Affichage des articles dont le libellé est Mode à Istanbul. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mode à Istanbul. Afficher tous les articles

mercredi 10 octobre 2012

ISTANBUL FASHION WEEK – C’est parti pour quatre jours de défilés !


Istanbul accueille à partir d’aujourd’hui sa septième semaine de la mode. Pendant quatre jours, les collections printemps-été 2013 de 34 créateurs turcs vont se succéder sur les podiums d’Antrepo 3, à Tophane. Un nombre record pour cette Fashion Week organisée pour la première fois en 2009
Quelques célébrités devraient, comme tous les ans, faire parler de l’événement en défilant pour leurs amis créateurs. Atıl Kutuoğlu, qui avait invité la top russe Irina Shayk et la danseuse-stripteaseuse Dita von Teese en 2011, pourra compter cette année sur Tamara Ecclestone, fille du patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone, et sur le mannequin canadien Jessica Stam.
Les créateurs présents sur cette nouvelle édition sont : Mehtap Elaidi, Gamze Saraçoğlu, Özgür Masur, Simay Bülbül, Özlem Kaya, Tuvana Büyükçınar, Niyazi Erdoğan, Nejla Güvenç, Gül Ağış, Studio Kaprol, Atıl Kutoğlu, Hatice Gökçe, Erol Albayrak, Jale Hürdoğan, Deniz Kaprol, Şafak Tokur, Dilek Hanif, Çiğdem Akın, Günseli Türkay, Zeynep Erdoğan, Aslı Güler, Zeynep Tosun, Elif Cığızoğlu, Nihan Buruk et Hakan Akkaya.
De jeunes créateurs présenteront aussi leur travail lors de défilés communs: Nihan Peker, Ayhan Yetgin, Songül Cabacı, Selim Baklacı, Nil Kandemir, Selma State, Emre Erdemoğlu, Tuba Benian et Ayşe Deniz Yeğin.
Voici le programme de ces quatre journées de mode:
Retrouvez tous les détails sur le site internet de l’Istanbul Fashion Week.
Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 10 octobre 2012

mercredi 26 septembre 2012

MODE & DESIGN – Des rives du Bosphore aux berges de la Seine


Retour aux fondamentaux. Après des mois de contexte économique morose et de relations politiques tendues, des grands noms français et turcs de la mode et du design se sont retrouvés lundi à Istanbul. Quelques heures pour parler création, savoir-faire, marques et salons professionnels sous les dorures du Palais de France, témoin de cinq siècles d’amitié franco-turque

Il fallait une image forte, un lieu symbolique, un thème évident pour retisser les liens distendus entre la France et la Turquie. La mode et le design se sont imposés rapidement, observe Éric Fajole, directeur d’Ubifrance Turquie, l’un des organisateurs de la rencontre. Cette dernière coïncide avec l’Istanbul Design Week (26-30 septembre), qui met la France à l’honneur. “Beaucoup de marques françaises cherchent à entrer sur le marché turc… tandis que des marques, des boutiques, des exposants turcs peuvent investir et créer de l’emploi en France”, note encore Éric Fajole.
D’une rive à l’autre – qu’elle soit “européenne” ou “asiatique” à Istanbul, “gauche” ou “droite” à Paris – il n’y a jamais que trois heures d’avion pour accéder à un marché de centaines de millions de consommateurs européens. “La création turque est en train de prendre une place importante sur la scène internationale et la France reste un point de passage incontournable”, souligne le consul général de France à Istanbul, Hervé Magro.
De plus en plus de Turcs dans les salons parisiens
La créatrice Arzu Kaprol (photo Tanguy Quidelleur), dont la marque aura 15 ans l’an prochain, est depuis ses débuts une abonnée des vols Istanbul-Paris. “Je m’y rends non seulement pour mes clients français mais aussi parce que mes clients étrangers viennent à Paris”, explique-t-elle avant d’ajouter: “Nous avons besoin de ce genre de rencontres mais surtout, nous avons besoin d’un réchauffement des relations. Il existe encore, chez les Français comme chez les Turcs, une perception faussée et plus nous nous verrons, plus la relation se détendra et s’animera.”
Le potentiel est là et se mesure déjà. Xavier Clergerie, commissaire général de Who's Next Prêt à Porter Paris, constate que la Turquie – longtemps classée 10ème – occupe désormais le quatrième rang sur son salon en nombre de visiteurs et d’acheteurs (plus de 1.000), derrière l’Italie, le Japon et l’Espagne. “Les créateurs turcs sont aussi de plus en plus nombreux. Ils sont aujourd’hui une vingtaine sur la première et la deuxième session”, ajoute-t-il.
Un pavillon turc pendant la Paris Fashion Week ?
Et ce qui vaut pour la mode ou les accessoires vaut aussi pour le design. “Dans tous les secteurs, et pas seulement dans les tapis, la Turquie est de mieux en mieux représentée sur Maison&Objet”, confirme Étienne Cochet, directeur général de ce salon et président de Paris Capitale de la création, l’autre organisateur de la rencontre avec ARD- Paris Île-de-France. “Pourquoi ne pas créer un pavillon turc pendant la Paris Fashion Week ?” lance même, pendant l’un des panels, le directeur général du salon Tranoï, Michael Hadida.
Les créateurs et designers turcs entrent donc “dans la cour des grands”, remarque Éric Fajole, directeur d’Ubifrance Turquie. Évidemment, rien n’est simple. Paris fait toujours rêver, peut-être davantage que New York ou Milan, mais dans l’assemblée du workshop, de jeunes créateurs regrettent de ne pas toujours se sentir accueillis ou attendus.
“Je ne connais pas de belle fille qui soit facile d’accès”, justifie Étienne Cochet (photo Tanguy Quidelleur). “Beaucoup de gens souhaitent que Paris soit leur plateforme et jusqu’à présent, cette envie naissait du seul fait que c’était Paris. Maintenant, c’est l’envie de la création qui prime et cela devient plus intéressant. A nous de bien distinguer celle ou celui dont les valeurs de création sont signifiantes au niveau mondial et de lui dire : Viens à Paris ! Car avec la magie de Paris additionnée à tes valeurs de création, là, il y a quelque chose de costaud à faire !” s’enthousiasme le président de Paris Capitale de la création.
“Faire d’Istanbul une capitale mondiale de la mode”
L’enjeu pour la Turquie est bien se défaire de l’image “d’atelier de confection” des marques européennes, de prouver par sa création qu’elle possède une ADN, une identité propre. “Il faut pour cela créer des écoles qui forment les futurs talents turcs”, souligne Michael Hadida, de Tranoï. Ces institutions manquent encore, malgré l’ouverture en 2010 d’une branche stambouliote de l’école française ESMOD, dont la première promotion sortira en juin 2013.
La Turquie affiche pourtant de grandes ambitions. “D’ici 2023 (centième anniversaire de la fondation de la République de Turquie, ndlr), nous voulons faire d’Istanbul une capitale mondiale de la mode”, annonce Hikmet Tanrıverdi, président de l’Union des exportateurs de prêt-à-porter et d'habillement d’Istanbul. Objectif : 52 milliards de dollars d’exportations d’ici 11 ans (soit 20 milliards d’euros), contre 16 milliards de dollars l'an dernier.
Et les Français en Turquie ? “Si l’échange n’est pas gagnant-gagnant, on n’y arrivera pas”, assure Étienne Cochet. Volkan Atik, directeur général de la marque de mode masculine Avva, invite les créateurs français à se faire connaître lors de la semaine de la mode d’Istanbul, qui se tiendra cette année entre les 10 et 13 octobre. Ou encore à multiplier les projets en Turquie, à l’image du designer français Ora Ito, qui a conçu l’Hôtel O à Paris et confie qu’il “adorerait” réitérer l’expérience à Istanbul.
Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 26 septembre 2012

lundi 25 juin 2012

Les élèves d’ESMOD présentent leurs pièces lors d’un défilé au Palais de France (en musique)


A l’occasion de la Fête de la Musique, l’école ESMOD présentait jeudi 21 juin son défilé de fin d’année. Ce défilé de mode, qui avait lieu au magnifique Palais de France, réunissait les travaux des élèves de première et deuxième années. En effet, l’école n’est ouverte que depuis deux ans à Istanbul et n’a pour l’instant que deux promotions
Après un discours d’Hervé Magro, Consul Général de France à Istanbul, c’est la fondatrice d’ESMOD Istanbul, Nadine Massoud Bernheim, qui a pris le micro pour dire quelques mots sur cette école ainsi que sur les métiers de la mode. Pour elle, l’excellence est de mise dans ce secteur. Et cette excellence s’atteint par différents points, tous aussi importants les uns que les autres. A la base tout d’abord : La créativité et l’innovation. Ensuite de solides connaissances techniques sont nécessaires. La curiosité et l’ouverture au monde ne doivent pas non plus être mises de côté. Les élèves d’ailleurs sont incités à s’ouvrir aux autres cultures par le biais de programmes d’échanges du réseau ESMOD. La stratégie marketing et de communication est également primordiale. Car avoir du talent ne suffit pas, il faut également savoir le faire connaître et le vendre. Enfin Nadine Massoud Bernheim a insisté sur l’importance du réseau et des contacts. Anne Viallon, directrice du réseau international d’ESMOD était également présente.
Un défilé sobre et élégant (photo ci-contre MA)
Le défilé avait lieu sous les lustres illuminés d’un salon du Palais de France. Pendant plus d’une demi-heure, différents modèles à la fois féminins et masculins se sont succédé sur les rythmes de DJ Smadj, présent pour l’occasion, et sous les crépitements des photographes. Les pièces présentées étaient très diverses, que ce soit au niveau des tons, des formes ou des matières utilisées. Une série de chemises blanches a laissé place à des robes noires, sobres et élégantes. La couleur était également présente, mais par petites touches et sans extravagance : pantalon rouge ou pull vert d’eau par exemple. Les spectateurs venus nombreux ont suivi avec intérêt ce défilé des élèves d’ESMOD.
ESMOD, plus de 170 ans d’enseignement de la modeSi ESMOD a ouvert ses portes il y a seulement deux ans à Istanbul, la première école, elle, est bien plus ancienne. Elle a été fondée en 1841 par Alexis Guerre-Lavigne, tailleur de l’impératrice Marie-Eugénie et inventeur du buste Mannequin et du centimètre souple. Dans les années 1970, l’école développe son réseau à travers le monde et devient ESMOD International. Aujourd’hui le réseau compte 22 écoles qui perpétuent le savoir-faire français dans 15 pays différents. Au total, ce sont quelque 4.000 étudiants qui y suivent un cursus de 3 ans.
Le discours de Nadine Massoud, la directrice de l'école ESMOD Turquie, accompagnée du Consul de France Hervé Magro et de Anne Viallon, directrice du réseau international d’ESMOD (photo MA)
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 25 juin 2012
Pour voir notre précédent article sur ESMOD Istanbul, cliquez ici.
Pour voir la présentation de l'école avec des interviews filmés de la directrice, d'un enseignant et de 2 élèves, cliquez ici.
Ne ratez pas ce diaporama en musique pour voir les jolis & jolies mannequins présenter les collections des étudiants d'ESMOD :