Lepetitjournal.com d'Istanbul : Pouvez-vous vous présenter ?
Steven Champs : Je m’appelle Steven Champs, je suis français, j’habite à Istanbul depuis 3 ans. Je suis venu m’installer avec ma femme Dilek que j’ai rencontré en France. On a fait les mêmes études de danse au CNDC [Centre National de Danse Contemporaine] d’Angers et ensuite au CND [Centre National de Danse] de Paris. Aujourd’hui on monte nos projets de danse à Istanbul avec notre compagnie de danse Atmasyon que l’on a créée en France, en Bretagne. Notre premier projet a été sur notre mariage. On s’est marié en France et en Turquie, en respectant les deux coutumes : la bénédiction à la messe, la soirée du henné… Après avoir vécu ça, on s’est dit qu’on pouvait en faire un spectacle parce que c’était déjà une performance en soi. Pour le spectacle, on a intégré des extraits de vidéo de notre mariage en Turquie et en France. On a aussi voulu parler du mariage de nos parents. Dilek est née en Bulgarie, donc les coutumes sont encore différentes. Tout ce mélange là, on voulait le mettre sur scène et le partager avec les gens.
Steven Champs avec sa femme Dilek et leur fille Angeline, dans une rue de Gümüssuyu (photo MA)Steven Champs : Je m’appelle Steven Champs, je suis français, j’habite à Istanbul depuis 3 ans. Je suis venu m’installer avec ma femme Dilek que j’ai rencontré en France. On a fait les mêmes études de danse au CNDC [Centre National de Danse Contemporaine] d’Angers et ensuite au CND [Centre National de Danse] de Paris. Aujourd’hui on monte nos projets de danse à Istanbul avec notre compagnie de danse Atmasyon que l’on a créée en France, en Bretagne. Notre premier projet a été sur notre mariage. On s’est marié en France et en Turquie, en respectant les deux coutumes : la bénédiction à la messe, la soirée du henné… Après avoir vécu ça, on s’est dit qu’on pouvait en faire un spectacle parce que c’était déjà une performance en soi. Pour le spectacle, on a intégré des extraits de vidéo de notre mariage en Turquie et en France. On a aussi voulu parler du mariage de nos parents. Dilek est née en Bulgarie, donc les coutumes sont encore différentes. Tout ce mélange là, on voulait le mettre sur scène et le partager avec les gens.
C’est pour cela que l’on fait ce travail, pour partager avec les gens, partager notre plaisir du corps et de la danse. L’année dernière, on a crée un trio intitulé " Just pray ", avec le musicien Sarp Maden. L’idée est venue de notre voyage à Rome en juillet 2010. On était à la Basilique Saint-Pierre, on s’est embrassés, c’était notre façon de profiter de ce moment. Un agent de sécurité est venu nous dire "Just pray". Mais qu’est-ce que c’est que prier ? Ça a été l’élément déclencheur. A côté de ça, je suis professeur de danse à Sainte-Pulchérie et à Pierre Loti. A Sainte Pulchérie, je collabore avec le groupe de théâtre. Depuis 3 ans, on participe au festival inter-lycées à Ankara. J’ai aussi présenté un solo à l’émission Yetenek sizsiniz [la version turque d’Incroyable talent] en septembre 2011, puis le deuxième tour a eu lieu en février. C’était une manière de se faire connaître, pas pour avoir plus de célébrité mais pour partager mon émotion avec plus de personnes en même temps. C’était une très bonne expérience.
Depuis quand connaissez vous lepetitjournal.com ?Depuis mon arrivée à Istanbul en 2010. Je me suis abonné tout de suite. Comme je ne lisais pas le turc, ça me permettait d’avoir les nouvelles en français, en direct d’Istanbul. Depuis je le lis tous les jours. J’aime bien les anecdotes et aussi les annonces qui sont intéressantes.
A Istanbul, qu’aimez-vous le plus ? Et le moins ?Ce que j’aime le plus c’est me promener au bord de la mer avec ma fille et ma femme. On aime bien aller à Bebek, mais on n’aime pas être dans le trafic pendant une ou deux heures. On aime aussi rester dans les quartier de Gümüşsuyu ou alors à Kabataş, Dolmabahçe. Yeşilköy aussi est très joli. C’est un endroit vert et c’est difficile d’en trouver à Istanbul, surtout quand on vient de Bretagne.
Sinon je n’aime pas trop le trafic et la pollution. C’est toujours une grande question par rapport à notre enfant. On adore Istanbul, on a notre vie ici, nos travaux ici et la famille de Dilek. Mais parfois on se dit qu’un endroit vert et plus naturel, ce serait bien. Et il y a des petits détails qui compliquent la vie. Rouler en poussette à Istanbul c’est très compliqué.
Sinon je n’aime pas trop le trafic et la pollution. C’est toujours une grande question par rapport à notre enfant. On adore Istanbul, on a notre vie ici, nos travaux ici et la famille de Dilek. Mais parfois on se dit qu’un endroit vert et plus naturel, ce serait bien. Et il y a des petits détails qui compliquent la vie. Rouler en poussette à Istanbul c’est très compliqué.
Quelle est votre adresse préférée à Istanbul ?Tamirane à l’université de Bilgi, sur le campus de Santral. C’est vert, il y a un beau parc et c’est propre. Je le conseille. Avant, on allait aussi beaucoup au lokal à Tünel, pour danser.
Quels sont vos loisirs à Istanbul ?En ce moment, on passe beaucoup de temps avec le bébé. C’est marrant comme ça change la vie. J’aime aussi regarder de vieilles photos, faire des montages vidéo pour ma famille... Faire de la musique aussi, sur l’ordinateur. La musique ne me convient pas toujours pour danser, en particulier celle du hip hop. Donc j’aimerais bien construire une musique rien que pour moi.
En conclusion, que diriez-vous ?Ce n’est pas très intéressant de nommer les gens en fonction de leur profession ou de leur identité nationale. C’est plus intéressant de parler de l’humain. Et c’est cela notre objet d’étude constant. Si on me demande sur quoi je travaille, je réponds sur les possibilités de l’humain, ce qu’il peut faire, comment il peut communiquer. Et finalement tout est relié à l’amour et au plaisir de faire les choses.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 27 avril 2012
Retrouvez Steven et Dilek sur le site de leur compagnie Atmasyon.
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