vendredi 22 juin 2012

amer constat sur la diversité après les élections législatives


Le difficile parcours des candidats de la diversité


Au soir du 17 juin 2012, combien y aura-t-il de députés issus de la diversité pour représenter les classes populaires à l’Assemblée nationale ? Cette question, le documentariste Samir Abdallah (co-réalisateur avec Khéridine Mabrouk de Gaza-strophe en 2011) en a fait l’objet de son dernier long-métrage. Sa démarche, il la décrit très simplement, et avec une pointe d’humour, résolument amer : «pour voir s’il y aurait un Arabe ou un Noir à l’Assemblée nationale ou à la tête d’une grande ville de France, j’ai suivi les campagnes de dizaines de fils et filles de l’immigration des ex-colonies de la République française lors du dernier round électoral, depuis l’apparition de candidats dit de «la diversité» [sous le mandat Sarkozy entre 2007 et 2011, Ndlr]. J’ai dû faire le constat qu’il n’y en a toujours pas, d’où mon équation : zéro plus zéro égale la tête à Momo ! En sera-t-il autrement en 2012 ?» Car jusqu’alors, à l’exception de la Guyanaise noire George Pau-Langevin, l’Assemblée nationale est le lieu du plus puissant des communautarismes : celui des hommes blancs de plus de 60 ans de culture ou de religion chrétienne.

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