samedi 1 septembre 2012

Les synagogues de Beyoğlu



le 2012/08/29
À Istanbul, depuis des siècles, des personnes de confession différentes vivent ensemble.
La communauté juive de la ville est importante et rien que dans le quartier de Galata, cinq synagogues très proches l’une de l’autre témoignent de cette présence.
Trois d’entre elles ont conservé leur fonction initiale, la quatrième est devenue le musée juif et la dernière abrite aujourd’hui le siège du Grand Rabbinat.
La synagogue Aşkenaz, située dans la rue principale reliant Karaköy à Galata, a été construite en 1900 sur l’emplacement d’une synagogue en bois datant de 1866. Son nom provient de la communauté aşkhénaze juive venue de Russie, d’où son surnom de « synagogue russe ».
Située à quelques pas de la tour de Galata, la synagogue italienne, connue aussi sous le nom de Kal de los Frankos, constitue le lieu de culte de la communauté juive marrane. Cemaati, juif italien, est l’auteur du bâtiment d’origine du XIXème siècle. La synagogue actuelle a été érigée en 1931 en remplacement de la première partie en fumée lors d’un incendie.
Tout près de là se trouve la synagogue Neve Şalom devenue tristement célèbre en septembre 1986 et en novembre 2003, à la suite de deux attentats meurtriers. Inaugurée en mars 1951, sa construction a été rendue nécessaire en raison de l’accroissement de la population juive dans le quartier durant les années précédentes.
Son aspect extérieur ne laisse guère imaginer qu’elle constitue la plus grande synagogue séfarade d’Istanbul. Elle sert principalement à l’occasion de circoncisions, de mariages, d’enterrements ainsi que pour les prières du sabbat.
Hormis des événements bien précis, les synagogues ne sont pas ouvertes au public et peuvent être visitées uniquement après délivrance d’une autorisation par le Grand Rabbinat.

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