforme de Paris et le centre culturel Yunus Emre se sont associés pour organiser une rencontre dans le cadre de la fête des voisins à Crosne (Essonne). Plus d’une centaine de personnes ont participé à la soirée «Immeuble en fête – la fête des voisins». L’opportunité était donnée de faire des rencontres et de développer la convivialité afin de rompre l’isolement qui règne souvent dans les villes. «Le vivre-ensemble est devenu un enjeu quasi indispensable dans notre société. Les préjugés et les peurs sont accentués dans certains médias. Nous devons être proactif» a indiqué Fatih Yildiz, responsable de la Fatiad et membre du Yunus Emre. Le thème central de la rencontre était la gastronomie turque. Les membres de l’association ont invité leurs voisins et leurs collègues de travail. Metin Yavuz, un Franco-turc élu de Crosne et très engagé dans les milieux associatifs et politiques s’est chargé de faire le lien entre les Franco-turcs et les élus de la région.
Des prises de contact avec les élus…
Il a notamment invité Michel Berson, sénateur de l’Essonne, le maire de Crosne, Alain Girard, Aude Bristot, première adjointe au maire de Montgeron et candidate aux législatives, Didier Heoltgen, conseiller général de Vigneux, le conseiller général de Brunoy, Edouard Fournier, Gérard Feydel, directeur de campagne d’Aude Bristot ainsi que des élus locaux. L’objectif était de permettre une prise de contact entre ces élus et la nouvelle génération de français d’origine turque. Par ailleurs, de nombreuses associations étaient représentées à la soirée. C’est, par exemple, le cas de l’institut Nénuphar, une association de femmes franco-turques d’Ile-de-France, ou encore du réseau d’entrepreneurs franco-turcs (FATIAD). Les responsables associatifs ont exprimé leur souhait de renouveler ces rencontres de façon périodique. Le directeur général du groupe scolaire Educactive a quant à lui offert d’organiser la prochaine rencontre au sein de ses locaux.
Paris

jeudi 14 juin 2012

Appel de Radio made in Turkey



    • contactez Sophie CAN sur la radio M.I.T.
      Chers auditeurs et auditrices, j'ai besoin de vous... En effet, je vais faire appel à votre générosité en demandant d'avoir la gentilesse de mettre les souvenirs de votre famille. La partie qui m'interesse est la venue en France de vos anciens... Rappelez-vous, la France, en 1965, est l’un des derniers pays a avoir signé un accord d’échange de main-d’œuvre avec la Turquie suivant la demande du pat...ronat souhaitant diversifier l’origine de ses travailleurs étrangers. Ainsi, il s’agit d’une immigration tardive. Ces photos vont nous permettre de montrer l'évolution de la communauté FT...Surtout pour les jeunes, nous devons impérativement sauvegarder notre mémoire. La meilleure photo sera choisie pour figurer sur l'affiche de MIT lors d'un appel à devenir citoyen français. Alors je commence et vous remercie de tout coeur. ;-)) MERCI MERCI MERCI...Afficher la suite

LA MAISON D'ALEP à ISTANBUL


Après une visite au bazar égyptien, pourquoi ne pas faire un petit tour en Syrie ? C’est possible en se rendant à la Maison d’Alep, une toute nouvelle boutique dans le quartier d’Eminönü. A quelques pas de la mosquée Rüstem Paşa, pénétrez dans ce joli magasin qui regorge de pièces diverses, toutes plus belles les unes que les autres
La Maison d’Alep, est ouverte depuis deux mois seulement. Les propriétaires, Ghassam et Emid, sont deux frères originaires de Syrie. La situation actuelle dans leur pays les a fait quitter leur ville d’Alep et c’est à Istanbul qu’ils se sont installés pour continuer leur activité de commerçants. Pourquoi Istanbul ? Car la Turquie, selon eux, est finalement assez proche de la Syrie en termes de culture et d’artisanat. Une boutique comme la leur n’aurait peut être pas eu grand succès en France ou au Maghreb, où ils auraient pu s’installer. En Syrie déjà, ils tenaient un magasin du même type, qui leur venait de leur père. Ils connaissent donc bien leurs produits et pourront vous détaillez l’origine et la composition. Foulards, bijoux, cravates, tapis, et autres objets de décoration, la Maison d’Alep regorge de trésors pour tous les goûts et toutes les bourses. Des simples fichus en coton jusqu’aux foulards les plus nobles faits de cachemire ou de soie, le choix est large. Les tissus sont originaires de Syrie, de Turquie ou d’Inde. Quant aux bijoux, vous trouverez un large éventail de colliers, bracelets, bagues en argent et en pierres, tout droit venus de Syrie. La Maison d’Alep propose également un choix de différents tapis, de tous types et de toutes tailles. Vous pourrez enfin y trouver le célèbre savon d’Alep.
Une boutique gorgée d'histoire
Les produits proposés ont parfois une grande histoire derrière eux. Certains bijoux par exemple sont faits sur le modèle de pièces anciennes, qui ont plusieurs milliers d’années. Découvertes au cours de recherches archéologiques, on peut retrouver certains de ces modèles au musée d’Alep. C’est le cas d’une série de colliers faits de pierres et de motifs en argent, reproduction d’une pièce mésopotamienne retrouvée à Mari, près de la frontière syrienne. Une autre série de colliers est faite de pierres et de galettes avec des inscriptions du premier alphabet arabe. Le modèle est une tablette découverte à Ugarit (aujourd’hui la ville de Lattaquié). D’autres produits risquent malheureusement de devenir bientôt des pièces uniques, à l’image des serviettes de bain fabriquées par la famille Al Madani d’Hama. Les sept frères de cette famille les réalisaient à l’aide de métiers à tisser hérités de leur famille et qui dataient du 17ème siècle. La production est aujourd’hui arrêtée en raison de l’actualité violente en Syrie. Ghassam et Emid ont toujours un stock de plusieurs pièces mais n’ont plus de nouvelles de cette famille et ne savent pas si la production reprendra un jour.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 14 juin 2012
La Maison d’Alep est ouverte tous les jours
En arrivant du bazar égyptien devant la petite mosquée de Rüstem Paşa, tournez tout de suite à droite.
Un deuxième magasin se trouve dans la même rue que la mosquée, à quelques mètres sur la gauche.
Adresse e-mail du magasin : lamaisondalep@gmail.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Téléphone : 0542 519 90 40
Emid et Ghassam, les deux frères propriétaires de la Maison d'Alep (photo MA)

Diaporama en musique :

LES PLUS BELLES PLAGES DE TURQUIE



Alors que les températures ont rapidement grimpé à Istanbul, on ne rêve que d’une chose : plonger dans une eau claire et fraiche. La Turquie et ses 7.200 kilomètres de côtes offrent un choix large et divers de plages, toutes plus belles les unes que les autres. Pour certains, les vacances sont proches. Alors pour profiter au maximum du soleil, de la chaleur et des beautés de la Turquie, suivez les conseils du quotidien Sabah qui a récemment publié son palmarès des plus belles plages de Turquie. Selon vos goûts et vos critères, vous trouverez certainement votre petit coin de paradis
PATARASituée près de Fethiye, cette plage a été élue meilleure plage du Monde par le Sunday Times. Authentique et relaxante, la plage s’étend sur une quinzaine de kilomètres. En plus d’être une "merveille de la nature", la plage de Patara est entourée de reliques historiques, pour des visites un peu plus culturelles.
ÖLÜDENIZ (vue du ciel, photo libre de droit flickr)Eau turquoise et animations diverses sur cette plage très vivante. Entourée de lieux de villégiature comme Ovacık ou Hisarönü, on peut aussi y trouver des campings. De nombreuses activités sportives sont proposées comme le ski nautique, le surf et la plongée avec tuba.
KELEBEKLER VADISI Cette plage accessible seulement par la mer abrite des dizaines de sortes de papillons (d’où son nom de "vallée des papillons"). L’endroit est apprécié des amateurs de camping. Après avoir profité un bain de soleil, une baignade dans la mer et un repos à l’ombre des palmiers, pourquoi ne pas se mettre à l’escalade ou à la randonnée dans la vallée qui se trouve derrière la plage. Les chutes d’eau valent également le détour.
IZTUZUCette plage aussi n’est accessible que par la mer (à 20 min en bateau de Daylan). L’endroit est également connu pour être l’un des derniers habitats en Europe pour les tortues caouannes (aussi appelées caretta caretta). L’endroit est donc sous protection.
ÇALIŞElle fait partie des différentes plages qui se trouvent dans la baie de Fethiye. Connu pour ses infrastructures touristiques et ses activités nautiques, l’endroit est parfait pour des vacances en famille.
KUŞADASICette côte autrefois très populaire est aujourd’hui moins fréquentée, mais le rivage de 20 kilomètres continue de rendre cet endroit "fascinant". Différentes plages, s’enchainent : Tusan, Akyar, Otuzbir, Kadınlar Denizi (la plus connue), Aslanburnu, Karaova, Güzelçamlı, Kalamaki, İlyas Ağa, Dipburun et Tavşanburnu. Le bras de mer derrière la plage offre de nombreux endroits où boire et manger.
İÇMELERLe district d’İçmeler "vole les cœurs" grâce à sa plage. Une plage qui n’est pas très grande certes, mais son large éventail d’installations en fait un endroit très apprécié. La plage est idéale pour pratiquer des sports nautiques. Elle est également appréciée pour son calme et son silence par rapport à la toute proche Marmaris (10 min de route).
KLEOPATRA PLAJILa légende dit que la reine Cléopatre est venue nager dans cette baie située dans la péninsule d’Alanya. La longue et magnifique plage de sable en fait un endroit rêvé. En été, toutes les langues se mélangent sur cette plage prisée des touristes.
SİDE A Side, neuf plages sont frappées du drapeau bleu : Titreyengöl, Side 1 et Side 2, Sorgun et Sorgun 2, la plage publique de Side, Club Ali Bey, Sol Kamelya et Köymeydanı. A Titreyengöl se trouvent différentes espèces d’oiseaux comme le cormoran. Cet endoit est apprécié pour sa beauté naturelle.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 14 juin 2012

mercredi 13 juin 2012

La Turquie autorise l'enseignement du kurde dans les écoles


paru dans la voix de la Russie

12.06.2012, 19:06
La Turquie autorise l'enseignement du kurde dans les écoles
Photo: EPA
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Le premier ministre de Turquie Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'il serait autorisé pour la première fois de l'histoire d'enseigner la langue kurde dans les écoles. Selon le premier ministre il s'agit d'une décision historique.
Les politiques représentant la minorité kurde qualifient cette mesure de palliatif cherchant à obtenir l'autorisation à la totalité de l'enseignement en kurde.
Ces dernières années les autorités turques ont atténué les restrictions quant à l'usage de la langue kurde afin mettre un terme à de nombreuses années de la lutte armée des Kurdes dans le sud-est du pays. Au cours de ces 30 dernières années, des dizaines de milliers de personnes sont devenues victimes de ce conflit. 

Çoğunluk, la majorité. Un roman d’initiation à l’envers, ou la fabrique d’un petit chef.


Çoğunluk, la majorité. Un roman d’initiation à l’envers, ou la fabrique d’un petit chef.

mercredi 13 juin 2012, par Béatrice Garapon TURQUIE EUROPENNE

Le maître mot du nouveau courant qui semble prendre forme dans le cinéma turc contemporain, c’est la subversion. Subversion des valeurs, des genres, humour noir... La cible, en tout cas, est claire : il s’agit de la classe moyenne. Vavien, réalisé en 2009 par les frères Taylan, était une comédie macabre autour du culte de l’argent. Celal, un électricien médiocre, complote pour assassiner sa femme, Sevilay, qui détient à son insu une grande somme d’argent. Mais celle-ci a la vie dure… Le film s’achève lorsque Sevilay fait don de l’argent à son mari, par amour pour lui et pour éviter le divorce. Dès lors, tout s’arrange, et la vie familiale retrouve son harmonie. Jeu virtuose sur le thème de l’argent, qui, de symbole de réussite, devient la réussite elle-même, Vavien n’épargnait pas la classe moyenne turque.
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Çoğunluk - Affiche du film
Çoğunluk, (la majorité) paru en 2010, sous la réalisation de Seren Yüce, s’inscrit dans le même courant. Le film relate le passage à l’âge adulte de Mertkan, enfant unique d’une famille « classique » de la classe moyenne. L’intrigue en elle-même n’est pas loin de celle d’un mélodrame classique : Mertkan, ce gros garçon opprimé par son père, s’éprend d’une jeune fille plus pauvre que lui, et kurde. Le père de Mertkan s’oppose à l’union, et Mertkan se plie à la décision de son père. A la fin du film, le père de Mertkan envoie son fils diriger un chantier en province, pour l’éloigner et lui remettre les idées en place. Là-bas, Mertkan devient à son tour un petit chef tyrannique, injuste, qui martyrise et malmène ses employés. Gül, de son côté, est ramenée dans son village, où l’attend un sort peu amène. La critique de la classe moyenne s’opère à un premier niveau : la famille de Mertkan a tous les défauts de la classe moyenne turque : raciste, triomphale, obsédée par l’argent, trouillarde, insensible, dominatrice, injuste. égoïste, patriarcale. Plus encore, elle représente tout ce que la classe moyenne n’est pas : ni cultivée (le père de Mertkan ne comprend pas que son fils puisse avoir un livre entre les mains), ni politisée, ni intéressée par quoi que ce soit d’autre que son propre enrichissement et sa reproduction.
Mais la grande force de Çoğunluk est d’exposer minutieusement la fabrique de la classe moyenne, à travers l’histoire de ce gros garçon silencieux, en un art qui fait la part belle à la subversion.
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Çoğunluk - Gül et Merktan
C’est d’abord la subversion des genres : film d’initiation inversé, c’est aussi au mélodrame turc classique que s’attaque le film. En lieu et place d’un mélodrame représentant un amour impossible, un héros se dressant de toute sa hauteur contre la société, cette figure d’airain, cette force implacable qui brise toutes les volontés humaines, thème classique du cinéma turc, le film nous montre une histoire banale, presque répugnante de fadeur. Mertkan n’a rien d’un héros : il est cet être totalement passif qui, du début jusqu’à la fin du film, semble ne rien ressentir, ne rien vouloir. « Sen istiyor musun peki ? (Et toi, tu le veux ?) » lui demande sa mère lorsque Mertkan lui explique que son père ne veut pas qu’il voie Gül. « Bilmem, istiyorum her halde (j’en sais rien, oui, on dirait que c’est ce que je veux) » répond-il sans enthousiasme. Son histoire avec Gül, cette jeune fille pauvre, n’a rien de sublime ni d’élevé. Mertkan se laisse séduire, puis ne réagit presque pas, obéit silencieusement lorsque son père l’oblige à rompre.
La narration du film en dit long : il est impossible de dire à quel moment Mertkan prend la décision d’obéir à son père. Là où le mélodrame ferait de la prise de décision, ce moment critique, le climax du film, Çoğunluk se déroule dans une sorte de magma temporel qui est celui de la conscience du héros. Mertkan se détache de Gül et se rapproche de son père par à-coups successifs, dans une sorte de mouvement naturel. C’est, en fait, l’absence de choix qui caractérise l’attitude de Mertkan.
Le seul moment où Mertkan sort de sa passivité, c’est à la fin du film, pour devenir tyran à son tour. Au début, ce gros garçon silencieux pourrait presque inspirer de la pitié : il n’est ni bon ni mauvais, il n’est que la victime plus ou moins consentante de son père. Ce n’est qu’à la fin qu’il inspire un sentiment de pure horreur. De victime, il est devenu bourreau, injuste envers ses employés, dominateur, abject. Et c’est, finalement, parce qu’il ne choisit pas que la société fait de lui un être abject.. L’histoire de Mertkan est celle d’un roman d’initiation, mais totalement inversé, perverti. Ce n’est pas à la transformation d’un enfant en homme que nous assistons, mais à celle d’une victime en bourreau, celle d’un objet piétiné par le système en rouage agissant du système.
Le film a certes une dimension universelle : c’est celle de la banalité du mal, de l’abjection totale qui passe inaperçue, puisqu’après tout, il ne s’agit que de faire comme tout le monde.
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Seren Yüce, réalisateur de Çoğunluk
Mais ce n’est pas un hasard si les films turcs contemporains parlent tant de la classe moyenne, et de la force écrasante de la société. Yol, le célèbre film de Yilmaz Güney, racontait, à travers l’histoire de trois prisonniers en permission pour une semaine, l’histoire de tout un pays emprisonné, empêtré dans des règles sociales d’un autre âge et dans une « sale guerre » sans fin. Çoğunluk n’est pas un film moins politique que Yol. Il touche au sujet qui est le cœur même de la société turque : sa dépolitisation dans l’exclusion. Les problèmes politiques, sociaux, ne sont pas absents du film. Le héros est confronté à la violence sociale : celle de son père envers l’homme qu’il a percuté de sa voiture, un plus pauvre que lui, et sociétale, celle de l’homme furieux (mari, frère ?) qui poursuit Gül. Ils sont ignorés volontairement par le héros et sa famille. A l’image de la classe moyenne turque tout entière, Mertkan et sa famille ne veulent pas entendre parler des Kurdes, et ne veulent rien avoir à faire avec « ces gens-là ».
Alors que Yol était construit autour d’un voyage en train, Çoğunluk est construit autour du motif de la voiture. Tout vole en éclat lorsque Mert abîme la voiture flambant neuf de son père, et l’idée de prendre un taxi le terrorise. Les réunions avec ses amis se font dans la voiture, de même que la rupture avec Gül. Le train, dans Yol, était le lieu-même de la société, dans toute sa promiscuité. Dans Çoğunluk, c’est la voiture, cet espace privé, excluant, cette cellule, en même temps lieu de l’exclusion et signe de la domination sociale, qui est le motif du film.
Mais il y a plus : l’évolution de Mert d’un adolescent placide en petit chef dominateur se fait essentiellement par l’obéissance à son père. Si Mert devient ce personnage haineux, à la fin du film, c’est parce qu’il a fait ce qu’il a bien fallu faire, obéir à son père, reprendre l’entreprise, quitter la jeune fille qui avait fait tressaillir, très profond, le commencement de quelque chose d’autre. Est-ce à dire que derrière chaque petit tyran de la classe moyenne turque se trouve un homme frustré, un adolescent qui, lui aussi, a dû quitter Gül pour obéir à son père ? La raison de son injustice envers les autres, de sa cruelle domination, ne réside-t-elle pas dans ce fait même ? La reproduction implacable, en boucles serrées, d’un système oppressif, laisse à penser que la société turque tout entière n’a pas « tué le père ». L’évocation du service militaire, comme d’une épreuve socialement valorisée, n’est pas sans rappeler les développements de Pınar Selek sur l’imposition du service militaire comme moyen pour l’État turc de montrer sa toute-puissance sur les corps de ses sujets.
La critique très subtile de l’obéissance, est au fond liée à celle de la dépolitisation de la société turque. Au fond, n’est-ce pas parce tout le monde obéit à son père et quitte la fille kurde, l’abandonnant à un sort cruel, que la situation est telle qu’elle est ?
A l’heure du printemps arabe, la Turquie apparait bloquée dans une sorte d’immobilisme, de torpeur. Les atteintes de plus en plus fréquentes aux droits de l’homme ne font frémir qu’une poignée d’intellectuels. C’est un peu cette torpeur, cet endormissement, que raconte Çoğunluk, à l’image du corps de son héros, gras, endormi, toujours tiré vers le bas.

le 20 juin à Istanbul: 2 évènements


Dîner de gala de la Chambre de commerce française de Turquie avec Enrico Macias

Thématique Spectacles
Date de debut 2012.06.20 19h30
Date de fin 2012.06.20
Intro La Chambre de commerce française de Turquie organise un dîner de gala où sera également donné un concert d'Enrico Macias.
Description Cette soirée réunit des décideurs du monde des affaires franco-turc.
Après un cocktail de bienvenue, un dîner de prestige sera servi et Enrico Macias donnera ensuite un concert.

Inscription jusqu'au 18 juin. Pour plus d'informations : contacter Nurdan Gürler
Contact nurdan.gurler@ccift.com
Adresse Hôtel Hilton
Cumhuriyet Caddesi
Harbiye Istanbul Turquie
Lien http://www.ccift.com/communaute-daffaire/agenda/vue-detail/event/9128.html



La fête de la musique à l'Institut Français
Thématique Concerts
Date de debut 2012.06.20 20h30
Date de fin 2012.06.23
Intro Pour la fête de la musique, l'Institut français organise dans son jardin une série de quatre concerts sur quatre soirs.
Entrée libre.
Description Au programme :
Palinka le 20 juin
Kolektif Istanbul le 21 juin
Ege Hicaz Orkestra le 22 juin
Enzo Ikah Band le 23 juin
Contact
Adresse Istanbul Fransiz Kültür Merkezi
Istiklal Caddesi N:4
Taksim Istanbul Turquie
Lien http://www.ifturquie.org

ÉDUCATION - Le système turc donne t-il aux enfants la soif d’apprendre ?


Lors d’une conférence de presse la semaine dernière, le président de l’Initiative pour la réforme de l’éducation Üstün Ergüder a déclaré que le système turc ne donnait pas l’amour de l’apprentissage aux enfants. Il a reconnu que de nombreuses réformes ont été entreprises. Mais selon lui, les progrès effectués n’ont pas permis de régler le problème. "Le système ne donne toujours pas aux enfants l’amour de l’apprentissage et l’envie d’aller à l’école" a-t-il déclaré, cité par Today’s Zaman. Pour Üstün Ergüder, l’éducation reste avant tout un moyen d’endoctrinement à une idéologie particulière. La récente loi de modification du système éducatif pose quelques problèmes selon lui, comme par exemple l’âge d’entrée à l’école à 60 mois. L’initiative pour la réforme de l’éducation demande à ce que ce niveau soit augmenté à 66 mois minimum. Selon Batuhan Aydagül, coordinateur de cette initiative, les déficiences du système sont multiples : absence de stratégie d’éducation globale, problème dans l’exécution des réformes (aux niveaux pratique et financier) et manque d’un mécanisme d’évaluation du système.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 13 juin 2012

LA CRISE? QUELLE CRISE ? - 26 Turcs en plus chez les super millionnaires


344 : c’est le nombre de Turcs dont la fortune personnelle dépasse 100 millions de dollars, selon le rapport annuel sur la richesse dans le monde du cabinet Boston Consulting Group publié le 31 mai. Depuis le précédent rapport, 26 Turcs ont rejoint ce club très fermé, ce qui classe le pays au 9ème rang mondial. Les Américains tiennent toujours le haut du pavé avec 2.928 super millionnaires recensés l’an dernier, 61 de moins qu’en 2010. L’Angleterre et l’Allemagne se maintiennent sur le podium, avec respectivement 1.125 et 807 millionnaires à huit chiffres ou plus.
La Chine (5ème avec 648 noms) et la Russie (4ème avec 686) enregistrent toutefois la plus forte progression du classement par rapport à 2010 (+110 pour la Chine, +79 pour la Russie). La France arrive sixième avec 470 “super riches”, 10 de moins qu’en 2010.
Toutefois, en nombre relatif et non plus absolu, c’est en Suisse, à Singapour et en Autriche qu’on trouve le plus de fortunes supérieures à 100 millions de dollars (relativement à la population du pays). Boston Consulting Group prévoit que la Suisse va encore demeurer pendant plusieurs années la plus importante place financière offshore au monde, profitant des afflux en provenance des pays émergents. Hongkong et Singapour pourraient toutefois la dépasser d'ici 15 à 20 ans.
Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 13 juin 2012

mardi 12 juin 2012

KILIM PENSION à Uçhisar


KILIM PENSION à Uçhisar

voir le plan d'accès
Accès au Site Internet

Description Située au pied du grand rocher « Kale » d’Uchisar, la Kilim pension est le lieu unique pour découvrir la Cappadoce. Les clients dès le matin peuvent admirer les montgolfières depuis la grande terrasse. Vue splendide, service très soigné, petit-déjeuner préparé par le papa de Sisik, le propriétaire.
Adresse
Üçhisar Turquie
Contact Mehmet TURKE ( SISIK)
Email kilimpansion@hotmail.com
Téléphone 00 90 384 219 27 74

IMMIGRATION CLANDESTINE - La Turquie de plus en plus perçue comme un pays de destination finale


Longtemps, la Turquie a été un pays de transit pour les immigrés clandestins dont le but était d’atteindre l’Europe de l’Ouest. Mais aujourd’hui, le pays semble de plus en plus devenir une destination finale. C’est en tout cas ce que montre une étude du Centre de recherches sur le terrorisme international et le crime transnational (UTSAM) qui s’est intéressée au profil des migrants.
(crédit photo : Frédéric Bisson)
28% des migrants clandestins considèrent aujourd’hui la Turquie comme un pays de destination finale. C’est ce que révèle cette étude menée sur deux ans, dans 14 provinces de Turquie. Des entretiens ont été menés avec 86 migrants, 54 trafiquants humains et 75 experts. Des données concernant 1.334 migrants et 106 trafiquants ont été également été prises en compte. La Turquie reste toutefois principalement un pays de transit (62% des migrants). Les pays cibles sont la Grèce, l’Italie, l’Allemagne, la France, la Suisse, l’Autriche, le Royaume-Uni et au-delà de l’Europe, le Canada.
Selon l’étude, 85% des migrants bénéficieraient de l’aide de passeurs. Chaque passeur gagnerait en moyenne 10.000 dollars par migrant. Le trafic humain a rapporté en Turquie plus de 300 millions de dollars en 2011. Les motivations qui poussent à l’exil restent principalement la recherche de conditions de vie meilleures (74%). Ceux qui évoquent des raisons politiques ne sont que 2.7%, des raisons de guerre 5.4% et un regroupement familial 2.7%. Quant au profil de ces migrants, on apprend que ce sont principalement des hommes seuls, les femmes et les familles sont en effet plus rares. La moyenne d’âge est de 26 ans et le quart de ces migrants sont illettrés.
Des conséquences néfastes pour la Turquie et l’Union Européenne Le rapport évoque également les conséquences négatives de l’immigration clandestine sur la Turquie et donc la nécessité de la combattre. L’implication du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et du KCK (Union des communautés du Kurdistan) dans les réseaux de migration illégale est évoquée. Des problèmes économiques se posent également selon le rapport car ces migrants sont une main d’œuvre bon marché, ce qui dégrade l’économie turque. Les conséquences peuvent aussi être sanitaires et sécuritaires. Enfin le rapport estime qu’avec cette immigration clandestine, la Turquie est victime de critiques au niveau international. Les mesures prises par le pays sont en effet jugées insuffisantes. Le sujet est d’ailleurs utilisé contre la Turquie dans le cadre des négociations pour l’adhésion à l’Union Européenne et cause du tort à la candidature turque.
Un protocole d’entente avec Frontex pour lutter contre l’immigration clandestineAfin de montrer sa bonne volonté, la Turquie a signé fin mai un protocole d’entente avec Frontex (l’agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures). Ce protocole vise à une collaboration entre la Turquie et l’Union Européenne pour lutter contre l’immigration illégale. Selon le ministère turc des Affaires étrangères, cette collaboration montre que la Turquie est déterminée à lutter contre l’immigration clandestine vers l’Union Européenne. La priorité est de sécuriser la frontière gréco-turque autour de laquelle ont été détectés, depuis le début de l’année, 61.000 migrants clandestins. L’Union Européenne a également demandé à la Turquie de renforcer sa coopération avec Europol. Ces collaborations se font dans un contexte où est envisagée une levée des visas pour les citoyens turcs qui désireraient voyager dans l’Union Européenne. Pour que cette levée soit discutée, l'UE exige de la Turquie des mesures fortes en matière de contrôle de l’immigration clandestine.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 12 juin 2012

ARCHÉOLOGIE – Une nouvelle saison de fouilles à Hasankeyf


Mi-juin débutera une nouvelle saison de fouilles à Hasankeyf, dans la province de Batman. Scientifiques et archéologues ont déjà commencé à passer la zone aux rayons X, grâce à une technologie appelée géoradar et qui permet d’obtenir des images du sous-sol. Une équipe de 26 chercheurs s’attèlera à la tâche jusqu’à la fin de l’année. Les alentours de la tombe de Zeynel Bey (de la dynastie Akkoyunlu qui régna brièvement sur Hasankeyf au XVème siècle) ont d’ores et déjà été creusés. Un des objectifs de ces recherches est de trouver des mosaïques datant de l’époque romaine. Ces fouilles sont financées à hauteur de 2.5 millions de livres turques par le ministère de la culture et l’administration du projet GAP (projet d’Anatolie du Sud-Est).
Hasankeyf est une petite cité touristique de l’Est anatolien possédant de nombreux monuments historiques. Le site est aujourd’hui menacé par la construction du barrage d’Ilisu.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 12 juin 2012
Lire notre article détaillé déjà paru sur Hasankeyf en cliquant ici.

lundi 11 juin 2012

Le Sénat débat de l’urbanisation d’Istanbul



Mots clés : 
Le Comité France-Turquie a organisé un colloque au Sénat le 30 mai sur Istanbul et les enjeux architecturaux auxquels est confrontée cette ville. La question de son identité culturelle, remise en question par des transformations urbaines liées au développement des transports, a été minutieusement abordée.
Le 30 mai 2012 se pressait à l’entrée du Sénat rue de Vaugirard une petite foule de turcophiles : tous se rendaient à la conférence-débat sur le thème «Regards sur Istanbul», organisée par le Comité France-Turquie. Plusieurs intervenants de qualité et d’horizons divers se sont interrogés sur les enjeux de l’urbanisation et la vie culturelle stambouliote. La conférence a débuté avec l’intervention de Nicolas Monceau, maître de conférences en sciences politiques, directeur de l’ouvrage Istanbul, qui a dressé le portrait de la culture à Istanbul, dont les particularités sont à l’image du modèle économique national. La politique culturelle est en effet très largement privatisée, fonctionnant sur les investissements de fondations telles que Sakip sabanci, Istanbul modern ou SantralIstanbul.
Les archéologues en rêvaient, Marmaray l’a fait
La deuxième idée phare soulevée lors de cette conférence est celle d’une progressive «désincarnation» de la ville, qui perd de ses particularismes pour devenir une métropole comme une autre. Natacha Pakker, architecte urbaniste et enseignante à l’Ecole d’Architecture de Versailles a ainsi insisté sur les énormes chantiers qui font se confronter Istanbul à son passé. Le projet Marmaray par exemple : ce chantier visant à relier par le métro les quartiers de Gebze et Halkali a pris deux ans de retard en raison de découvertes historiques. Les fouilles ont d’ailleurs mis à jour l’existence du plus grand port de la ville au IVe siècle : le Port de Théodose, probablement détruit par un tsunami.
La priorité : un réseau de transport en commun
Ont enfin été diffusées des images de la mairie d’Istanbul promouvant la ville, puis un court-métrage, Ekümenopolis, qui contrastait avec la vidéo de la ville d’Istanbul. Le court-métrage montrait comment la ville croît de façon démesurée et déséquilibrée, renvoyant les personnes pauvres toujours plus loin à la périphérie des villes et privilégiant toujours le moyen de transport automobile. Cela a été l’occasion pour les deux derniers intervenants, Ali Topçu, architecte, et Christiane Blancot, architecte-urbaniste, d’apporter des réponses aux problèmes d’urbanisation que rencontre Istanbul. Pour Mme Blancot, Istanbul peut supporter la mondialisation : jusqu’à présent, elle a su conserver son identité entre tradition et modernité, réutiliser son patrimoine, et possède donc un savoir-faire qui se perpétue. Mais elle connaît un besoin urgent de développer son réseau de transports en communs. D’après Christiane Blanco, il s’agit de «la seule alternative valable».
Paris

rappel: atelier de traduction par la fabrique européenne des traducteurs


La Fabrique Européenne des Traducteurs

lundi 11 juin 2012 source TURQUIE NEWSEnregistrer au format PDF


Dans le cadre du programme "La Fabrique Européenne des Traducteurs", le Collège International des Traducteurs Littéraires (Arles, France) et l’association Kalem Kültür (Istanbul , Turquie) organisent un atelier de traduction littéraire franco-turc du 13 septembre au 14 novembre 2012.
Une partie de l’atelier se déroulera en France, l’autre partie en Turquie.
Tous les détails, ainsi que le formulaire de candidature, se trouvent sur le site www.fabrique-traducteurs.org
L’appel à candidature est encore ouvert jusqu’au 18 juin.

Mosquée de Calimca: suite


La mosquée Çamlica sera visible de tout Istanbul


La semaine dernière, Recep Tayyip Erdogan a annoncé la construction d’une immense mosquée à Çamlica, sur les hauteurs du quartier d’Üsküdar sur la rive asiatique. Çamlica est le nom de la colline verdoyante que l’on voit en face du pont du Bosphore, où aiment se rendre les familles turques pour déguster un gözleme (sorte de pâte cuite dans laquelle on met différents ingrédients) autour d’un thé, dans les jardins qui jouxtent les immenses antennes télévisions, puis flâner en admirant la vue imprenable d’Istanbul. Çamlica est l’un des endroits les plus prisés d’Istanbul pour admirer la ville, les couchers de soleil, et où les touristes ne viennent que très rarement, car la colline est bien trop éloignée du centre historique.
Un projet faramineux
La future mosquée de Çamlica occupera une surface de 15.000 mètres carré et le chantier devrait commencer d’ici deux mois. L’édifice a été pensé comme un complexe vu de tout Istanbul où sont prévus, entre autres, la construction d’un établissement accueillant des cours de calligraphie ottomane, de tezhip (art de l’enluminure) et d’ebru (papier marbré). Recep Tayyip Erdogan a insisté sur le parallèle entre les anciens complexes traditionnels et la construction de cette mosquée : au lieu des medreses (écoles coraniques) les Stambouliotes trouveront, dans le même esprit, des cours liés aux arts islamiques.
Istanbul

Fort séisme au large du sud-ouest de la Turquie, près de 60 blessés


Fort séisme au large du sud-ouest de la Turquie, près de 60 blessés

Un fort séisme, de magnitude 6, s'est produit dimanche au large du sud-ouest de la Turquie, a affirmé le centre de sismologie de Kandilli (Istanbul), tandis que l'agence de presse Anatolie faisait état d'une soixantaine de blessés.

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Photographe :  :: Des bateaux au large de la province turque de Mugla, en 2006 photo : AFP
Le tremblement de terre est survenu à 12H44 GMT au large de la petite station balnéaire d'Ölüdeniz, prisée des touristes anglais, dans la province de Mugla, selon le centre.
Le centre de gestion des situations de crise, l'AFAD, a affirmé que le séisme n'avait pas fait de morts.
Le responsable de la Direction de la Santé de la province de Mugla, Cihan Teklin, a pour sa part fait état d'une soixantaine de blessés.
"D'après les informations recueillies, 59 de nos concitoyens se sont présentés dans les hôpitaus après le tremblement de terre, dont 54 à Fethiye", la ville la plus proche d'Ölüdeniz, a déclaré M. Tekin, cité par Anatolie. "Parmi eux, deux sont venus pour une crise cardiaque", a-t-il ajouté
Une personne s'est grièvement blessée à la tête en se jetant par la fenêtre par peur du séisme, a indiqué M. Tekin. "Une partie des personnes admises à l'hôpital le sont pour des fractures et des coupures. Mais la plupart sont venues davantage pour des troubles psychologiques", a-t-il souligné.
Le responsable avait dans un premier temps évoqué six ou sept blessés.
Le territoire turc s'étend sur plusieurs failles géologiques et est fréquemment secoué par des tremblements de terre.
Le 23 octobre 2011, un fort séisme avait provoqué la mort de plus de 600 personnes dans l'est de la Turquie. Il avait été suivi le 12 novembre d'un tremblement de terre de magnitude 5,6, qui a fait 40 morts dans la même région.
En 1999, deux importants tremblements de terre avaient touché des parties fortement peuplées et industrialisées du nord-ouest du pays, avec un bilan de quelque 20.000 morts.