lundi 18 février 2013

TURQUIE: POLLUTION DE L’AIR – Le gaz naturel fait diminuer la mortalité infantile Un rapport de l’institut IZA publié en janvier démontre que le développement du gaz naturel en Turquie a fait diminuer la mortalité infantile. “L’expansion de l’infrastructure du gaz naturel a causé une diminution significative du taux de mortalité infantile en Turquie. L’augmentation de 1% de son utilisation fait diminuer la mortalité infantile de 4%. Ce qui revient à 348 enfants sauvés en 2011.” Le ton est donné dès l’introduction du rapport établi et rédigé par les chercheurs Resul Cesur (Université du Connecticut), Erdal Tekin (Université de Géorgie et IZA) et Aydoğan Ülker (Université Deakin). “Air Pollution and Infant Mortality: Evidence from the Expansion of Natural Gas Infrastructure” est une étude financée et publiée par IZA, un institut privé et indépendant fondé en 1998 à Bonn (Allemagne), qui encourage et soutient les recherches économiques et l’analyse globale du marché du travail. Son réseau est constitué de 1.200 chercheurs et économistes, provenant de plus de 45 pays. Etat des lieux Selon l’Organisation mondiale de la santé, la pollution de l’air cause environ 3,3 millions de morts dans le monde chaque année, la plupart dans les pays développés, et une part significative de ces morts sont des enfants de moins de cinq ans (WHO, 2011). L’Organisation de coopération et de développement économiques prédit que la pollution urbaine de l’air deviendra la première cause de mortalité prématurée dans le monde d’ici 2050 (OCDE, 2012). “Istanbul respire": publicité d'IGDAS, la société de distribution de gaz naturel de la mairie d'Istanbul. Actuellement 17e puissance économique mondiale, la Turquie a dû opérer des transformations majeures de ses infrastructures dans les deux dernières décennies. Mais cette émergence en tant que puissance économique a aussi entraîné une dégradation de son environnement et des conditions sanitaires. Ses émissions de carbone ont plus que doublé depuis 1990. Selon des estimations de l’OCDE, les émissions de dioxyde de soufre (SO2) ont sûrement causé plus de 3.000 morts au début des années 90. L’officialisation de la candidature de la Turquie à l’entrée dans l’UE en 1999, et le début des négociations (2005), ont amené le pays à réglementer et tenter d’améliorer ses conditions environnementales, à commencer par la désulfuration des gaz de combustion et le démantèlement progressif des centrales à charbon, grâce aux nouvelles lois sur le contrôle de la pollution de l’air de 2005, 2007 et 2009. Pourtant, la Turquie affiche encore la deuxième plus forte mortalité infantile des pays de l’OCDE après le Mexique. Et ce alors même qu'elle a rempli l’un des Objectifs du millénaire pour le développement, qui appelait à une réduction de deux tiers de la mortalité des enfants de moins de cinq ans entre 1990 et 2015. Entre 1990 et 2010, le taux de mortalité infantile a baissé de 33 pour 1.000 à 10 pour 1.000. Le gaz naturel en Turquie La combustion du gaz naturel n’émet virtuellement aucun dioxyde de soufre, qui est un composant clé des pluies acides. L’émission de la totalité des particules, monoxyde de carbone, oxyde de nitrogène, qui contribuent au réchauffement climatique est aussi beaucoup plus faible que celles émises par la combustion du charbon. L’expansion du réseau de pipelines de gaz naturel en provenance de Russie dans les années 80 a permis à la Turquie de remplacer progressivement le charbon par le gaz pour le chauffage et la cuisine domestique et industrielle. Le gaz naturel a d'abord été introduit dans les ménages et entreprises d’Ankara en 1988, puis à Istanbul et Bursa en 1992. Depuis, le nombre de provinces équipées en gaz naturel n’a cessé de se développer. Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 18 février 2013


Un rapport de l’institut IZA publié en janvier démontre que le développement du gaz naturel en Turquie a fait diminuer la mortalité infantile.
Etat des lieux
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la pollution de l’air cause environ 3,3 millions de morts dans le monde chaque année, la plupart dans les pays développés, et une part significative de ces morts sont des enfants de moins de cinq ans (WHO, 2011). L’Organisation de coopération et de développement économiques prédit que la pollution urbaine de l’air deviendra la première cause de mortalité prématurée dans le monde d’ici 2050 (OCDE, 2012).
La combustion du gaz naturel n’émet virtuellement aucun dioxyde de soufre, qui est un composant clé des pluies acides. L’émission de la totalité des particules, monoxyde de carbone, oxyde de nitrogène, qui contribuent au réchauffement climatique est aussi beaucoup plus faible que celles émises par la combustion du charbon.
Etat des lieux
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la pollution de l’air cause environ 3,3 millions de morts dans le monde chaque année, la plupart dans les pays développés, et une part significative de ces morts sont des enfants de moins de cinq ans (WHO, 2011). L’Organisation de coopération et de développement économiques prédit que la pollution urbaine de l’air deviendra la première cause de mortalité prématurée dans le monde d’ici 2050 (OCDE, 2012).
La combustion du gaz naturel n’émet virtuellement aucun dioxyde de soufre, qui est un composant clé des pluies acides. L’émission de la totalité des particules, monoxyde de carbone, oxyde de nitrogène, qui contribuent au réchauffement climatique est aussi beaucoup plus faible que celles émises par la combustion du charbon.

“L’expansion de l’infrastructure du gaz naturel a causé une diminution significative du taux de mortalité infantile en Turquie. L’augmentation de 1% de son utilisation fait diminuer la mortalité infantile de 4%. Ce qui revient à 348 enfants sauvés en 2011.” Le ton est donné dès l’introduction du rapport établi et rédigé par les chercheurs Resul Cesur (Université du Connecticut), Erdal Tekin (Université de Géorgie et IZA) et Aydoğan Ülker (Université Deakin).
“Air Pollution and Infant Mortality: Evidence from the Expansion of Natural Gas Infrastructure” est une étude financée et publiée par IZA, un institut privé et indépendant fondé en 1998 à Bonn (Allemagne), qui encourage et soutient les recherches économiques et l’analyse globale du marché du travail. Son réseau est constitué de 1.200 chercheurs et économistes, provenant de plus de 45 pays.
“Istanbul respire": publicité d'IGDAS, la société de distribution de gaz naturel de la mairie d'Istanbul.
Actuellement 17e puissance économique mondiale, la Turquie a dû opérer des transformations majeures de ses infrastructures dans les deux dernières décennies. Mais cette émergence en tant que puissance économique a aussi entraîné une dégradation de son environnement et des conditions sanitaires. Ses émissions de carbone ont plus que doublé depuis 1990. Selon des estimations de l’OCDE, les émissions de dioxyde de soufre (SO2) ont sûrement causé plus de 3.000 morts au début des années 90.
L’officialisation de la candidature de la Turquie à l’entrée dans l’UE en 1999, et le début des négociations (2005), ont amené le pays à réglementer et tenter d’améliorer ses conditions environnementales, à commencer par la désulfuration des gaz de combustion et le démantèlement progressif des centrales à charbon, grâce aux nouvelles lois sur le contrôle de la pollution de l’air de 2005, 2007 et 2009.
Pourtant, la Turquie affiche encore la deuxième plus forte mortalité infantile des pays de l’OCDE après le Mexique. Et ce alors même qu'elle a rempli l’un des Objectifs du millénaire pour le développement, qui appelait à une réduction de deux tiers de la mortalité des enfants de moins de cinq ans entre 1990 et 2015. Entre 1990 et 2010, le taux de mortalité infantile a baissé de 33 pour 1.000 à 10 pour 1.000.
Le gaz naturel en Turquie
L’expansion du réseau de pipelines de gaz naturel en provenance de Russie dans les années 80 a permis à la Turquie de remplacer progressivement le charbon par le gaz pour le chauffage et la cuisine domestique et industrielle.
Le gaz naturel a d'abord été introduit dans les ménages et entreprises d’Ankara en 1988, puis à Istanbul et Bursa en 1992. Depuis, le nombre de provinces équipées en gaz naturel n’a cessé de se développer.
Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 18 février 2013

Un rapport de l’institut IZA publié en janvier démontre que le développement du gaz naturel en Turquie a fait diminuer la mortalité infantile.
“L’expansion de l’infrastructure du gaz naturel a causé une diminution significative du taux de mortalité infantile en Turquie. L’augmentation de 1% de son utilisation fait diminuer la mortalité infantile de 4%. Ce qui revient à 348 enfants sauvés en 2011.” Le ton est donné dès l’introduction du rapport établi et rédigé par les chercheurs Resul Cesur (Université du Connecticut), Erdal Tekin (Université de Géorgie et IZA) et Aydoğan Ülker (Université Deakin).
“Air Pollution and Infant Mortality: Evidence from the Expansion of Natural Gas Infrastructure” est une étude financée et publiée par IZA, un institut privé et indépendant fondé en 1998 à Bonn (Allemagne), qui encourage et soutient les recherches économiques et l’analyse globale du marché du travail. Son réseau est constitué de 1.200 chercheurs et économistes, provenant de plus de 45 pays.
“Istanbul respire": publicité d'IGDAS, la société de distribution de gaz naturel de la mairie d'Istanbul.
Actuellement 17e puissance économique mondiale, la Turquie a dû opérer des transformations majeures de ses infrastructures dans les deux dernières décennies. Mais cette émergence en tant que puissance économique a aussi entraîné une dégradation de son environnement et des conditions sanitaires. Ses émissions de carbone ont plus que doublé depuis 1990. Selon des estimations de l’OCDE, les émissions de dioxyde de soufre (SO2) ont sûrement causé plus de 3.000 morts au début des années 90.
L’officialisation de la candidature de la Turquie à l’entrée dans l’UE en 1999, et le début des négociations (2005), ont amené le pays à réglementer et tenter d’améliorer ses conditions environnementales, à commencer par la désulfuration des gaz de combustion et le démantèlement progressif des centrales à charbon, grâce aux nouvelles lois sur le contrôle de la pollution de l’air de 2005, 2007 et 2009.
Pourtant, la Turquie affiche encore la deuxième plus forte mortalité infantile des pays de l’OCDE après le Mexique. Et ce alors même qu'elle a rempli l’un des Objectifs du millénaire pour le développement, qui appelait à une réduction de deux tiers de la mortalité des enfants de moins de cinq ans entre 1990 et 2015. Entre 1990 et 2010, le taux de mortalité infantile a baissé de 33 pour 1.000 à 10 pour 1.000.
Le gaz naturel en Turquie
L’expansion du réseau de pipelines de gaz naturel en provenance de Russie dans les années 80 a permis à la Turquie de remplacer progressivement le charbon par le gaz pour le chauffage et la cuisine domestique et industrielle.
Le gaz naturel a d'abord été introduit dans les ménages et entreprises d’Ankara en 1988, puis à Istanbul et Bursa en 1992. Depuis, le nombre de provinces équipées en gaz naturel n’a cessé de se développer.
Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 18 février 2013

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