Yunus Emre : la vitrine de la Turquie dans le monde
Par Redaction | mar, 01/10/2013 - 10:02 zaman france
www.zamanfrance.fr
En
2009, le gouvernement turc décide de créer un institut consacré à la
promotion de la langue et de la culture turque dans le monde. Baptisé
Yunus Emre par le président Abdullah Gül, ce centre dispose aujourd'hui
de 36 bureaux dans le monde et neuf de plus sont prévus en 2014.
La plupart sont situés dans les pays turciques et au Moyen-Orient. L'institut Yunus Emre est rattaché à plusieurs ministères (Culture, Affaires étrangères, Tourisme). L'année dernière, un bureau a été ouvert à Paris. Pour le directeur de Yunus Emre France, Melih Yediyildiz, que Zaman France a rencontré à deux pas de leur bureau situé sur les Champs-Elysées, l'ouverture est le mot clé de l'institut. «Nous essayons de promouvoir avec qualité la culture, la langue et l'art turc en droite ligne de la pensée de Yunus Emre qui écrivait dans un poème : "Soyons des amis, ne rendons pas les choses difficiles, aimons-nous, le monde n'est pas à nous et ne restera pas à nous"».
La turcophilie de Téhéran au Caire
Une philosophie qui fait école y compris dans des pays où les relations politiques avec la Turquie étaient récemment plutôt tendues, comme en Egypte et en Iran. «L'Iran fait partie des pays où nous avons le plus d'étudiants de la langue turque (1000) après l'Egypte (1500). Dans les Balkans, le turc est déjà la deuxième langue vivante étudiée dans les écoles», précise Melih Yediyildiz. Pour doper la connaissance de la culture turque, un programme estival envoie un panel d'étudiants en Turquie pendant quelques semaines. Un modeste système de bourse est aussi proposé à quelques étudiants. Même si leur ancrage est récent en France, les responsables de Yunus Emre espèrent beaucoup de cette présence dans l'Hexagone.
Des Français pas assez dispos ?
Leur partenariat avec le magazine l'Etudiant dans le cadre de l'Expo langues organisé en février prochain en est l'illustration. «Nous ne visons pas spécialement le public turc de France mais le grand public qui, lui, ne connait pas la culture turque», explique M. Yediyildiz qui est aussi doctorant spécialisé sur l'apprentissage du turc. Il regrette néanmoins le manque de disponibilité des institutions culturelles françaises qui n'existerait pas en Belgique ou en Turquie, selon lui. Une manière d'indiquer que le chantier des relations culturelles franco-turques a encore beaucoup d'avenir
La plupart sont situés dans les pays turciques et au Moyen-Orient. L'institut Yunus Emre est rattaché à plusieurs ministères (Culture, Affaires étrangères, Tourisme). L'année dernière, un bureau a été ouvert à Paris. Pour le directeur de Yunus Emre France, Melih Yediyildiz, que Zaman France a rencontré à deux pas de leur bureau situé sur les Champs-Elysées, l'ouverture est le mot clé de l'institut. «Nous essayons de promouvoir avec qualité la culture, la langue et l'art turc en droite ligne de la pensée de Yunus Emre qui écrivait dans un poème : "Soyons des amis, ne rendons pas les choses difficiles, aimons-nous, le monde n'est pas à nous et ne restera pas à nous"».
La turcophilie de Téhéran au Caire
Une philosophie qui fait école y compris dans des pays où les relations politiques avec la Turquie étaient récemment plutôt tendues, comme en Egypte et en Iran. «L'Iran fait partie des pays où nous avons le plus d'étudiants de la langue turque (1000) après l'Egypte (1500). Dans les Balkans, le turc est déjà la deuxième langue vivante étudiée dans les écoles», précise Melih Yediyildiz. Pour doper la connaissance de la culture turque, un programme estival envoie un panel d'étudiants en Turquie pendant quelques semaines. Un modeste système de bourse est aussi proposé à quelques étudiants. Même si leur ancrage est récent en France, les responsables de Yunus Emre espèrent beaucoup de cette présence dans l'Hexagone.
Des Français pas assez dispos ?
Leur partenariat avec le magazine l'Etudiant dans le cadre de l'Expo langues organisé en février prochain en est l'illustration. «Nous ne visons pas spécialement le public turc de France mais le grand public qui, lui, ne connait pas la culture turque», explique M. Yediyildiz qui est aussi doctorant spécialisé sur l'apprentissage du turc. Il regrette néanmoins le manque de disponibilité des institutions culturelles françaises qui n'existerait pas en Belgique ou en Turquie, selon lui. Une manière d'indiquer que le chantier des relations culturelles franco-turques a encore beaucoup d'avenir
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