Les antinucléaires du NKP (Nükleer Karşıtı Platform) et des sympathisants ont formé, ce dimanche, une chaîne humaine sur le pont de Galata, deux ans après la catastrophe de Fukushima et alors que le gouvernement turc investit dans l’énergie nucléaire.
"Nous pensons que nous allons conclure un accord [nucléaire] qui sera facteur de développement, de croissance et de progrès pour la Turquie d’ici la fin du mois", a déclaré le ministre de l’énergie turc, Taner Yıldız, lors d’une réception avec les membres de l’Association de l’efficacité énergétique.
La Turquie est actuellement en pourparlers avec plusieurs pays, dont un consortium franco-japonais formé par GDF Suez et Itochu Mitsubishi, pour décider qui construira à Sinop, au bord de la Mer Noire, la deuxième centrale turque.
Les travaux de construction de la première centrale nucléaire, réalisés par le groupe russe Rosatom, devraient débuter en 2014, sur le site d’Akkuyu, dans la province de Mersin (sud du pays). Ces centrales ont pour objectif de diminuer la dépendance énergétique de la Turquie en gaz et en pétrole.
Des manifestations similaires ont eu lieu dans plusieurs pays du monde. A Paris, le samedi 9 mars, 20.000 personnes ont formé une chaîne humaine, arborant des panneaux et dossards jaunes, symbole du combat des antinucléaires. Voici les photos de la manifestation à Istanbul (crédit AD):
Aurélie Darblade (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 13 mars 2013
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