Omer, Furkan, Yigitcan, Bulut, de gauche à droite (photo TQ)
Sous la houlette d'Ömer, le plus expérimenté, les trois plus jeunes s'activent consciencieusement autour d'ateliers sécurisés. Car la pratique n'est pas sans risques : quelque part entre l'athlétisme et la gymnastique, les figures imposées peuvent parfois se révéler dangereuses. Sauts de plusieurs mètres, saltos, barres asymétriques… tout l'environnement urbain est mis à contribution. Quand ils ne s'entrainent pas dans leur fief, leur terrain de prédilection se situe aux alentours de Topkapı, sur les restes des remparts.
“Se sentir libre”
Plus surprenant, il va même bientôt accéder à un statut officiel : “Depuis environ un mois, nous sommes en train de donner à notre groupe le statut d'association. Nous sommes encore plongés dans les formalités administratives, mais j'estime que sur Istanbul, il y a environs 150 personnes qui pratiquent le parkour. J'ai donc bon espoir de voir la majorité adhérer à notre projet,” résume Ömer.
Si l'activité reste avant tout un sport et un moyen de se défouler, les quatre amis ne cachent pas non plus un certain enjeu politique à leur démarche : “Lorsque nous pratiquons le parkour, il y a une vraie sensation de liberté. Bouger notre corps dans les endroits que nous avons choisis, c'est une sensation unique, surtout dans une ville comme Istanbul.” Malgré les risques et les blessures, le jeunes sportifs semblent dotés d'une motivation à toute épreuve. “J'aime tellement ça que lorsque je pratique le parkour, j'en oublie presque totalement la peur. Je ne me suis encore rien cassé... Pour l'instant” conclue Ömer avec le sourire.
Quelques photos en musique:
Tanguy Quidelleur (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 5 mars 2013
Leurs exploits en vidéo ici.
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