lundi 8 juillet 2013

1.500 nageurs traversent le Bosphore, dont 17 Français... et Ian Thorpe!

La vingt-cinquième édition de la Course intercontinentale sur le Bosphore s'est tenue hier à Istanbul. Près de 1.500 nageurs, parmi lesquels 17 Français, ont pris part au parcours de 6,5 kilomètres, reliant l'Asie à l'Europe. Ambiance.
Alors que toute la Turquie attend avec impatience de savoir si Istanbul accueillera les Jeux de 2020, le Comité national olympique turc organisait hier, à Istanbul, la vingt-cinquième édition de la Course intercontinentale sur le Bosphore. Tôt dans la matinée, 1.476 concurrents, âgés de 14 à 83 ans, se sont lancés à l'assaut d'un parcours aquatique long de 6,5 kilomètres, reliant Kanlıca à Kuruçeşme.
"La principale difficulté, c'est de savoir s'orienter. Il y a un courant porteur au centre du Bosphore, mais comme le chemin n'est pas droit, il faut faire attention à ne pas se laisser déporter sur les côtés, sinon on est vite obligé de se battre contre les courants", explique Gustave, un Français de 32 ans. Comme lui, 17 nageurs français ont pris part à la course. Certains sont même venus de très loin spécialement pour l'événement. "C'est un copain de Paris qui m'a proposé de participer à la course il y a quelques mois. Comme j'habite à Dubaï, c'était une bonne occasion de se retrouver et de passer un week-end entre amis à Istanbul", témoigne Romain, tout juste sorti de l'eau.
Trois nageurs français (photo JG)
Une chance unique de nager entre deux continents
Pour tous ces "nageurs du dimanche", comme beaucoup se définissent eux-mêmes, la Course intercontinentale sur le Bosphore offre une possibilité presque unique, et hautement symbolique, de rallier deux continents à la nage."C'est vraiment quelque chose d'incroyable. Pendant deux heures, ils bloquent les bateaux pour nous laisser nager tranquille, au milieu du Bosphore, entre l'Asie et l'Europe", s'enthousiasme Mathieu. Ce Français de 32 ans, qui réside à Dubaï où il occupe un poste de directeur financier dans une compagnie pétrolière, confie également être séduit par la diversité culturelle entourant l'événement. "Ça représente bien ce qu'est Istanbul", ajoute-t-il.
Tous les concurrents se sont vus délivrer
une attestation de participation (photo JG)
Cette année encore, des nageurs de toutes nationalités étaient présents au départ la Course intercontinentale sur le Bosphore. Des Russes, de Britanniques, des Hollandais et de nombreux Italiens, parmi lesquels Sema, une banquière de 32 ans vivant à Ankara. "Les gens hésitent à participer à la course parce qu'ils pensent qu'ils ne vont pas y arriver. Mais ce n'est pas si dur, même sans s'entraîner régulièrement. Tout le monde devrait venir !" lance la jeune femme, qui célébrait hier sa neuvième participation.
Le vainqueur de la course, Hasan Emre Musluoğlu
Les organisateurs de la Course intercontinentale sur le Bosphore accueillaient pour cette vingt-cinquième édition un invité de marque : Ian Thorpe, le légendaire nageur australien, quintuple champion olympique. Récemment sorti de sa retraite sportive, "la torpille", comme on le surnomme, est arrivée largement avant tout le monde. Mais ne concourant pas pour le classement général, c'est le nageur turc Hasan Emre Musluoğlu qui a été déclaré vainqueur, après avoir bouclé le parcours en 39 minutes et 13 secondes.
Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/Istanbul) lundi 8 juillet 2013

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