Scrat, un aventurier à la noix
Extraits commentés | Les mésaventures délirantes de cet écureuil ont, en quatre films, progressivement volé la vedette aux héros de “L'Age de glace”. Retour en images sur le parcours (accidenté !) d'une vraie star.
Mais qu'est-ce donc que cette bestiole-là ? Un proto-écureuil ? L'ancêtre de tous les névrosés et autres monomaniaques de la Création, obsédé par une seule et unique chose, que les glaciers s'écroulent ou que les volcans explosent : sa pitance. En l'occurrence, un gland de chêne presque aussi gros que lui. Véritable métaphore du désir, dont l'objet sans cesse se dérobe, ledit fruit sec ne cesse de valser, de précipices en crevasses, notre pauvre Scrat à ses trousses. Ce n'est pas drôle, c'est pire : l'œil hypertrophié et la papatte perpétuellement tendue, ce fétichiste maigrichon est la plus belle invention comique depuis longtemps. Ses créateurs l'ont imaginé élastique, increvable et borné, et débordent de rythme et d'imagination pour le torturer. Petit résumé de ses tribulations, dans un montage des trois premiers Age de glace :
Bref, rien n'est plus important que le Gland Sacré : ni l'amour, ni le danger sous toutes ses formes. Le Scrat est un animal intrépide, un vrai parangon de résistance darwinienne. Le hic, cependant, c'est que dans son ardeur à sauver à la fois sa peau et son repas (que, soit-dit en passant, il ne consomme jamais), notre « écureuilausaure » est à l'origine d'à peu près tous les cataclysmes planétaires. C'est le spécialiste de la réaction en chaîne, le « battement d'aile du papillon » qui finit par disloquer les continents. Désopilante, la séquence d'introduction de l'âge de glace 4 vous explique - très scientifiquement - ce qui s'est réellement passé sous la croûte terrestre :
... Un vrai court métrage, qui préexistait au film, et que les animateurs on collé en introduction pour appâter le public. C'est que, de fil en aiguille et de poursuites en fou-rires, Scrat est devenu « la » raison d'aller voir les épisodes de l'Age de Glace. A côté de sa puissance comique, même l'énorme Manny le mammouth, autre personnage central, ne fait pas le poids. D'ailleurs, Scrat est le seul à avoir ses petits courts-métrages pour lui tout seul. Il inspire tellement les gens de Blue Sky, qu'ils le recyclent à toutes les sauces. On a ainsi pu le voir récemment dans une parodie ébouriffante de The Artist. ça s'appelle The Scratist, et c'est un vrai morceau d'anthologie :
Bref, Jean Dujardin lui-même peut aller se rhabiller. Le petit animal peut tout faire, tout jouer, et même traverser le temps, pourvu qu'il soit... motivé. La preuve dans ce dernier petit film, en attendant de voir peut-être, enfin, un jour, un long métrage 100 % Scrat.
Bref, rien n'est plus important que le Gland Sacré : ni l'amour, ni le danger sous toutes ses formes. Le Scrat est un animal intrépide, un vrai parangon de résistance darwinienne. Le hic, cependant, c'est que dans son ardeur à sauver à la fois sa peau et son repas (que, soit-dit en passant, il ne consomme jamais), notre « écureuilausaure » est à l'origine d'à peu près tous les cataclysmes planétaires. C'est le spécialiste de la réaction en chaîne, le « battement d'aile du papillon » qui finit par disloquer les continents. Désopilante, la séquence d'introduction de l'âge de glace 4 vous explique - très scientifiquement - ce qui s'est réellement passé sous la croûte terrestre :
... Un vrai court métrage, qui préexistait au film, et que les animateurs on collé en introduction pour appâter le public. C'est que, de fil en aiguille et de poursuites en fou-rires, Scrat est devenu « la » raison d'aller voir les épisodes de l'Age de Glace. A côté de sa puissance comique, même l'énorme Manny le mammouth, autre personnage central, ne fait pas le poids. D'ailleurs, Scrat est le seul à avoir ses petits courts-métrages pour lui tout seul. Il inspire tellement les gens de Blue Sky, qu'ils le recyclent à toutes les sauces. On a ainsi pu le voir récemment dans une parodie ébouriffante de The Artist. ça s'appelle The Scratist, et c'est un vrai morceau d'anthologie :
Bref, Jean Dujardin lui-même peut aller se rhabiller. Le petit animal peut tout faire, tout jouer, et même traverser le temps, pourvu qu'il soit... motivé. La preuve dans ce dernier petit film, en attendant de voir peut-être, enfin, un jour, un long métrage 100 % Scrat.
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