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mercredi 25 janvier 2017

Le plus vieux tramway d'Istanbul fait peau neuve

Selon un communiqué de la municipalité d’Istanbul, la ligne sera fermée pour renouvellement des infrastructures pour une période de 6 mois

Le plus vieux réseau de tramway d'Istanbul, reliant le quartier de Beyoglu à la place Taksim, sera fermé pendant 6 mois pour renouvellement des infrastructures, a annoncé la municipalité d'Istanbul, au grand dam de milliers de touristes.
Très prisé des touristes avide de nostalgie, ce tramway avait été inauguré le 31 juillet 1871. L'Empire Ottoman n’avait pas encore accès à l’électricité et les premières rames étaient tirées par des chevaux.
Après la ligne Azapkapi-Besiktas et suite à la forte demande d'usagers, d’autres lignes ont été ouvertes rapidement.
C’est ainsi que 430 chevaux ont transporté 4,5 millions de voyageurs durant la première année du lancement de ces lignes supplémentaires, générant un chiffre d’affaire de 53 mille livres ottomanes.
Après plusieurs interruptions, dues notamment à la Guerre des Balkans, le transport par chevaux fût définitivement abandonné au profit de tramways électriques plus modernes. Ainsi le tramway électrique a-t-il été mis en service le 11 février 1914 à Istanbul.
En 50 ans, le tramway d’Istanbul a rendu service à des millions de voyageurs aussi bien sur la rive européenne qu’asiatique. Istanbul étant une métropole qui s'étale sur deux continents, des millions de riverains y résidant passent quotidiennement d'une rive à l’autre, aussi bien pour le travail que pour le tourisme.
Mais les dirigeants de l’époque ont décidé que les tramways ne répondaient plus à la forte croissance de la population. Le service fût de nouveau abandonné le 12 août 1961 dans la partie européenne et le 14 novembre 1966 en dans la partie asiatique, cédant la place à des bus modernes.
Cette rupture avec le tramway durera quelques décennies, avant que la municipalité d'Istanbul ne décide en 1990 de ressusciter son tramway historique.
Décision prise dans le cadre du projet de transformation de la fameuse Avenue Istiklal Caddesi en zone piétonne. L’idée de restaurer une ligne de tramway dans cette rue a été rapidement approuvée et la ligne telle que l'on le connaît aujourd’hui a été inaugurée.
Ce tramway composé d’un seul wagon, de couleur rouge vive est devenue non seulement un symbole mythique du quartier de Beyoglu mais aussi de la ville d'Istanbul.
Le réseau couvrant 1870 mètres à partir de la place Taksim jusqu'au tunnel, transporte chaque jour 2500 personnes notamment des touristes.
Selon un communiqué de la municipalité d’Istanbul, la ligne sera fermée pour renouvellement des infrastructures pour une période de 6 mois.
Un touriste que nous avons rencontré à la place Taksim regrette de ne pas avoir pu emprunter ce fameux tram. « ça me laisse un goût amer, j’ai le sentiment de ne pas avoir accompli mon voyage, je me sens obligé de revenir. ».

samedi 21 décembre 2013

SONDAGE IPSOS SUR LA TURQUİE

L’image de la destination Turquie auprès des Français

20 déc. 2013 - 
Près de 9 touristes français sur 10 qui sont allés en Turquie deviennent des ambassadeurs de la destination... 86 % recommandent la Turquie à leurs proches

La Turquie, une destination déjà visitée par près d’un Français sur quatre


  • 17% des Français disent s’être déjà rendus en Turquie au cours des 10 dernières années.
  • En termes de potentiel, la Turquie est une destination qui tente près de 4 Français sur 10 (37%)
  • Les Français estiment que la destination a de réels atouts dont son ensoleillement, son climat (86%), ses sites culturels et historiques (79%), son rapport qualité/prix (79%), le dépaysement qu’elle propose (79%), sa richesse culturelle (78%), l’accueil (65%), les stations balnéaires (66%) ou encore la proximité géographique avec la France (64%), le sens de l’hospitalité des habitants (62%) et la qualité de l’hébergement (58%).

Un séjour réellement apprécié par les touristes qui s’y sont déjà rendus…

  • Plus de 8 personnes sur 10 qui sont déjà allés en Turquie déclarent avoir une bonne image du pays (81%)
  • Les touristes français gardent un très bon souvenir de leur séjour en Turquie. Près de 6 voyageurs sur 10 (56%) lui attribuent une note entre 8 et 10.
  • Un séjour qui le plus souvent les a agréablement surpris (41% disent que c’était mieux que ce qu’ils avaient imaginé) ou qui était conforme à leurs attentes (51%). Seuls 8% disent avoir été déçus.
  • Plus de 8 touristes sur dix étant déjà allé en Turquie disent qu’ils souhaiteraient y retourner (83%).
  • Ils apprécient particulièrement le rapport qualité/prix de la destination  (76%), sa richesse culturelle (75%), l’accueil (65%), l’intérêt des stations balnéaires (61%) ou encore la diversité des activités proposées (60%) et la qualité de l’hébergement (56%).
  • Pour les touristes français, la destination est attractive en raison de la diversité et du nombre de sites à visiter : ils ont en moyenne visité plus de deux régions dont Istanbul (53%), Antalya et l’ouest de la côte Méditerranée (38%), la Cappadoce (32%) ou encore Izmir et le nord de la côte Egéenne (29%).

lundi 1 juillet 2013


Sıra dışı yerler
Fransa`daki Saint Michel d`Aiguilhe adlı kayalık 85 metre yükseklikte ve 268 taş basamaktan geçerek tepeye ulaşılıyor.
Kategori : Yaşam
Tarih : 30.06.2013
parue sur TRT

mardi 7 mai 2013

TOURISME EN 2013 - Istanbul bat déjà des records


Depuis janvier 2013, Istanbul a accueilli 2,9 millions de touristes, rapporte l’agence de presse Anatolie. Une augmentation considérable (21 %) par rapport à l’an passé puisque selon le Directoire de la Culture et du Tourisme, 2,4 millions de touristes avaient séjourné à Istanbul entre janvier et avril 2012. Près de 937.000 touristes ont notamment visité Istanbul le mois dernier, en hausse de 14% par rapport à avril 2012.
Le Palais de Topkapı reste le plus prisé des monuments de Turquie. Durant les deux premiers mois de 2013, 325.685 personnes exactement l’ont visité, alors que Sainte-Sophie en a accueilli 313.549. Mais c’est le musée Mevlana de Konya qui occupe la deuxième place sur la liste nationale. Le site d’Ephèse fait également partie des favoris.
Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 7 mai 2013

mardi 23 octobre 2012

Faute de goût, les Turcs perdent de l’argent


par ZAMAN FRANCE
Dans un entretien accordé à Zaman, le ministre turc de la Culture et du Tourisme, Ertugrul Günay, insiste sur l’insuffisance du sens esthétique des citoyens turcs. Un goût du beau qui a pourtant son importance dans un pays qui attire des millions de touristes chaque année.
Les Turcs manquent-ils du sens de l’esthétisme ? Selon Ertugrul Günay, le ministre de la Culture et du Tourisme turc, la réponse est incontestablement «oui». Ce dernier tire la sonnette d’alarme : les conséquences économiques et culturelles pour la Turquie en seraient multiples et particulièrement préjudiciables. Dans un entretien accordé à Zaman, ses mots sont sans appel : «nous avons besoin d’introduire de l’esthétique dans nos vies. C’est ce qui nous fait le plus défaut». Un manque qui va de l’absence d’aménagement urbain au design souvent douteux des édifices, en passant par la décoration des cafés ordinaires ou des salons de thé, insuffisances criantes au sein de la société turque contemporaine. Selon le ministre, seules quelques villes font exception : Datça et Alaçati, dans la région égéenne, ainsi qu’Antalya et ses environs qui font des progrès en ce sens. Il pointe notamment du doigt ces petites rues qui jouxtent les lieux dits touristiques, «repoussantes» selon lui, et qui feraient fuir plus d’un visiteur étranger. Pour Ertugrul Günay, l’aspect général des villes turques n’est pas plaisant, surtout pour un pays qui fait partie du top 10 des destinations touristiques mondiales. Une situation qui n’a pourtant pas toujours été d’actualité, bien au contraire : Ertugrul Günay note que la sensibilité esthétique était très présente dans la vie des Seljukides et des Ottomans, ainsi qu’au cours des premiers temps de la République. Cette dernière sensibilité a juste «disparu de la République à partir des années 1950, avec l’émergence des plastiques et du béton».
Un sens de l’esthétique pour favoriser le tourisme
L’esthétique est pourtant un plus non négligeable dans un pays qui accueille chaque année un flot de touristes s’élevant l’an dernier à 31.5 millions d’âmes. Un chiffre considérable qui propulse la Turquie au sixième rang des pays les plus visités au monde, et qui lui permet de générer des revenus de l’ordre de 23 milliards de dollars en 2011, selon l’Institut de statistiques turc (TurkStat). Les citoyens turcs devraient donc prendre conscience de la richesse de leur patrimoine et de la nécessité de mettre en place un tourisme durable respectueux de l’environnement : «aujourd’hui, un complexe qui n’est pas aux normes environnementales ne devrait pas recevoir la meilleure classification [cinq étoiles]», insiste M. Günay. Il en est de même pour les objets anciens, pour beaucoup trafiqués par le passé et exposés dans des collections réparties aux quatre coins du monde. Depuis 2007, la Turquie a réussi à rapatrier 3.336 pièces, un effort important qui s’inscrit dans une politique plus large de promotion du tourisme dans ce pays. En 2013, l’Etat devrait dépenser 100 millions de dollars pour améliorer son image et attirer encore davantage de touristes.
Paris

vendredi 17 août 2012

La Turquie, 2e destination favorite des musulmans



Mots clés : 

Selon une récente étude conjointement effectuée par l’entreprise DinarStandard basée à New-York, spécialisée dans le business des médias et la recherche de nouveaux marchés musulmans, et le plus grand site web « halal-friendly » de voyage CrescentRating.com, la Turquie est la seconde destination la plus populaire du monde pour le tourisme musulman. Le rapport, intitulé «Global Muslim Lifestyle Tourism Market 2012 : Landscape & Consumer», révèle que la Malaisie est première sur un total de 14 pays. On retrouve ensuite les Emirats arabes unis, Singapour, la Russie, la Chine, la France, la Thaïlande et l’Italie. Le rapport indique aussi que les touristes musulmans ont dépensé 126.1 milliards de dollars en 2011. Une somme qui représente 12.3 % des revenus provenant du tourisme à l’échelle mondiale. En 2011, les pays dont la population a le plus voyagé à l’étranger étaient l’Arabie Saoudite, l’Iran, les Emirats arabes unis et le Koweït. Par ailleurs, la somme dépensée par les touristes musulmans est deux fois supérieure à celle dépensée par les touristes chinois. De plus, le rapport montre que 67 % des personnes ont choisi la nourriture halal comme critère le plus important dans leur choix de destination, 53 % déclarent qu’il s’agit de leur budget et 49 % cherchent une destination où ils peuvent faire des rencontres. Selon le ministère turc de la Culture et du Tourisme, le nombre de touristes étrangers en Turquie a baissé de 2.33 % depuis le mois de janvier.

samedi 19 mai 2012

Le «tombeau du Géant» de Josué : l’autre sanctuaire d’Istanbul


Par Emmanuelle Grimaud ZAMAN FRANCE| jeu, 17/05/2012 - 16:59


On pense souvent à Istanbul pour ses prestigieux monuments à l’instar du célèbre musée Sainte Sophie mais visiter la métropole turque est aussi l’occasion de découvrir le «tombeau du Géant». Il s’agit du mausolée érigé à la gloire du prophète Josué au sommet du «Mont du Géant» que les Turcs appellent Yusa Tepesi. Cette tombe, particulièrement impressionnante de par ses dimensions (douze mètres de long sur deux mètres de large) serait, selon le culte musulman, le lieu de sépulture du personnage coranique Josué. Ce dernier, l’un des prophètes de l’islam, est mentionné implicitement dans le Coran : il est, dans la sourate al-Kahf, le serviteur de Moïse (XVIII :60). C’est aussi un personnage de l’Ancien Testament qui apparaît dans le livre de l’Exode ainsi que dans le livre éponyme de Josué. Il y est notamment décrit comme un chef militaire d’une grande vaillance et un fin stratège qui aura mené ses hommes de victoire en victoire, sa conquête la plus célèbre étant celle de Jéricho. On prête à son tombeau des vertus miraculeuses, c’est pourquoi chaque année de nombreux pèlerins s’y rendent dans l’espoir de guérir leurs maladies mais le grillage de fer qui entoure le sépulcre empêche les visiteurs de pouvoir toucher la terre sacrée. Derrière le temple, sur l’emplacement de l’ancienne église de Saint-Pantaléon, bâtie par l’empereur Justinien, s’élève une jolie petite mosquée construite au XVIIIe siècle par le grand Vizir Mehmed Yirmisekizzade Saïd Pacha. Elle fut restaurée sous le règne du sultan Abdülaziz en 1863 après avoir été ravagée par un incendie. La colline où se niche le sanctuaire, qui se situe à Beykoz sur la rive orientale du Bosphore est donc un lieu sacré chargé d’histoire. Mais elle offre également un panorama à couper le souffle qui s’étend au nord jusqu’à la mer Noire et au sud jusqu’à la mer de Marmara. Son point culminant à 198 mètres d’altitude est un point de repère maritime souvent utilisé par les navires qui naviguent dans la baie.

jeudi 10 mai 2012

La Turquie et Dubaï raflent la mise touristique du printemps arabe


Par Ali Khalil | ZAMAN FRANCE jeu, 10/05/2012 - 15:47

La baisse significative du tourisme dans les pays arabes comme la Tunisie et l’Egypte consécutive au printemps arabe a largement profité à la Turquie et Dubaï. Pour Ankara, le nombre de touristes arabes avoisine déjà les deux millions de personnes alors que Dubaï compte en accueillir 10 millions en 2012.
La Turquie et la ville de Dubaï apparaissent comme les principaux bénéficiaires du recul du tourisme dans les pays du printemps arabe, selon des professionnels participant cette semaine à un salon du voyage. La Tunisie et l’Egypte ont connu une baisse de fréquentation en raison des violences qui ont accompagné les protestations qui ont chassé en janvier et en février 2011 les dirigeants des deux pays, selon ces professionnels. En revanche, la cité Etat de Dubaï et la Turquie en ont profité. La Turquie a accueilli 1,4 million de touristes arabes pendant les huit premiers mois de 2011 contre 1,2 million en 2010. Leur nombre total doit atteindre les 1,7 million pour l’année 2011. «Le nombre de touristes égyptiens allant en Turquie a augmenté de 400 % en 2011», a dit Ahmed Youssef, un responsable de la compagnie Amadeus, fournisseur de technologie de l’information pour des opérateurs touristiques, pour illustrer le phénomène de bouleversements de la carte touristique régionale. Dubaï a connu en 2011 une hausse de 10 % de fréquentation hôtelière avec 9,09 millions de touristes et des revenus de 4,4 milliards de dollars en hausse de 20 % par rapport à 2010, selon les chiffres publiés pendant le Salon arabe du voyage.
Les visées touristiques de Dubaï
Dubaï table sur 10 millions de touristes en 2012. Un objectif à portée de main étant donné que les arrivées ont augmenté de 9 % au premier trimestre à 2,6 millions, selon des statistiques publiées cette semaine. «Les touristes cherchent des destinations sûres en plus d’un service de qualité», a expliqué Khaled al-Mazroui, directeur de l’aéroport de Foujaïrah, l’une des composantes de la fédération des Emirats arabes unis. Paul Griffiths, patron des aéroports de Dubaï, a évoqué une hausse de touristes habitués de l’Egypte comme les Saoudiens et les Koweïtiens. «Il y a eu une redistribution (des touristes) pendant les mois passés», a-t-il déclaré à la presse, en parlant d’ «un bond du nombre de touristes (arrivant à Dubaï) en provenance de l’Arabie saoudite et du Koweït», ainsi que d’autres pays arabes du Golfe. Dubaï, avec ses centres de loisirs et de commerce, attire le tourisme familial et de shopping, selon les participants au salon. Avec d’importantes infrastructures hôtelières, des aéroports modernes et des centres commerciaux de luxe, la ville recueille les fruits d’une stratégie destinée à en faire une destination touristique de premier plan. Pour l’ensemble de la région, le tourisme a connu une mauvaise année en 2011. «Dans l’ensemble, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont connu une chute de la fréquentation, notamment la Tunisie et l’Egypte», a relevé Ahmed Youssef de la compagnie Amadeus. Selon des statistiques de l’Organisation mondiale du tourisme, publiées en mars, le nombre de touristes au Moyen-Orient a baissé de 8,4 % en 2011 à 54,8 millions, après une augmentation de 14,9% en 2010.
Dubaï