Info rédaction MAXISCIENCES publiée le 22 septembre 2012
Deux statues romaines, sans tête, ont été découvertes en Turquie, intégrée dans une plate-forme datant de l'âge médiévale. Les antiquités, sont un exemple de matériaux recyclés à l’époque pour réaliser les fondations de modestes constructions.
Des fouilles réalisées sur un site de l’ancienne ville romaine Aphrodisias, en Turquie, ont mis à jour deux impressionnante statue grandeur nature et sans tête datant de l’Antiquité. Selon R.R.R Smith, chercheur à l’Université de New York et directeur des fouilles, une des sculptures remontent à environ à l’an 200 tandis que l’autre a été réalisée en 450.
Mais même si les oeuvres sont décapitées, les archéologues sont parvenus à percer le mystère des deux allégories. La première, vêtue d’un manteau et d’une tunique représente un citoyen éminent. L’homme a été sculpté dans une posture rhétorique : sa main droite esquive un geste laissant à penser qu’il exprime un discours tandis que sa main gauche empoigne des rouleaux de papyrus. "Le sujet était probablement un membre de l'élite locale, il a été représenté dans la posture d'un orateur public" précise à Live Science R.R.R Smith.
La seconde statue, quant à elle porte une toge et des bottes lacées. Elle représente un officier de haut rang impérial, probablement un gouverneur de province. Contrairement à d’autres représentations de ce type, l'homme a été sculpté avec ses mensurations réelles et non selon des dimensions standards. Il arbore ainsi un grand ventre et une large poitrine.
Les sculptures recyclées en fondations
Les corps des vestiges placés perpendiculairement entre eux, ont été retrouvés soutenant une plate-forme datant du Moyen-âge. Selon les chercheurs, la conversion de ces représentations en simple fondation date certainement de l’an 600. "Une étude préliminaire suggère que les statues étaient déjà intégrées dans le support au VIIe siècle" explique R.R.R Smith. Cette période "post-antiquité" représente la première partie de l’époque médiévale.
Durant l’Empire Romain, Aphrodisias, située près d'une carrière de marbre, était réputée pour ses sculptures dont le savoir-faire a prospéré entre l’an 30 avant JC et 600 après JC. Depuis 2008, l’équipe d’archéologues œuvre sur un chantier d’excavation situé sur la "Tetrapylon Street," un boulevard de la ville qui s’étend du sanctuaire de la déesse Aphrodite à un grand temple appelé le Sebasteion. Mais les fouilles réalisées, ont révélé un ensemble d’éléments indicateurs d’un important incendie : colonnes effondrées, verres et mosaïques brisés, fragments de bois brulés…
Toutefois, les ruines d'Aphrodisias étant bien conservées, il est possible que les chercheurs découvrent un jour au hasard dans les décombres les têtes des deux statues.
Des fouilles réalisées sur un site de l’ancienne ville romaine Aphrodisias, en Turquie, ont mis à jour deux impressionnante statue grandeur nature et sans tête datant de l’Antiquité. Selon R.R.R Smith, chercheur à l’Université de New York et directeur des fouilles, une des sculptures remontent à environ à l’an 200 tandis que l’autre a été réalisée en 450.
Mais même si les oeuvres sont décapitées, les archéologues sont parvenus à percer le mystère des deux allégories. La première, vêtue d’un manteau et d’une tunique représente un citoyen éminent. L’homme a été sculpté dans une posture rhétorique : sa main droite esquive un geste laissant à penser qu’il exprime un discours tandis que sa main gauche empoigne des rouleaux de papyrus. "Le sujet était probablement un membre de l'élite locale, il a été représenté dans la posture d'un orateur public" précise à Live Science R.R.R Smith.
La seconde statue, quant à elle porte une toge et des bottes lacées. Elle représente un officier de haut rang impérial, probablement un gouverneur de province. Contrairement à d’autres représentations de ce type, l'homme a été sculpté avec ses mensurations réelles et non selon des dimensions standards. Il arbore ainsi un grand ventre et une large poitrine.
Les sculptures recyclées en fondations
Les corps des vestiges placés perpendiculairement entre eux, ont été retrouvés soutenant une plate-forme datant du Moyen-âge. Selon les chercheurs, la conversion de ces représentations en simple fondation date certainement de l’an 600. "Une étude préliminaire suggère que les statues étaient déjà intégrées dans le support au VIIe siècle" explique R.R.R Smith. Cette période "post-antiquité" représente la première partie de l’époque médiévale.
Durant l’Empire Romain, Aphrodisias, située près d'une carrière de marbre, était réputée pour ses sculptures dont le savoir-faire a prospéré entre l’an 30 avant JC et 600 après JC. Depuis 2008, l’équipe d’archéologues œuvre sur un chantier d’excavation situé sur la "Tetrapylon Street," un boulevard de la ville qui s’étend du sanctuaire de la déesse Aphrodite à un grand temple appelé le Sebasteion. Mais les fouilles réalisées, ont révélé un ensemble d’éléments indicateurs d’un important incendie : colonnes effondrées, verres et mosaïques brisés, fragments de bois brulés…
Toutefois, les ruines d'Aphrodisias étant bien conservées, il est possible que les chercheurs découvrent un jour au hasard dans les décombres les têtes des deux statues.
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