dimanche 24 juin 2012

Le commerce international peut coûter cher à votre entreprise


Le commerce international peut coûter cher à votre entreprise


Un des nombreux avantages de notre double culture est sans doute notre faculté et même notre facilité à créer des liens entre autres commerciaux avec l’étranger et notamment avec les pays turcophones. L’aventure internationale, aussi enthousiasmante qu’elle puisse être, peut coûter cher à certaines entreprises négligentes et/ou trop insouciantes. La mise en œuvre d’une exportation ou d’une importation exige le consentement des deux parties (acheteur et vendeur) et la règle d’or en la matière est que cet accord se matérialise par un contrat de vente écrit. Cet accord a notamment pour but de répartir les frais et risques entre le vendeur et l’acheteur. La rédaction du contrat est primordiale car elle facilite les échanges et surtout évite les contestations en cas de difficulté. Afin d’aider des parties à négocier dans un même langage, la Chambre du commerce international assure la publication des Incoterms. Ce sont des sigles commerciaux qui réglementent les problèmes liés à la logistique internationale et aux transferts de propriété des marchandises et constituent véritablement la base des règles de commerce international. Par exemple, les parties d’un contrat de vente de marchandises prévoient que les prix sont stipulés CIF. Cela signifie «carriage and insurance to…» ou en français PAP c’est-à-dire «port et assurance payés» : dans ce cas, le coût du transport, l’assurance et le fret sont à la charge du vendeur et il supporte les risques liés à sa marchandise jusqu’à ce qu’elle soit livrée à bord du navire au port d’embarquement. Après la livraison door to door (de porte à porte), il s’agit d’une des configurations qui fait supporter le plus d’obligations à la charge du vendeur ! En ces temps de fortes volatilités sur les marchés financiers, il faudra bien évidemment surtout attirer l’attention des parties à un contrat de vente international sur la devise et le taux de change à prendre en considération dans le paiement du prix des marchandises. Plus généralement, nous ne pourrons que trop conseiller à nos entreprises exportatrices de définir le cadre juridique de leurs rapports commerciaux préalablement dans des conditions générales de vente. Elles leurs permettront de définir leurs droits, défendre leurs intérêts et surtout de bénéficier d’un avantage incontestable : n’être ni négociables ni négociées avant chaque transaction !
Pour vos questions : ceruguz@yahoo.fr

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