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jeudi 31 octobre 2013

Les Turcs remplissent les universités allemandes

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Durant l’année académique 2012-2013, 30.000 étudiants turcs ont été inscrits aux universités en Allemagne.
Si les étudiants d’origine turque sont aussi pris en considération, ce chiffre dépasse les 40.000.
Les universités allemands gagnent de l’attrait ces dernières années et attirent de plus en plus les jeunes  à poursuivre leurs études dans ce pays. Des 2,5 millions universitaires, 265.000 sont des étrangers.
Les jeunes chinois sont en tête de liste, qui sont suivis par les étudiants d’origine turque.
L’Allemagne projette de rehausser le nombre des étudiants étrangers à 300.000 jusqu’en 2020. 

Date de l'information  : 31 Octobre 2013 12:19  TRT

jeudi 12 septembre 2013

Literatürk Festival to be held in October

ESSEN - Doğan News Agency

The Literatürk Festival will open on Oct 1 with a presentation by famous poet and writer Murathan Mungan.
The Literatürk Festival will open on Oct 1 with a presentation by famous poet and writer Murathan Mungan.
The Turkish-German Literature Festival Literatürk, which is annually organized in Germany’s Essen and is first of its kind in the country, will be organized this year between Oct. 1 and 9. 

The festival was launched on Sept. 10 at a press conference, attended by Literatürk Festival General Coordinator Semra Uzun-Önder, organizer Fatma Uzun, Johannes Brackmann, Andreas Goldberg and Cem Şentürk of the Turkish Research Foundation (TAM), which supports the festival. 

The festival will take place in Gelsenkirchen and Dortmund, along with Essen, with the participation of many renowned figures from Turkey and Germany. The event will open on Oct. 1 with a presentation by famous poet and writer Murathan Mungan. Poet Gülten Akın will also read her poems and on the seventh day of the festival, journalist-writer Can Dündar will talk about Gezi Park events in Essen. Mirza Odabaşı, Frank Sundermeyer, Alper Canıgüz, Murat Gülsoy, Lütfiye Güzel, Gerrit Wustmann and Tanıl Bora will be other guests of the nine-day festival. 

General Coordinator Semra Uzun-Önder said the “literary winds would blow in different venues of the Ruhr Basin,” and invited all literary lovers in the region to the event. 

Literatürk was first organized in 2005 and has so far hosted many representatives of Turkish and German culture and literature in 99 events, with the number of festival attendees increasing every year. It is a platform to make a contribution to relations between the two societies through culture and literature. One of the goals of the festival is to create a platform for young talents to make their voices heard. 

Further information about the festival can be reached at www.literatuerk.com.
September/12/2013

mercredi 10 avril 2013

DOCUMENTAIRE - L’immigration turque en Allemagne... vue par les médias


Présenté en avant-première samedi dernier, le documentaire “Multiculti News” sera diffusé ce soir à 22h55 sur la chaîne TRT-1
A l’occasion de la commémoration du 50ème anniversaire de la première vague d’immigration des travailleurs turcs en Allemagne, les studios de la TRT d’Istanbul accueillaient samedi dernier un grand gala, au cours duquel le documentaire “Multiculti News” (Multikulti Haberler) était projeté en avant-première. En plus de la réalisatrice, Semra Güzel Korver, également productrice-réalisatrice à la TRT, le vice Premier ministre Bülent Arınç et quelques dirigeants de la TRT ont présenté le film.
“Multiculti News” est le second volet de la tétralogie Half a century in Germany, tourné entièrement en Allemagne. En 50 minutes, le documentaire interroge les notions de migration, immigré, médias et islamophobie à travers les témoignages et analyses de journalistes turcs et allemands.
Comment les immigrés turcs sont-ils perçus par les médias allemands ? Quel rôle jouent les médias dans la création des préjugés ? Comment est représenté l’islam dans les media allemands et en quoi cela affecte-t-il les migrants ? Quelles sont les difficultés auxquelles doivent faire face les journalistes d’origine turque dans les médias allemands ?
Premier épisode : Almanya Alamanya
“Multi-cultural” désignait jadis la politique multiculturelle appliquée par les pays occidentaux à l’égard des immigrés, mais c’était aussi le nom d’une radio allemande devenue très populaire, émettant dans 18 langues, dont le turc.
La réalisatrice Semra Güzel Korver
et son équipe (photo presse)
Avec Almanya Alamanya, le premier épisode de la tétralogie, la réalisatrice s’est penchée sur les questions d’identité, de sentiment d’appartenance et de langue auxquelles ont été confrontés les immigrés turcs en Allemagne. Si Multiculti News s’intéresse aux médias, les deux autres épisodes, From Hauptschule to University et We wanted Labor Force We received People, réalisés par Bülent Çubukçu abordent la même question sous l’angle de l’éducation et de l’économie.
La première diffusion de Multiculti News est programmée ce soir à 22h55 sur TRT-1 - et une deuxième le 13 avril à 19h30 sur la même chaîne. Ensuite, le documentaire sera diffusé de manière rotative sur les différentes chaînes de la TRT.
Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 10 avril 2013
DIASPORA TURQUE EN EUROPE – De qui parle-t-on ?
Le quotidien Radikal publiait en première page hier les principaux résultats d’une enquête sur la diaspora turque d’Europe, accompagnés d’une photo de la Tour Eiffel aux couleurs du drapeau turc. Cette enquête, réalisée par le Centre d’études migratoires et politiques de l’université de Hacettepe, a été menée auprès de 2.634 personnes de plus de 14 ans originaires de Turquie dans six pays de l’Union européenne (Allemagne, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Belgique, Autriche). En voici les premiers résultats, tels que livrés par Radikal :
» Quelque cinq millions de personnes originaires de Turquie vivent actuellement en Europe, dont trois millions en Allemagne
» 90% des personnes interrogées vivent depuis 11 ans ou plus en Europe
» 57% y vivent depuis 21 ans ou plus. “Plus de la moitié d’entre eux sont citoyens de l’Union européenne. Il ne faut plus parler de migrants turcs mais de diaspora turque”, explique au quotidien Murat Erdoğan, directeur du Centre de recherches.
» 82,5% disent se sentir intégrés dans la société où ils vivent. Une majorité dit se sentir “chez eux” dans leur pays d’adoption.
» Leurs préférences politiques présentent d’importantes différences selon qu’ils votent en Turquie ou en Europe. Beaucoup votent ainsi à gauche/socialiste/écologistes en Europe mais conservateur/centre-droit en Turquie. “Cela montre que les individus peuvent posséder plus d’une identité politique à la fois. Ce n’est pas un paradoxe mais un choix rationnel”, analyse Murat Erdoğan.
» A la question “Envisagez-vous de vous installer en Turquie dans les 10 prochaines années ?” 22% répondent “Absolument pas”, 23% “Peut-être”, 15% “Je vivrai dans les deux pays”.
» 70% se plaignent de l’existence de discriminations en Europe. 80% se plaignent de l’islamophobie.
» 44% des personnes interrogées disent ne pas penser que la Turquie rejoindra l’Union européenne. 33% pensent le contraire.
Le Centre d’études migratoires et politiques de l’université de Hacettepe (Ankara) organise les 11 et 12 avril une conférence sur "les migrations, l'Islam et la multiculturalité en Europe".
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 10 avril 2013

mardi 4 septembre 2012

La circoncision en France : illégale mais «admise»



Mots clés : 

Le débat qui fait rage en Allemagne sur une éventuelle interdiction de la circoncision religieuse pourrait s'inviter, à terme, en France. Tolérée, mais non fondée en droit, la circoncision n'a pas encore soulevé de vagues dans l'Hexagone. D'après le chercheur Samim Akgönül, une polémique sur ce sujet renforcerait le risque de communautarisation religieuse des musulmans de France.
«La Turquie observe avec étonnement que la pratique de la religion n'est plus totalement garantie en Allemagne». Ces propos du ministre turc chargé des Affaires européennes, Egemen Bagis, tenus dans le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung faisaient écho à la polémique qui a éclaté outre-Rhin sur une possible interdiction de la circoncision. Un arrêt d'un tribunal de Cologne s'était prononcé dans ce sens au nom du «libre épanouissement» de l'enfant et de «la préservation de son intégrité physique», provoquant l'ire des communautés juive et musulmane allemandes. Si, dans l'immédiat, aucune loi fédérale n'est venue sanctionner ce débat, un précédent juridique pourrait faire tâche d'huile en France, premier pays musulman du continent avec une communauté estimée autour de 5 millions de fidèles. Jusqu'à présent, le sujet n'a pas été abordé au plus haut niveau, mais comme souvent sur les questions liées à l'islam, le contexte européen pourrait être un facteur déclenchant.

La circoncision relève du droit coutumier
Samim AkgonulC'est l'avis de Samim Akgönül, enseignant-chercheur et spécialiste des religions minoritaires dans l’Europe élargie à l’université de Strasbourg. «Dans la perception identitaire en Europe occidentale, ce genre de décisions contamine très rapidement l'ensemble des pays européens. Cette contamination a pu être observée pour des questions telles que le foulard, l'abattage rituel, les tribunaux d'arbitrages, la burqa ou les minarets» dit-il. En France, la pratique de la circoncision est jusqu'à présent plus tolérée que légalisée. Dans son rapport annuel de 2004 consacré à la laïcité, le Conseil d'Etat la considérait comme «admise» tout en précisant qu'elle est «dépourvue de tout fondement légal». N'étant pas, dans ce cas de figure, prescrite ou justifiée du point de vue médical, la circoncision procède donc du droit coutumier et relève du bon vouloir tacite de la profession médicale, depuis l'ordonnance prescrite par le médecin généraliste jusqu'aux hôpitaux où se pratique l'opération chirurgicale. Comme le souligne la journaliste Isabelle de Gaulmyn dans le quotidien La Croix, la loi 16 du Code civil qui stipule qu’«il ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain qu’en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l’intérêt thérapeutique d’autrui» n'a jamais été utilisée contre la circoncision, à l'instar par exemple de l'excision. Cet argument de mutilation du corps de l'enfant serait-il donc recevable en France ? Pour le professeur Akgönül, il l'est, même s'il reste difficile de se prononcer, car «la réponse fait appel à des convictions» et celles-ci sont aussi évolutives. «Les comportements religieux ne sont pas statiques. Ils sont dynamiques, changent dans le temps et selon le contexte sociologique» ajoute-t-il.

Les risques de l'assignation communautaire
L'un des travers de ce type de débat, qui peuvent tourner rapidement à la polémique, serait néanmoins le risque d'enfermement communautaire pour les Français issus de l'immigration. «Les années Sarkozy ont laissé des traces. Il est encore possible de voir des discours essentialistes qui renvoient les musulmans à leur seul caractère de musulmans» considère M. Akgönül. Un danger que le chercheur associe directement à la situation minoritaire des musulmans européens et aux postures tendancieuses qu'elle peut générer. «Les musulmans d'Europe ont des réactions de minoritaires, c'est-à-dire défensives. Dans cette situation, et à l'ère du positivisme, toutes les religions tentent de trouver des explications rationnelles à leurs pratiques» dit-il, faisant référence notamment aux campagnes de prévention des maladies sexuellement transmissibles qui s'appuient sur la circoncision. L'universitaire, qui aime à rappeler les origines ancestrales de cette pratique qui remonterait au «Néolithique et au culte de la déesse-mère qui est en fait la terre», souligne les enjeux liés à cette démarche rationaliste. «Ces rationalisations font partie d'une recherche de légitimité. La circoncision et les autres comportements identifiés à l'islam sont au coeur de ce processus de légitimation en cours. Aussi, ce genre de pratiques, lorsqu'elles sont attaquées, deviennent des étendards» conclut l'universitaire.

mardi 7 août 2012

Le miracle économique turc attire les entreprises allemandes




Avec son économie florissante, la Turquie fait le bonheur d'un nombre grandissant d'entreprises allemandes, et aussi celui d'Allemands d'origine turque en quête d'emploi, alors que la zone euro est en panne de croissance. L'économie turque a de quoi faire pâlir d'envie la zone euro. Le PIB y a crû de 5,4% par an en moyenne ces dix dernières années. Sa dette publique est tombée sous les 40% du PIB, bien en deçà de celle de la plupart des pays européens, et son inflation, longtemps galopante, est désormais sous contrôle.
«La croissance terne en Europe va entraîner de nouveaux investissements directs étrangers en Turquie, rendant le pays indispensable dans la stratégie de long terme des entreprises européennes», prédit une étude de marché du cabinet de conseil francfortois Roland Berger. Avec une population de 74 millions de personnes, dont plus de 60% ont moins de 35 ans et dont le pouvoir d'achat grimpe d'année en année, le pays a d'énormes besoins dans les domaines des infrastructures, l'énergie, l'automobile ou les services financiers. Autant de secteurs où les entreprises allemandes excellent. Aussi sur quelque 30.000 firmes étrangères en Turquie, près de 5.000 sont d'origine allemande, selon la chambre de commerce germano-turque d'Istanbul. Rien que l'an dernier, 534 nouvelles entreprises avec des capitaux d'Outre-Rhin ont été créées dans le pays, un bond de 14% sur un an. Tedrive Steering, un petit équipementier automobile de la Ruhr (nord-ouest de l'Allemagne), est l'une d'elles. Il a choisi la Turquie pour son premier site à l'étranger de montage de ses systèmes de direction. Le marché automobile turc est en «très forte croissance" et «la technologie allemande jouit toujours d'une excellente réputation dans le pays», se félicite son patron, Thomas Brüse.
Gagnant-gagnant
«Beaucoup d'entreprises allemandes sont déjà présentes depuis longtemps dans le pays mais de nouvelles filiales, succursales ou coentreprises s'inscrivent» à la chambre de commerce, signe qu'elles étendent leurs activités sur place, relève Ralph Jäger, vice-président de la chambre et directeur financier de RWE Turquie. RWE, le numéro deux allemand de l'énergie, a d'ailleurs investi 500 millions d'euros dans la construction d'une centrale à gaz à cycle combiné à Denizli (sud-ouest du pays) pour alimenter en électricité quelque 3,5 millions de foyers, avec une mise en service prévue fin 2012. RWE et les autres entreprises allemandes profitent tout particulièrement des relations socio-économiques anciennes qui unissent les deux pays. L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Turquie, absorbant 10,3% de ses exportations et représentant 9,5% de ses importations, selon les statistiques 2011 de l'agence publique de développement économique Germany Trade & Invest. De nombreux Turcs se sont installés en Allemagne depuis les années 1960 pour y trouver du travail et forment aujourd'hui la première communauté d'origine immigrée du pays, soit environ 3 millions de personnes. Aussi les salariés et cadres des entreprises allemandes sur place sont souvent des Turcs formés en Allemagne, ou des Allemands d'origine turque, dont le bilinguisme et la connaissance des deux cultures sont appréciés, relève M. Jäger. Un centre de formation privé de Kreuzberg, un quartier multiculturel de Berlin, surfe sur la tendance. Depuis 2006 il propose des apprentissages en allemand, anglais et turc dans le commerce et l'hôtellerie, avec des stages dans des entreprises allemandes en Turquie, par exemple au sein du groupe de distribution Metro. «Nous voulons former des jeunes qui seront un jour utiles à l'économie allemande» explique Nihat Sorgec, le directeur du centre, lui-même d'origine turque. «Et nous leur permettons de se débarrasser de leur image d'enfants d'immigrés socialement défavorisés, donc c'est du gagnant-gagnant».

lundi 21 mai 2012

La finance islamique ne séduit pas les Turcs d’Allemagne


Par Redaction de ZAMAN FRANCE| jeu, 17/05/2012 - 16:26


La finance islamique peine à décoller en Allemagne, pays où vivent pourtant plus de 4 millions de musulmans. Elle a pourtant bien essayé de s’implanter dans le pays : en 2000 Commerzbank avait lancé un fonds islamique d’investissement en actions sur le marché, Al-Sukoor, et en 2004 l’Etat régional de Basse-Saxe était le premier émetteur européen d’une obligation islamique (sukuk). Mais la Basse-Saxe n’a pas fait d’émules et Al-Sukoor a essuyé un cuisant échec commercial. Une coentreprise américano-malaisienne, CIMB Principal Asset Management, a cependant récemment obtenu l’autorisation de l’autorité allemande des marchés financiers de lancer trois fonds islamiques d’investissement. «Nous voulons toucher dans un premier temps les Turcs d’Allemagne», explique sa directrice générale Datuk Noripah Kamso.
La transparence, principal défi de la finance islamique
Près d’un quart d’entre eux seraient prêts à investir dans des produits de finance islamique, affirme-t-elle. Des prévisions accueillies avec réserve par Matthias Casper, professeur d’économie de l’université de Münster, qui rappelle que les Turcs sont «plutôt méfiants vis-à-vis de la finance islamique après un scandale retentissant au début des années 2000», explique-t-il. La holding Kombasan avait à l’époque vendu des produits présentés sous ce label, mais sa gestion s’était avérée désastreuse, ses activités très peu réglementées et opaques. Selon Omar Selim, le directeur de la filiale de Barclays en Arabie Saoudite, la transparence est le principal défi à relever pour la finance islamique qui tente de convaincre les investisseurs, y compris non-musulmans.
Paris