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Le Réseau Mémoires - Histoires en Île-de-France propose samedi 30 juin 2012
à partir de 14 h, à la Bellevilloise, une grande journée thématique :
« Mémoires, histoires, transmissions : quels enjeux pour l’éducation ? »
... Le Réseau Mémoires-Histoires en Île-de-France donne rendez-vous samedi 30 juin à la Bellevilloise pour une grande journée d’échanges et de réflexions sur la thématique : « Mémoires, histoires, transmissions : quels enjeux pour l’Education ? »
Quel est l’état des lieux aujourd’hui ? les modes d’intervention doivent-ils concerner uniquement les politiques publiques éducatives, avec un travail plus rigoureux et critique des contenus de programmes ou de manuels scolaires ? Ou s’ouvrir sur des dynamiques collectives rassemblant tous les acteurs en présence ? Ceci afin d’assurer une vision plus globale facilitant les bases d’une véritable éducation populaire et sociale, ouverte à toutes les générations.
Force est de constater que tous les enfants ne sont pas considérés aujourd’hui comme des « enfants de la République » ! Comment redonner un regard positif sur une société qui, malgré les replis identitaires, se pose comme une société de plus en plus interculturelle ? Il importe de revisiter de manière critique la construction officielle de l’histoire et des mémoires en jeu dans la société française.
14h - 14h30 :
Retour sur Le Printemps de la mémoire 2011 : Projection d’un film réalisé par les Jardins Numériques (montage Sylvia Kesbi), ainsi que d’un diaporama réalisé par AIDDA.
A partir de 14h30 :
Déambulation, bornes-vidéo avec présentation de différentes initiatives, petites formes théâtrales
15h30 :
Table ronde : « Mémoires, histoires, transmission : quels enjeux pour l’éducation ? »
Avec des enseignants, des acteurs associatifs et culturels, des chercheurs et des élus
18h30 :
Cocktail
20h:
Spectacle musical, Souad ASLA, Chants et musiques Gnawa
TABLE RONDE :
Mémoires, histoires, transmissions : quels enjeux pour l’éducation ? Pratiques ET expériences
Modératrice-discutante
• Anne Jollet (rédactrice des Cahiers d’histoire, vice-présidente du CVUH (Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire).
La question des mémoires est venue interpeller brutalement les historien/nes au cours des dernières décennies. Les revendications de groupes anciennement dominés – particulièrement anciennement colonisés – de ne pas voir se perpétuer la domination par l’effacement de leur passé propre ont conduit l’ensemble de la société à prendre conscience du poids des représentations collectives héritées dans le présent des sociétés. L’histoire est apparue comme productrice elle-même de mémoire collective reproduisant les effets de domination. Or l’histoire ambitionne de s’arracher par le travail critique à l’assujettissement à la mémoire et de produire des lectures des sociétés passées faisant place à tous les acteurs et actrices, y compris dans leurs rapports de domination et leurs luttes contre les dominations.
« Allons enfants ! »
• Hélène Kunhmunch (professeur d’histoire, documentariste).
• Nourdine Mohammed (directeur du Centre social et culturel des Fossés Jean à Colombes).
Les deux intervenants ont travaillé autour d’un projet de film documentaire (co-produit par ARCADI) portant sur la question du rapport à l’histoire et à la mémoire de la Guerre d’Algérie et plus particulièrement des événements du 17 octobre 1961. Cet atelier réunissait un groupe de collégiens qui tous fréquentaient le centre social et qui étaient pour la plupart d’origine algérienne. Il avait pour double objectif de confronter ces participants à un pan de l’histoire oubliée des manuels à travers la rencontre d’avec des « grands témoins » de la guerre d’Algérie, puis de les amener à une quête filmée des mémoires des habitants de Colombes autour de cet événement spécifique du 17 octobre dont la ville avait été, entre autres lieux, le théâtre.
➢ Extrait du film l’Algérie, la France et nous (20 min), réalisé par de jeunes adolescents aux ateliers.
Enseigner l’histoire de l’immigration : quelle transmission ? Quels enjeux ?
• Peggy Derder (responsable du département éducation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, historienne).
Comment enseigner l’histoire de l’immigration ? S’agit-il de questions dites socialement et scolairement « vives » ? Comment les approches pédagogiques ont-elles évolué ? Cette dernière question est d’autant plus fondamentale que les programmes officiels d’enseignements font désormais apparaître explicitement ces sujetss après les avoir longtemps minorés, voire ignorés. Par ce processus, peut-on dire que l’histoire de l’immigration entre intégralement dans l’histoire nationale ? Comment les enseignants se saisissent-ils de ces questions avec leurs élèves qu’ils soient issus de l’immigration ou non ? Nous pourrons éclairer ces questions de présentation de projets pédagogiques concrets menés en partenariat avec le département Éducation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. L’exemple de l’histoire de l’immigration algérienne en lien avec l’histoire de la guerre d’Algérie pourra être plus particulièrement approfondi.
Nous sommes tous des « enfants de la République » mais certains le sont moins que d’autres...
• Philippe Godard (écrivain, contributeur du site Internet Migrations à Besançon, directeur de diverses collections de livres documentaires pour la jeunesse).
L’intervention abordera le thème du migrant par le biais des «identités meurtrières» assignées à certains enfants de la République... qui se retrouvent par conséquent moins enfants de la République que d’autres. Cette assignation d’identité, réductrice, n’est-elle pas contraire aux idées républicaines ? S’interrogeant sur le sens que peut encore trouver un travail éditorial (papier et internet) en direction de la jeunesse sur le thème de la mémoire et des histoires singulières.
Exposition « Genre, immigration et engagement »
• Samia Chabani (directrice de l’association Ancrages, sociologue).
Samia Chabani reviendra sur cette exposition illustrée par des récits et portraits de femmes migrantes et héritières de l’immigration à Marseille. Outil pédagogique et de valorisation culturelle, l’exposition a pour objectif d’éclairer l’histoire des mouvements de femmes de l’immigration en tant qu’actrices dans les champs politique, social, culturel et économique, à travers leur participation à la vie associative locale. Pour Ancrages, cette exposition revêt un caractère pédagogique certain. Elle a vocation à faire connaître les mobilisations des femmes immigrées ou héritières de l’immigration qui restent relativement occultée, du fait d’une mémoire militante peu travaillée.
Mémoires, éducation : action politique et institutionnelle
• Michel Aubouin (directeur de la DAIC - Direction de l’accueil, de l’intégration et de la citoyenneté).
• Ali Soumaré (conseiller régional, vice-président de la commission Jeunesse, citoyenneté et vie associative de la Région Île-de-France).
• Sylvie Bouvier (responsable du pôle politiques territoriales, sociales et jeunesse de la DRJSCS Île-de-France).
Informations Pratiques:
La Bellevilloise
19-21 Rue Boyer 75020 Paris
0146360707
www.labellevilloise.com
accès :
métro Gambetta (ligne 3, sortie martin Nadaud), et Ménilmontant (ligne 2)
, bus26, 61, 69, 96 / Noctilien N16, N34,
parking Saint-Fargeau à proximité,
Vélib20121, 20035, 20034
Plus d’informations sur le réseau :
www.memoires-histoires.org
coordination :
Mohammed Ouaddane - contact@memoires-histoires.org / 06 11 29 59 18
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Notre objectif est de réunir les cultures turques, Moyen-orientales et françaises pour une meilleure connaissance entre nos peuples, une coopération, une amitié durable.
mercredi 18 juillet 2012
30 juin 2012 à la bellevilloise: mémoires, histoires, transmission, ...
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