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samedi 16 juin 2012

Pascal COLLIN: Vol au dessus de la Cappadoce (en cours)


Vol au dessus de la Cappadoce (en cours) deesse-et-lenfant-112x150 vol-au-dessus-de-la-capadocce-100x150 dans
Trois cent mètres au dessus du sol, le bruit des flammes qui s’engouffrent dans le ventre du ballon, l’homme dans dans la nacelle actionne les gaz sans arrêt en jetant un oeil sur le sac posé près de lui. Il a l’air pressé de s’élever et de s’éloigner de l’endroit où il a profité d’un moment d’inatention des organisateurs pour décrocher l’attache au sol et enjamber la nacelle de la mongolfière prête pour un vol de découverte. Les visiteurs regardent ébahis l’ensemble s’éloigner en même temps que leur rêve de survol des « cheminées de fées »…
Trois mois plus tôt:
Le ministère des affaires culturelles est en effervésence, les préparatifs pour la grande exposition sont biens avancés mais le temps passe vite, il ne reste plus que quelques semaines avant l’évenement. Ankara a été tirée au sort parmis la liste des villes internationales retenues par le jury de l’Unesco. La capitale turque va être transformée en musée géant et le pays attend un grand nombre de visiteurs de toutes les parties du monde. Le thème cette année porte sur l’Art de la peinture et des sculptures et differents lieux de la ville seront consacrés à la présentation des oeuvres, autant à l’intérieur de certains batiments qu’à l’exterieur pour les sculptures imposantes. Des oeuvres du Métropolitan Muséum of Art de New-York, dont la statuette de la déesse Soleil d’Arinna, déesse hittite, seront prêtées au musée des Civilisations Anatoliennes dont une des salles a été spécialement aménagée pour l’occasion, seul endroit où la sécurité est assurée au maximum.
La sécurité, une difficulté pour les experts de l’état, assurer en différent lieux la préservation des oeuvres exposées. Pour cela, le ministre de la culture s’est aidé de quelques experts de New-York et a fait appel au lieutenant Yasar d’Istanbul qui possède une expérience reconnue.
Le lieutenant a choisit un bureau dans le musée comme quartier général, d’ici il pourra mener les opérations de surveillance en collaboration avec Messieurs Dale et Millan, les deux experts de New-York.
Istanbul, Marc à rendez-vous avec Sevim, ce soir il vont rendre visite à Melody la journaliste, en effet un heureux évenement se prépare…elle veut leur faire la surprise.
Cela faisait un moment qu’ils n’avaient diné tous les trois, depuis la ténebreuse affaire de la citerne Yerebatan qu’elle leur avait soumise, et son drôle de dénouement.

samedi 26 mai 2012

Des choses et des gens par Pascal COLLIN


Des choses et des gens

Des choses et des gens café-coeur-150x117 Plusieurs fois je suis retourné vers cette rivière, ce coin où l’on jette des pièces en faisant des vœux qui se réalisent parfois, mais en vain, rien, plus de nouvelles. Jusqu’au jour où un petit écureuil vint près de moi alors que j’étais dans mes pensées. Surpris qu’il s’approche aussi près de moi, mais alors quel choc quand il s’adressa à moi:
« Bonjour mon ami, tu as l’air triste, depuis quelques temps je t’observe, tu es là mais sans être là vraiment » me dit-il avec le sourire et les deux dents dehors…

»Ah bon et depuis quand m’observes tu? »
« Depuis que tu viens ici, et à chaque fois je t’ai vu jeter quelque chose dans cette rivière, tellement de fois qu’un moment j’ai eu peur que tu y construises un barrage!!! Tu es tellement ailleurs que tu ne vois même pas les choses autour de toi, pourquoi es-tu si triste »
.........
la suite sur .....collinp.unblog.fr

jeudi 24 mai 2012

un très beau texte de Pascal COLLIN


Sur le chemin qui me mène vers l’endroit où je dois me rendre, j’ai rencontré

Sur le chemin qui me mène vers l'endroit où je dois me rendre, j'ai rencontré chouette-136x150
Sur le chemin qui me mène vers l’endroit où je dois me rendre j’ai rencontré un libraire à houpette qui voulait acceder à l’immortalité pour défendre son metier et tous ses amis libraires.
La troupe qui l’accompagnait était de tout coeur avec lui, je décidait donc de faire un bout de chemin avec eux. J’ai fais connaîssance avec voisine, qui me disais bonjour et bonsoir chaque jour et me parlait d’espace, puis j’ai rencontré Cigale qui nous chantait l’été et mettait un peu de soleil au dessus de cette route, nous avons ensuite rencontré une petite fleur qui aimait danser, bein oui les petites fleurs dansent aussi. Quand le soir arrivait, Chouette arrivait battant des ailes avant de se poser sur le toit du vieux wagon en bois afin de nous assurer un bon repos en veillant sur nous.
Pendant des jours et des jours nous avons avancé, accompagnant notre libraire, le groupe grossissant, suivant des yeux la houpette au loin et se nourissant de gouters canadiens.
Aujourd’hui notre libraire n’est pas à l’académie, non mais en quelque sorte il a atteint l’immortalité, la conscience mutuelle que nos libraires, comme les livres doivent être éternels.
Et moi je continue ma route, pensant à voisine qui me disait « merci voisin », le son que nous jouait Cigale encore logé dans mes oreilles, le rêve d’une danse avec petite fleur près du coeur.
Et quelque fois la nuit, j’entends Chouette pousser un cri qui me rassure, elle veille encore sur elles.

mercredi 23 mai 2012

d’Istanbul à Alger (extrait) par Pascal COLLIN


d'Istanbul à Alger (extrait) 430388_3394681635076_1510743123_3008374_1213966380_n-150x120
Les rues sont vides en ce dimanche matin, c’est vrai que Marc s’est levé de bonne heure pour aller faire un tour dans le quartier, histoire de garder la forme et se deconnecter un peu de ses fichiers d’objets disparus. Son petit déjeuner pris au Susam café, il se décide à faire un tour au bureau afin de récuperer le courrier de la veille, en effet hier il était à la boutique d’antiquités avec Atakhan.
Une lettre d’Alger et dont le cachet date d’il y a trois jour, curieux se dit Marc, il ne connaissent personne là-bas et pourtant ce courrier est adressé à leur nom et arrive à l’agence. Il doit s’agir d’une affaire se dit-il en ouvrant l’enveloppe à l’aide de l’ouvre-lettre à manche d’ivoire que le professeur Werner lui a offert pour son aide dans la récupération d’une statuette d’Isis. Il s’assied dans le vieux fauteuil club en cuir usé qui a telement reposé de gens et il commence la lecture:
« Monsieur Marc, Madame Sevim,
Je me permets de vous contacter sur recommandation d’un de mes amis qui a eu vent de vos differents exploits et a eu votre adresse par une connaissance à Istanbul. Je suis d’Alger et je travaille pour une firme d’import-export qui traite avec un armateur turc. Depuis plusieurs mois nous avons des départs de contenairs chaque semaine à destination d’Istanbul. Or la police est venue il y a une semaine pour contrôler l’un de ses contenairs
.................
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Première danse à Montréal (extrait) par Pascal COLLIN


Première danse à Montréal (extrait) danse-150x145
c’est bientôt l’hiver et Istanbul se prépare à cette saison rigoureuse, Sevim est passée au bureau pour prendre le courrier et pour aérer un peu les pièces, cela fait quelques jours qu’ils n’y étaient pas passés. Les lettres ne se bousculent pas au pavillon de la boîte mais il y a une enveloppe qui attire l’oeil avisé de Sevim, plus grande que les autres mais surtout le timbre oblitéré "par avion", cette missive arrive tout droit de Montréal.
Une fois son café prêt, elle s’installe dans le vieux fauteuil club, ouvre l’enveloppe avec soin en utilisant l’ouvre-lettre au manche d’ivoire de Marc et elle commence la lecture:
Madame, Monsieur,
Les récits de vos exploits sont parvenus jusqu’ici à Montréal et vos talents à résoudre les enquêtes les plus singulières m’ont poussés à vous contacter concernant une inquiétante affaire concernant mes cours de danse et la disparition soudaine d’un couple de danseurs. Il y a quelques jours en effet ces deux personnes sont venues à leur troisième leçon et son reparties à la fin vers vingt-deux heures, depuis leur départ de ma salle personne n’a plus aucune nouvelle d’eux.

dimanche 20 mai 2012

Mystère à Yerabatan Sarayi (suite) par Pascal COLLIN


Mystère à Yerabatan Sarayi (extrait) salle-voutée-150x100
C’est la saison d’été à Istanbul et les touristes affluent depuis quelques jours dans la ville pour admirer la Mosquée bleue et Sainte Sophie, la tour de Galata, les musées et faire des emplettes dans les boutiques de souvenirs. Marc s’en sort plutôt pas mal avec la boutique d’Atakhan, les affaires sont bonnes. Toute la famille est partie à Paris, Mme Ceylan ne tenant plus, les Champs Elysées l’attendaient… et les enfants étaient impatients de passer deux jours au parc d’attractions. Sevim vient l’aider de temps en temps à mettre en valeur les objets sur la devanture afin de créer l’ambiance et l’envie d’acheter et cela marche. Deux mois maintenant qu’ils sont allés voir Maliha à Konya, elle allait bien, ses souvenirs étaient revenus, elle parlait souvent de son frère, elle avait accepté.
Ce soir ils vont voir « Janus » la pièce de théatre de Gisèle et de son fils Erol , au Gezi Park à Taksim, cela faisait un moment qu’ils n’étaient pas sortis ensemble. L’occasion pour Sevim de mettre à nouveau sa superbe robe turquoise qui lui va si bien. Mais avant, ils se sont donné rendez vous au Susam café pour rencontrer Melody la journaliste, elle tenait à les voir pour leur raconter un fait bizarre relevé lors d’une visite à la citerne Yerebatan Sarayi pour l’un de ses articles. Melody écrit des news vertes sur l’écologie et cherchait à savoir la qualité de l’eau au fond de cette citerne. Citerne ce mot ne convient pas à un magnifique monument souterrain édifié au temps de Constentin, fontaine souterraine serait mieux.........

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mardi 15 mai 2012

L’inconnue du pont de Galata (complète) nouvelles de Pascal COLLIN


L'inconnue du pont de Galata (complète) istanbul-pont-galata-istanbul-img-150x112
La pluie soudaine rend la conduite difficile sur les routes d’Istanbul et nombreux sont les automobilistes qui se rendent au Marché d’Eminönü situé à coté du Bazar Égyptien en prenant la direction du pont de Galata. Mais aujourd’hui il y un bouchon monstre, de loin on peut apercevoir les gyrophares des pompiers et de la police, un accident sûrement, matériel uniquement espère Marc. Tant pis, il fait demi-tour tant bien que mal, dommage, il aime bien l’ambiance de ce marché et du bazar et voulait se promener un peu. Sevim n’est pas là, elle s’est rendue à Paris quelques jours pour voir sa famille et Atakhan est parti en Cappadoce pour affaires, Marc s’occupe du magasin d’antiquités et aujourd’hui c’est jour de fermeture.
« et si j’allais rendre visite à Nath, cela fait longtemps que je ne l’ai pas vue et puis c’est quand même Nath qui m’a accueilli la première ici à Istanbul » se dit Marc.
Sitôt dit, sitôt fait, il se gare au pied de l’immeuble, prend l’éscalier et frappe à la porte:
« bonjour Nath, comment vas-tu, je ne te dérange pas? »
« bonjour Marc, non pas du tout, je suis avec deux amies blogueuses, on se voit de temps à autre, c’est pour moi l’occasion de te les présenter »
Présentations faîtes, il apprend que Gisèle est auteure de plusieurs livres sur Istanbul et Paty passionnée de reportages sur les sites archéologiques de la Turquie, et il y en a…Il les écoute avec passion et intérêt.
« comment va Sevim? » demande Nath.......

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dimanche 6 mai 2012

AUDE (extrait) par Pascal COLLIN


Aude     (extrait) safe_image Photo10723-150x112 dans
L’heure avance et Aude a du mal à se préparer, ils vont être en retard à leur rendez-vous. Sa mère Mathilde est allée sonner chez leur voisin de palier en attendant que sa fille finisse son déjeuner:
« bonjour Mr Tarik, l’assenceur est à nouveau en panne, pouvez-vous nous aider à descendre? »
Mr Tarik connaît la famille depuis longtemps, ses enfants jouaient avec Aude au bas de l’immeuble au temps où elle pouvait encore marcher. Maintenant ils se voient encore une fois chez l’un puis chez l’autre mais ce n’est plus pareil, plus rien ne sera pareil pour Aude depuis que sa maladie s’est déclarée à l’age de dix ans.
« bonjour Mathilde, oui bien sûr je vais vous aider, ah cet ascensseur, ils ne vous ont encore pas trouvé un logement au rez-de-chaussée? »
« non, pas encore, on est sur une liste d’attente. As-tu fini Aude? Nous allons être en retard chez le professeur »
Mathilde ne travaille plus, elle reste chez elle pour s’occuper de sa fille et cela lui prend beaucoup de temps. Aude est atteinte de fybromyalgie, une maladie caractérisée par un état douloureux musculaire chronique (myalgies diffuses) étendu ou localisé à des régions du corps diverses, qui se manifeste notamment par une allodynie tactile et une asthénie (fatigue) persistante. maladie non reconnue en France mais reconnue aux USA, CANADA et par l’OMS et avec le temps elle est devenue très invalidente, Aude a trop de mal à marcher,à bouger, elle souffre.
« bonjour Aude, comment ça va ce matin? On y va? » demande Tarik
« ça va, j’ai pas trop envie d’aller chez le docteur, de toute façon ça ne sert à rien » répond-elle
« ils n’ont toujours pas trouvé de traitement? »
« non, seulement des anti-douleurs, je préfererai aller voir Amna au centre socio-culturel »
Amna est l’amie d’Aude, elle vient de temps en temps discuter chez elle afin que Mathilde puisse sortir un peu, se changer les idées. Mathilde, elle va souvent voir son amie Sylvie à librairie du centre, elles peuvent discuter des heures d’un bouquin.
Le voisin du 5ème, Hichem lui est en vacances à Alger pour un mois, avant de partir il a invité les deux familles à diner, couscous et récits de ses exploits à Constantine quand il était jeune.Chris, le parrain d’Aude était là aussi, dès qu’il peut il vient la voir et il l’a couvre de cadeaux, et toujours un chapeau, elle adore les chapeaux Aude…

samedi 5 mai 2012

d’Istanbul à Alger (en cours) par Pascal COLLIN


  •  d’Istanbul à Alger (en cours)
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Les rues sont vides en ce dimanche matin, c’est vrai que Marc s’est levé de bonne heure pour aller faire un tour dans le quartier, histoire de garder la forme et se deconnecter un peu de ses fichiers d’objets disparus. Son petit déjeuner pris au Susam café, il se décide à faire un tour au bureau afin de récuperer le courrier de la veille, en effet hier il était à la boutique d’antiquités avec Atakhan.
Une lettre d’Alger et dont le cachet date d’il y a trois jour, curieux se dit Marc, il ne connaissent personne là-bas et pourtant ce courrier est adressé à leur nom et arrive à l’agence. Il doit s’agir d’une affaire se dit-il en ouvrant l’enveloppe à l’aide de l’ouvre-lettre à manche d’ivoire que le professeur Werner lui a offert pour son aide dans la récupération d’une statuette d’Isis. Il s’assied dans le vieux fauteuil club en cuir usé qui a telement reposé de gens et il commence la lecture:
« Monsieur Marc, Madame Sevim,
Je me permets de vous contacter sur recommandation d’un de mes amis qui a eu vent de vos differents exploits et a eu votre adresse par une connaissance à Istanbul. Je suis d’Alger et je travaille pour une firme d’import-export qui traite avec un armateur turc. Depuis plusieurs mois nous avons des départs de contenairs chaque semaine à destination d’Istanbul. Or la police est venue il y a une semaine pour contrôler l’un de ses contenairs, elle soupçonne un trafic d’antiquités. On nous a posé beaucoup de questions sur la société cliente et epluché les differents documents, déclarations et bons de transport. Rien d’anormal n’a été découvert mais nous sommes vexés des soupçons qui pèsent sur notre société et nous nous sentont surveillés, moi-même de temps en temps je ressens cette drôle sensation d’être suivie. Cette situation est pesante pour les employés et n’est pas propice à nos affaires, le passage des policiers n’étant pas passé inaperçu dans le complexe d’affaires. Nous sollicitons votre aide discrète afin de nous aider à enlever tout doute sur l’integrité de notre société et s’il devait y avoir un trafic à notre insu, de resoudre cette affaire.
Merci de me contacter rapidement si vous votre réponse est positive
Amina Massi
Alger 006707745446 »
Marc est dubitatif, cette affaire semble interressante et le fait que cette femme aie confiance en leur capacités penchent pour une réponse affirmative, mais à Alger c’est different qu’ici à Istanbul, ils ne connaissent personne là-bas, pas de contacts. Mais en ce moment ils n’ont rien en cours ici, ni à Paris, alors pourquoi pas une nouvelle aventure?
« bonjour Sevim, un ptit café? » dit Marc au telephone
« bonjour Marc, volontiers »
« nous avons eu du courrier à l’agence, une lettre d’Ager »
« tu connais quelqu’un là-bas? »
« non, c’est une femme qui demande notre aide, peut-être une affaire de trafic d’ojets anciens »
« attend-moi, prépare du café, j’arrive » dit Sevim en raccrochant.
Le café turc est devenu la spécialité de Marc, son ami Atakhan lui en a appris le secrêt,
Il ne faut pas longtemps pour qu’il entende le scooter de Sevim et ses pas dans l’escalier.
« humm, quel bel arôme » dit-elle en entrant dans le bureau en refermant la porte.
« tu as fait vite pour venir, tu devrais être plus prudente »
« il n’ y a pas beaucoup de circulation aujourd’hui, pas de bouchons, alors montre-moi cette lettre » dit Sevim en s’insallant dans le vieux fauteuil en cuir.
« la voilà » dit-il en servant le café.
Sevim se met à lire à haute voix le texte en s’arrêtant deux fois pour prendre une gorgée de café. A la fin de la lecture ses seuls mots sont:
« allons-y, on nous attend! »
L’avion a décollé, ils n’avaient pas eu trop de mal à trouver deux billets en cette saison, Sevim s’est endormie et Marc lit un bouquin qu’il a trouvé la veille chez son libraire préferé à Istanbul. A la librairie De Pera il a souvent trouvé les livres qui l’aident à garder un pied dans son pays natal, de même que les guides touristiques qui leur serviront par la suite.
« Alger était la ville de bord de mer qui apportait tous les bonheurs liés à la Méditerranée. On se baignait de Mars-Avril à Octobre. Le port d’Alger permettait la venue de paquebots, cargos de tous genres et l’activité portuaire était très importante. La vie, tout autour du port était très active et c’était un plaisir de consommer la « kémia » dans un café arrosée d’une anisette !
La ville, avec ses grandes avenues : rue Michelet, rue d’Isly que nous arpentions ( pour se faire voir) . De très beaux magasins, cafés (Milk-bar, Otomatic) étaient les quartiers généraux de nombreux étudiants.
En effet de nombreuses facultés, grandes écoles ont formé l’élite des savants français. Beaucoup de circulation dans le centre ville avec voitures, trolleys.
Les quartiers périphériques, Hussein-Dey, Belcourt, Kouba, Hydra, El-Biar, Saint-Eugène, Bab-el-Oued ceinturaient la ville. Il était facile aussi de rejoindre tous les petits villages agricoles qui s’étendaient dans les plaines Algéroises. On pouvait aussi rejoindre l’Atlas Tellien avec des stations de ski pour les amateurs de poudreuse.
La Kabylie avec ses douars, sa population était un trésor à découvrir.
Pour ceux qui aimaient les grands espaces et ce fut mon cas, la découverte du Sahara, son immensité, ses trésors archéologiques, ses peintures ses fresques et aussi l’hospitalité touareg. » (Extrait du livre Souvenirs d’Alger: Pierre Brulliard) , voilà qui donne à Marc un avant-goût de leur arrivée à destination.

lundi 30 avril 2012

l'énigme du train Paris Istanbul par Pascal COLLIN


  • l’énigme du train Paris Istanbul

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Il est 7h25, Marc attend Sevim dans leur bureau de la rue Cihangir Yokusu N°9 , leur quartier général, ils ont choisit ce quartier pour la superbe vue sur le Bosphore, ici débuta leur nouvelle collaboration, et en plus ils ne sont pas très loin d’Atakhan et de sa famille, ils se rencontrent souvent.
Le café est prêt, Sevim aime le café qui vient juste de sortir des grains, l’arôme…Elle ne devrait plus tarder, il ont rendez-vous à 11 heures avec le Directeur de la société qui gère le mytique train Paris Istanbul. Celui ci les a contacté concernant l’étrange mésaventure d’un voyageur fortuné. Il avait entendu parlé de notre première affaire et voulait confier cette affaire à des gens de confiance. Il était consterné au téléphone cela avait l’air urgent.
Ca y est Sevim arrive, il entend le bruit caractéristique de son scooter en bas de la rue et l’arrêt du moteur. La porte d’entrée de l’immeuble claque en se refermant et les talons de ses chaussures résonnent sur les marches en bois, jamais elle ne prend l’ascenseur, pour garder la forme, et la forme, elle l’a…
« bonjour Sevim,un petit café » sachant qu’elle avait déjà senti l’odeur depuis l’escalier.
« bonjour Marc, oui avec plaisir, alors comment tu vas depuis la semaine dernière? »
« plutôt bien, je continue à mettre à jour les données des objets volés ou disparus dans le fichier international, hier j’ai donné un coup de main à Atakhan pour livrer une armoire en chêne, et toi? » .....

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samedi 28 avril 2012

VOL AU DESQSUS DE LA CAPPADOCE par Pascal COLLIN (suite)

Vol au dessus de la Cappadoce (en cours)

Vol au dessus de la Cappadoce (en cours) deesse-et-lenfant-112x150 vol-au-dessus-de-la-capadocce-100x150 dans
Trois cent mètres au dessus du sol, le bruit des flammes qui s’engouffrent dans le ventre du ballon, l’homme dans dans la nacelle actionne les gaz sans arrêt en jetant un oeil sur le sac posé près de lui. Il a l’air pressé de s’élever et de s’éloigner de l’endroit où il a profité d’un moment d’inatention des organisateurs pour décrocher l’attache au sol et enjamber la nacelle de la mongolfière prête pour un vol de découverte. Les visiteurs regardent ébahis l’ensemble s’éloigner en même temps que leur rêve de survol des « cheminées de fées »…
Trois mois plus tôt:
Le ministère des affaires culturelles est en effervésence, les préparatifs pour la grande exposition sont biens avancés mais le temps passe vite, il ne reste plus que quelques semaines avant l’évenement. Ankara a été tirée au sort parmis la liste des villes internationales retenues par le jury de l’Unesco. La capitale turque va être transformée en musée géant et le pays attend un grand nombre de visiteurs de toutes les parties du monde. Le thème cette année porte sur l’Art de la peinture et des sculptures et differents lieux de la ville seront consacrés à la présentation des oeuvres, autant à l’intérieur de certains batiments qu’à l’exterieur pour les sculptures imposantes. Des oeuvres du Métropolitan Muséum of Art de New-York, dont la statuette de la déesse Soleil d’Arinna, déesse hittite, seront prêtées au musée des Civilisations Anatoliennes dont une des salles a été spécialement aménagée pour l’occasion, seul endroit où la sécurité est assurée au maximum.
La sécurité, une difficulté pour les experts de l’état, assurer en différent lieux la préservation des oeuvres exposées. Pour cela, le ministre de la culture s’est aidé de quelques experts de New-York et a fait appel au lieutenant Yasar d’Istanbul qui possède une expérience reconnue.
Le lieutenant a choisit un bureau dans le musée comme quartier général, d’ici il pourra mener les opérations de surveillance en collaboration avec Messieurs Dale et Millan, les deux experts de New-York.
Istanbul, Marc à rendez-vous avec Sevim, ce soir il vont rendre visite à Melody la journaliste, en effet un heureux évenement se prépare…

lundi 23 avril 2012

Pascal COLLIN: mystère à Yarabatan Sarayi


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Mystère à Yerabatan Sarayi (en cours) salle-voutée-150x100
C’est la saison d’été à Istanbul et les touristes affluent depuis quelques jours dans la ville pour admirer la Mosquée bleue et Sainte Sophie, la tour de Galata, les musées et faire des emplettes dans les boutiques de souvenirs. Marc s’en sort plutôt pas mal avec la boutique d’Atakhan, les affaires sont bonnes. Toute la famille est partie à Paris, Mme Ceylan ne tenant plus, les Champs Elysées l’attendaient… et les enfants étaient impatients de passer deux jours au parc d’attractions. Sevim vient l’aider de temps en temps à mettre en valeur les objets sur la devanture afin de créer l’ambiance et l’envie d’acheter et cela marche. Deux mois maintenant qu’ils sont allés voir Maliha à Konya, elle allait bien, ses souvenirs étaient revenus, elle parlait souvent de son frère, elle avait accepté.
Ce soir ils vont voir « Janus » la pièce de théatre de Gisèle et de son fils Erol , au Gezi Park à Taksim, cela faisait un moment qu’ils n’étaient pas sortis ensemble. L’occasion pour Sevim de mettre à nouveau sa superbe robe turquoise qui lui va si bien. Mais avant, ils se sont donné rendez vous au Susam café pour rencontrer Melody la journaliste, elle tenait à les voir pour leur raconter un fait bizarre relevé lors d’une visite à la citerne Yerebatan Sarayi pour l’un de ses articles. Melody écrit des news vertes sur l’écologie et cherchait à savoir la qualité de l’eau au fond de cette citerne. Citerne ce mot ne convient pas à un magnifique monument souterrain édifié au temps de Constentin, fontaine souterraine serai mieux.
Melody, ils l’avaient rencontré un jour au Susam Café, voyant que Sevim et Marc consommaient un Picon, elle était venue à leur rencontre pour leur parler de la Belgique et de ses fameuses bières. Elle était arrivée ici à Istanbul et n’était jamais repartie. Le Susam Café, haut lieu de détente et de conversation, un patchwork de tables et de chaises dépareillées, en tissu écossais, en cuir, style art déco ou Louis XV, lustre baroque éclairant un frigo américain, voilà un endroit qu’ils aiment à fréquenter et les serveurs y sont sympas.
« tu es magnifique Sevim, allons-y, on va être en retard » dit Marc
« c’est quoi cette histoire qu’elle veut nous raconter? » dit Sevim
« je ne sais pas, mais elle a insisté pour nous voir, cela doit être important » répond Marc en fermant la porte de leur agence.
Le café Susam n’est pas très loin, ils arrivent à l’heure au rendez-vous.
« bonsoir Sevim, bonsoir Marc, comment allez-vous? » demande Melody
« Nous allons bien, Marc m’emène au concert de Gisèle et Erol ce soir » dit Sevim
« vous êtes très élégante, j’irai sûrement aussi les voir plus tard, j’adore leur musique »
« alors vous vouliez nous raconter quelque chose au sujet de la fontaine souterraine Melody? »
« oui, voilà, il y a quelques jours je faisais un reportage sur cette fontaine, comme vous dites, nous essayons de suivre la qualité de l’eau régulièrement. En effet depuis très longtemps elle n’est plus alimentée par l’acqueduc, mais par les eaux de pluie et nous cherchons à savoir si elle se dégrade. Pendant mes analyses, une vieille dame est venue à ma rencontre pour me parler. »
Le serveur vient les interrompre poliment pour prendre la commande, il connaît bien Melody qui lui dit quoi apporter. Elle reprend:
« elle me demande si je fais la même chose que le monsieur qui vient ici la nuit. Immaginez ma surprise! En effet elle habite en face et depuis une semaine, a des heures différentes quelqu’un vient et pénètre dans la citerne, il y passe une ou deux heures et en ressort ensuite. Il vient avec un sac à dos et elle a vu un soir un tuba dépasser du sac, elle a reconnu cet accessoire de plongeur car sa petite fille en a un. »
« c’est curieux en effet, a quoi cela lui servirait, l’eau n’est pas profonde, et pourquoi faire? » dit Sevim, intriguée.
« un baigneur de l’éxtrème? » dit Marc avec humour.
« en tout cas, il n’a rien à faire la nuit dans ce lieu et je me demande comment il fait pour y pénétrer » dit Melody
« il fait peut-être une étude pour un organisme officiel, en dehors des visites ou alors il est chargé du nettoyage » dit Marc
« c’est possible, mais cela est intriguant malgré tout, nous devrions chercher à savoir Marc, qu’en penses-tu? »
« oui, cette histoire m’intrigue aussi Sevim, nous allons nous en occuper, merci Melody de nous avoir parlé de ces faits » dit Marc
« vous me tiendrez au courrant? »
« oui, dès que nous auront des faits nouveaux. Bon en attendant Marc, allons-y sinon nous seront en retard au concert, ce serait dommage de manquer le début » dit Sevim.
« oui allons-y, on vous retrouvera peut-être là-bas Melody, a plus tard »
La route jusqu’à Taksim donne l’occasion aux deux détectives de discuter de cette bizarre affaire.
« comment allons nous procéder Sevim? » demande Marc qui fait toujours confiance à la première intuition de Sevim.
« eh bien, on y va après le concert! »
« oui et comment on va pouvoir entrer? »
« Marc, tu trouvera une solution, j’en suis sûre »
« je peux toujours appeller le lieutenant Yasar, qu’il contacte les autorités, mais il est tard maintenant » dit Marc
« il n’est jamais trop tard, immagines que nous soyons devant une affaire importante! »
Janus, la pièce de théatre fût un succès, un public nombreux qui appréciait les chansons en Turc et en Français ainsi que les compositions particulières du prometteur Erol et les rappels fûrent nombreux. Sevim et Marc après avoir passé un super moment, allèrent les féliciter avant de reprendre la route vers le palais englouti.
Direction Meclis i Medusan Cd, Kemeralti Cd, le pont de Galata, Eminönü puis Yerebatan Cd. La citerne engloutie se trouve tout près de la Basilique Sainte-Sophie et non loin de la Mosquée Bleue. Marc avait eu le lieutenant Yasar qui avait dépêché un de ses hommes sur place qui avait lui-même dérangé un fonctionnaire pour avoir un jeu de clefs de la porte d’entrée. Le lieutenant était aussi intrigué par cette drôle d’histoire mais n’avait pas assez d’effectif pour laisser un agent sur place et il voulait bien que Sevim et Marc s’en occupent. Le jeu de clefs récuperé, la porte ouverte, ils pénètrent dans la salle aux trois cent trente six colonnes.
L’atmosphère humide et la pénombre ne rassure pas Sevim qui d’habitude est si prompte à enquêter, là elle prend le bras de Marc qui sent alors ses frissons. C’est vrai que dans le noir avec le son des gouttes qui s’écrasent sur la surface de l’eau et dont le bruit résonne dans cette immense espace clos, il y a de quoi avoir peur. Marc ayant prévu le coup, il se décide quand même à sortir sa lampe de poche et à éclairer le chemin devant eux, Sevim lui a laché le bras. Ils avancent sur la plateforme en bois en direction de la terrasse souterraine, lieu où aux heures d’ouverture les touristes peuvent s’assoir un peu et se désalterer en profitant de la fraîcheur des lieux.
« veux-tu que je te cherche un manteau dans la voiture Sevim, tu as froid on dirait, nous n’avons même pas pris le temps de nous changer » dit Marc à Sevim dans sa robe turquoise.
« non, ça ira Marc, ne me laisse pas seule, essayons de reperer où se trouve le tableau d’éclairage afin de savoir comment surprendre l’homme au tuba au moment où il sera là »
« oui, tu as raison, allons-y! »
Il ne leur faut pas longtemps pour trouver ledit tableau dans la pièce juxtaposant le café souterrain. Marc enclanche le disjoncteur et là, la féerie soudaine exalte les deux comparses médusés. Le reflet à la surface de l’eau donne à l’ensemble une dimension iréelle…
« regarde cette beauté Sevim, ces majestueuses colonnes de pierre antiques sortent de l’eau pour se dresser sous la lumière et pour supporter le poids d’une nouvelle civilisation au dessus » dit Marc
« oui et la tête de méduse est là à surveiller que l’ensemble reste en harmonie et pour que personne ne vienne pertuber l’ensemble, comme si les batisseurs de l’époque avaient voulu donner une âme à cet endroit » dit Sevim
« il me semble que c’est pour cela en effet, elle surveille »
« si on éteignait maintenant, on ne sait jamais, l’homme au tuba pourrait arriver maintenant » dit Sevim
« oui, tu as raison, éteignons! » dit Marc en se levant pour se diriger vers le tableau, mais Sevim reste assise.
La salle aux trois cent trente six colonnes est maintenant dans le noir et seules les gouttes qui tombent sur la surface de l’eau rapellent nos deux detectives à rester vigilents.
« ça n’a pas l’air d’aller Sevim »
« ne t’inquiète pas Marc, tout va bien, j’ai juste un peu froid »
« allons nous-en, nous ne sommes pas obligés de rester cette nuit et d’ailleurs nous ne sommes pas obligés d’enquêter sur cette affaire »
« non, ça va passer, et arrête de vouloir toujours abandonner quand on est au feu de l’action » dit Sevim sèchement, ayant retrouvé son énergie.
« pardon Marc, je ne voulai pas te blesser, je sais que c’est à moi que tu pensais,très bien, revenons demain » rajoute-t-elle voyant que Marc ne répondait pas.
Au moment même ou ils se lèvent, un bruit se fait entendre en face, le bruit de la porte d’entrée résonne comme une onde de choc en traversant la salle obscurcie. Tout deux se baissent et scrutent l’entrée éclairée par un faiseau lumineux en mouvement, une lampe torche se dirige vers la passerelle.
« Marc, Sevim? Etes-vous là? » dit la voix familière aux deux detectives.
« oui nous sommes là Lieutenant » répond Marc surpris de le voir ici.
« il faut que vous sortiez d’ici, les autorités ont décidé de fermer cet endroit en attendant des experts de l’archéologie »
« et pourquoi? Quelles sont les raisons de cette décision soudaine? » dit Sévim
« raison d’Etat, mais je vous en dirait plus en chemin, allons-y sortons »
En passant sur la passerelle Sévim se coinça un talon entre les lames de bois, elle grelotait et pestait contre elle, sur sa façon de s’habiller pour les planques. Marc la prend à nouveau par le bras et éspère qu’elle a compris la leçon, ils apprenent encore.
Une fois dehors, ni une ni deux les hommes du lieutenant condamnent la porte d’entrée de la citerne Yerebatan.
Au Susam Café, tous les trois prennent un verre histoire de se réchauffer un peu, pendant que le lieutenant Yasar s’explique sur sa précipitation quelques minutes plus tôt à évacuer le lieu:
« j’ai raconté cette drôle d’histoire à mes supérieurs en rentrant au bureau et de suite ils m’ont demandé de faire fermer le site classé »
Quelques semaines plus tard
Atakhan était en train de s’ennerver avec une lampe sur pied quand Marc entra dans la boutique d’antiquités.
« bonjour Atakhan, alors elle fait des siennes cette lampe? »
« bonjour Marc, cela fait une heure que j’essaie de l’assembler, je l’ai achetée à un commerçant du quartier qui la tennait de ses parents, la visserie est un peu rouillée, comment vas-tu? »
« Je vais bien, j’ai pu transmettre des fiches d’une statuette byzantine à l’agence qui a retrouvé un stock d’objets volés chez un particulier à Rome, ils remontent la trace. Sevim est allée faire un peu de shopping à Istiklal caddesi avec Melody la journaliste, elles ne se quittent plus en ce moment. Et madame Ceylan, Gizem et Özgur, comment vont-ils? »
« oh bien, mon épouse était ravie du séjour à Paris, elle n’a jamais eu un garde-robe aussi remplie, les enfants vont bien, ils demandent après vous souvent. Quand pouvez-vous vous liberer pour dîner à la maison? »
« tu sais bien que c’est toujours un plaisir, je vois avec Sevim et je t’en reparle »
« ammenez votre amie avec vous, ce sera une joie de la connaître, et pas d’affaire en ce moment? »
« juste une drôle d’histoire concernant les citernes de la ville, tu es au courant, elles sont toutes fermées et surveillées » dit Marc
« oui j’ai lu cela dans les journaux, viens nous allons discuter de cela dans l’arrière boutique » dit Atakhan en se dirigeant dans la petite cuisine attenante.
La boutique d’antiquités, il l’avait rachetée il y a quelques années et avait au fur et à mesure des années complèté la vitrine avec de magnifiques pièces dont des meubles de style napoléon et des objets style Art Nouveau ainsi que de somptueux vases en céramique d’Iznik et biens d’autres objets de l’Art turc trouvées dans les salles de vente d’heritiers de Yalis. Ces jeunes bénéficiaires ne pouvaient pas modifier l’extérieur car ces maisons sont classées au patrimoine, mais ils voulaient en moderniser l’intérieur.
Atakhan apporte le café turc qu’il vient de préparer et ils s’installent pour discuter de l’affaire en suspend:
« vas-y Marc, raconte-moi tout ce que tu sais »

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Pascal COLLIN: VOL AU DESSUS DE LA CAPPADOCE


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Trois cent mètres au dessus du sol, le bruit des flammes qui s’engouffrent dans le ventre du ballon, l’homme dans dans la nacelle actionne les gaz sans arrêt en jetant un oeil sur le sac posé près de lui. Il a l’air pressé de s’élever et de s’éloigner de l’endroit où il a profité d’un moment d’inatention des organisateurs pour décrocher l’attache au sol et enjamber la nacelle de la mongolfière prête pour un vol de découverte. Les visiteurs regardent ébahis l’ensemble s’éloigner en même temps que leur rêve de survol des « cheminées de fées »…
Trois mois plus tôt:
Le ministère des affaires culturelles est en effervésence, les préparatifs pour la grande exposition sont biens avancés mais le temps passe vite, il ne reste plus que quelques semaines avant l’évenement. Ankara a été tirée au sort parmis la liste des villes internationales retenues par le jury de l’Unesco. La capitale turque va être transformée en musée géant et le pays attend un grand nombre de visiteurs de toutes les parties du monde. Le thème cette année porte sur l’Art de la peinture et des sculptures et differents lieux de la ville seront consacrés à la présentation des oeuvres, autant à l’intérieur de certains batiments qu’à l’exterieur pour les sculptures imposantes. Des oeuvres du Métropolitan Muséum of Art de New-York, dont la statuette de la déesse Soleil d’Arinna, déesse hittite, seront prêtées au musée des Civilisations Anatoliennes dont une des salles a été spécialement aménagée pour l’occasion, seul endroit où la sécurité est assurée au maximum.
La sécurité, une difficulté pour les experts de l’état, assurer en différent lieux la préservation des oeuvres exposées. Pour cela, le ministre de la culture s’est aidé de quelques experts de New-York et a fait appel au lieutenant Yasar d’Istanbul qui possède une expérience reconnue.
Le lieutenant a choisit un bureau dans le musée comme quartier général, d’ici il pourra mener les opérations de surveillance en collaboration avec Messieurs Dale et Millan, les deux experts de New-York.
Istanbul, Marc profite de ses derniers moments avec la famille Atakhan, bientôt il retourne en France pour règler quelques affaires professionelles au département de recherches. Ce n’est pas de gaité de coeur qu’il retourne à Paris mais il doit présenter le résultat de ses recherches et classement de ses fichiers au comité, les futurs budgets en dépendent.
Sevim profitera quant à elle de cet intermède pour se rendre à Trabzon, en bord de la mer Noire retrouver des amis d’enfance et pour se ressourcer.
Madame Ceylan s’est encore surpassée pour le repas, elle ne comprend pourtant pas pourquoi personne ne reprend une seconde fois de ses fameux plats, enfin elle fint de ne pas savoir.
Dans l’avion Marc regarde par le hublot le pont se rétrécir puis disparaître en dessous des nuages, Sevim avec.
 

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