jeudi 17 mai 2012

TRÉSORS ENFOUIS – La découverte d’une “langue perdue” enthousiasme les archéologues


L'histoire rappelle un peu Champollion et le déchiffrement des hiéroglyphes... Une tablette assyrienne mise à jour dans la province de Diyarbakır (sud-est de l'actuelle Turquie) pourrait porter les traces d’une langue inconnue à ce jour. C’est ce qu’avance un chercheur qui a analysé cette tablette en argile de plus de 2.500 ans.
Depuis 1997, une équipe d’archéologues fouille le site archéologique de Ziyaret Tepe, sur les bords du fleuve Tigre, dont on pense qu’il abritait autrefois le palais de la cité assyrienne de Tushhan, détruit vers la fin du 8ème siècle avant notre ère. L'Empire assyrien a été le plus puissant empire mésopotamien de l'Antiquité, connu pour sa civilisation et sa redoutable armée.
La tablette mise à jour présente 144 noms de femmes rédigés en caractères cunéiformes. D’après John MacGinnis, chercheur à l’Université de Cambridge, qui publie une étude dans le Journal of Near Eastern Studies, seuls une soixantaine de de ces noms sont lisibles, parmi lesquels 45 ne montrent aucune similitude avec les noms anciens connus et répertoriés par les spécialistes du Moyen-Orient antique. John MacGinnis y voit un témoignage partiel de la découverte d’une nouvelle langue ethnique.
Plus de détails dans cet article en anglais et dans l'étude de John MacGinnis, en vente sur Jstor.
Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 17 mai 2012

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