mardi 18 décembre 2012

GRAND PRIX DE F1 À ISTANBUL - Reviendra, reviendra pas ?


Les amoureux de sports motorisés retiennent leur souffle, les rumeurs annonçant un retour du championnat du monde de Formule 1 sur le circuit d'Istanbul Park. La FIA (Fédération internationale de l'automobile) a indiqué avant-hier que le Grand Prix d’Allemagne serait avancé au 7 juillet pour permettre l’ajout d’une course européenne supplémentaire, pressentie pour se dérouler en Turquie deux semaines plus tard.
Bernie Ecclestone, richissime homme d'affaires de 82 ans, très impliqué au sein des instances internationales de Formule 1, a récemment écarté la candidature de l'Autriche au profit, semble-t-il, de la Turquie. "Pour le moment, je pense plus à la Turquie et à un retour à Istanbul", a-t-il ainsi déclaré. La course turque avait été retirée du calendrier cette année en raison de désaccords sur les frais d'hébergement et sur le budget, qui posent d'ailleurs toujours problème dans les pourparlers sur la réintégration du circuit. La reprise des négociations est intervenue suite au désistement du grand prix du New Jersey, reporté à l'année prochaine, ce qui laisse une place libre dans le calendrier.
Alonso sur le circuit Istanbul Park en 2009 (Ph-stop, Flick/CC)
Le gouvernement refuse de participer au budget
Pour organiser la potentielle prochaine course, la société privée propriétaire du circuit Istanbul Park (rive asiatique) aura besoin de subventions étatiques, pour l'instant bloquées. "L'état à déjà pris en charge l'organisation du grand prix pendant plusieurs années pour stimuler le sport en Turquie, et malgré le fait que les bénéfices reviennent au secteur privé. Istanbul Park est actuellement loué par une société privée, si celle-ci souhaite le retour de la F1 en Turquie, c'est à elle de faire les démarches", a expliqué Suat Kılıç, ministre de la Jeunesse et des Sports.
Une sortie qui intervient après une annonce de Vurak Ak, le propriétaire de l'entreprise Intercity, détentrice des droits d'administration du circuit, dans les colonnes du quotidien Hürriyet. Ce dernier ssurait que le gouvernement turc allait probablement payer 20 millions dollars sur les 26 réclamés par Bernie Ecclestone.
Une situation que le businessman anglais n'a pas tardé à commenter, dans une de ses traditionnelles sorties médiatiques. Il a ainsi déclaré au journal autrichien Kleine Zeitung, au sujet de ces négociations difficiles : “Pour l'instant, je pense que nous aurons 19 courses l'an prochain. Ce ne serait pas un gros problème pour la F1.” La balle est donc dans le camp des Turcs, pour l'instant...
Tanguy Quidelleur (http://www.lepetitjournal.com/istanbul.html) mardi 18 décembre 2012

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