vendredi 22 juin 2012

Aujourd'hui section "people": GALA DE LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANÇAISE EN TURQUIE - Comme si vous y étiez !



Mercredi soir avait lieu le très couru Gala annuel de la chambre de commerce française en Turquie organisé pour cette 24ème édition au Hilton d’Istanbul, avec comme invité d’honneur Enrico Macias venu chanter les plus belles chansons de son répertoire devant un public déjà conquis. A de nombreuses personnes de la communauté d’affaires Franco-Turque présentes ce soir-là, nous avons profité de les voir toutes réunies dans le même lieu pour leur poser une seule et même question : "Concernant le monde du travail à Istanbul, citez-nous 3 points positifs ainsi que 3 points négatifs dans votre quotidien ?". C’est dans une atmosphère de convivialité chic, mais décontractée, que nous avons pu recueillir leurs réponses
La vue magnifique autour de la piscine du Hilton (photo MD)
La chambre de commerce Française en Turquie existe depuis 127 ans, et forte de ses 420 adhérents aujourd’hui, propose chaque année depuis 24 ans, un grand GALA au mois de juin, réunissant tous les interlocuteurs du monde des affaires. Turcs, Français, mais aussi Italiens, Suisses, …presque toutes les petites et moyennes entreprises ainsi que les grands groupes français sont présents à ce GALA. Cette soirée s'est déroulée en 3 parties, pour commencer un cocktail a eu lieu sur la grande terrasse du Hilton, où les personnes pouvaient se déplacer assez facilement, puis s'en est suivi le dîner autour de la piscine, et ce n'est que vers 23h environ une fois le dessert servi que le concert d'Enrico Macias a pu débuter. Pendant un peu plus d'une heure, il a chanté ses plus belles chansons comme l'oriental, Ah qu'elles sont jolies les filles de mon pays, et a remercié tout particulièrement à la fin de son tour de scène Erkan Özerman, le premier à l'avoir présenté en Turquie, en 1962, lors d'une émission de la radio de la capitale à Ankara, et qui lui organise ses retours sur scène en Turquie depuis cette époque.

Pendant le cocktail, après l'entrée et avant le plat principal, 12 invités ont eu la chance d'être choisis pour témoigner dans lepetitjournal.com d'Istanbul :
Lorenzo Bertagnolio, Président Directeur Général ALTAVIA Europe, Italien
Vient à Istanbul une fois/mois en moyenne.
Les + : énergie, fraîcheur, pays très commerçant
Les - : trop de circulation pour aller travailler, les Turcs sont un peu timides dans les affaires, ils devraient avoir plus confiance en eux
Babette Cardineau, trésorière de l'association Istanbul Accueil, Française
Les + : vie sociale très riche grâce à de nombreux contacts avec les autres expatriés, plaisir de travailler dans une association, mise en place de beaucoup d'activités intéressantes
Les - : brasse beaucoup (trop) d'argent (humour), pas assez de contact avec les locaux hormis ceux de son quartier, vit dans une "bulle"
John Blayney, responsable du développement et des synergies chez TEB, Irlandais
Les + : ville dynamique et cosmopolite, l'environnement au travail l'est également, les Turcs sont accueillants et hospitaliers
Les - : les Turcs ne veulent pas vexer leur interlocuteur et ne disent pas non même s'ils le pensent, système assez tayloriste (chacun sa tâche au travail), la trop grande dimension de la ville d'où une circulation chaotique
Les frères Toptaş, Cem et Cenk - directeurs financiers chez Vista Chemicals, Turcs anglophones
Les + : le salaire, la voiture de fonction et les réseaux sociaux créés grâce à l'entreprise
Les - : le patron, le trafic, et les taxes...
Burhan Karahan, Président Directeur Général d'Onduline, Turc francophone accompagné de sa femme
Les + : dynamisme ambiant, créativité, plus de liberté au quotidien (sans les contraintes de la vieille Europe), nouvelle génération plus sûre d'elle que l'ancienne, la mienne.
Les - : la mondialisation m'inquiète car elle parvient jusqu'en Turquie, les gens sont très conservateurs, il manque une façon de penser cartésienne comme en France.
Emel Efe Göksel, avocate, travaille au cabinet d'avocats UHB, Turque francophone
Les + : travailler dans une ville comme Istanbul est une chance car chaque jour je profite d'un paysage sublime, confrères très respectueux les uns des autres, esprit positif et confiant des gens dans l'avenir
Les - : notion de honoraire/heure pas toujours bien assimilé dans l'esprit des gens (contrairement à la France où c'est l'usage), manque de professionnalisme dans certains domaines, et Istanbul est une ville gigantesque où les transports dévorent notre temps.
Nurcan Özen, directrice générale associée d'Istanbul Ekspres, Turque francophone
Les + : bonne ambiance au bureau, convivialité, beaucoup de travail dans notre secteur (déménagement) alors il faut être compétitif et offrir un service de qualité toujours.
Les - : horaires élastiques, les gens travaillent trop et ne regardent pas leur montre, sans connaissance difficile de se faire un nom
Pınar Akkaya, consultante DRH chez Gras Savoye, Turque francophone accompagnée par Nolwenn Allano, Directeur général de Gras Savoye Turquie, Français
Les + : sincérité des gens, dévotion pour leur travail, richesse de talents dans tous les domaines en Turquie
Les - : grande variation au niveau de la pratique des gens (pas de standard), politesse des Turcs parfois trop exagérée entrainant une certaine hésitation pour les investisseurs étrangers, trop de respect de la hiérarchie

Izzet Özberki, associé chez Arkan&Ergin, Turc francophone
Les + : les gens sont bosseurs, le business est pétillant, tout change très vite (il y a 10 ans en arrière, personne n'aurait pu imaginer ce que deviendrait la Turquie aujourd'hui)
Les - : manque d'organisation dans le travail, de prévoyance, le marché est très volatil
Nedime Konuksever, directrice générale Air France Turquie, Turque francophone
Les + : marché en développement malgré la crise, des équipes professionnelles qui parlent plusieurs langues
Les - : trop de circulation sur terre et dans les airs, 2 aéroports ne suffisent plus pour la ville d'Istanbul, un problème d'infrastructures majeur, et aussi trop de gens ne parlent pas assez de langues étrangères
Arda Polat, directeur de l'approvisionnement bancaire chez TEB, Turc anglophone
Les + : ville merveilleuse, dynamique et un marché qui s'accroit
Les - : trop de trafic, partenaires dans le milieu de la Banque très sérieux, très stricts (trop parfois)
Ali Rıza Arı, responsable des chaînes de distribution chez Schindler, Turc anglophone
Les + : gens dynamiques, il faut s'adapter vite et être très réactif, le marché s'accroit rapidement
Les - : la quantité l'emporte trop souvent sur la qualité, manque de perfectionnisme dans certains domaines, trop d'importance donnée au prix des choses.


Et enfin, à la fin du concert d'Enrico Macias, deux invitées ont souhaité être photographiées près de leur idole à sa sortie de scène :


Sandrine Couvreur (à gauche) et Cécile Mouton (à droite) entourant Enrico Macias (photo MD)


Propos recueillis par Meriem Draman
(www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 22 juin 2012

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