Affichage des articles dont le libellé est Sports. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Sports. Afficher tous les articles

mercredi 30 mai 2012

Football : les nouvelles ambitions de l’équipe turque


Football : les nouvelles ambitions de l’équipe turque


Après une année difficile marquée par le scandale des matchs truqués et l'échec de la qualification à l'Euro 2012, l'équipe de football de Turquie se refait une santé : nouvel entraîneur, nouveaux objectifs, entraînement en Autriche.
La Spor Toto Süper Lig (le championnat de Turquie de football) est terminée. Le football turc se débat depuis avec des rumeurs de transfert et doit assumer cet été la position pénible de spectateur de l’Euro 2012 qui aura lieu en Pologne et en Ukraine. L'équipe nationale est actuellement en camp d'entraînement en Autriche, sous la direction de son nouvel entraîneur Avci Abdullah, qui a succédé à Guus Hiddink le 17 novembre 2011, suite au bilan lamentable de ce dernier qui a échoué à faire qualifier l’équipe pour l’Euro. L’équipe de Turquie a aujourd’hui l’opportunité de prendre un nouveau départ avec un nouvel entraîneur et un nouvel objectif : la Coupe du monde 2014. «Nous avons un nouvel entraîneur et une nouvelle philosophie», a expliqué le joueur de l'Atletico Madrid Arda Turan lors d'une conférence de presse cette semaine. «Nous allons avoir besoin de patience et de soutien pendant cette période. Nous sommes convaincus que nous réussirons. Nous voulons aller au Brésil», a ajouté le meneur de jeu, faisant référence à la prochaine Coupe du Monde.
Terrains d'entraînement autrichiens
«Après [le camp] nous nous retrouverons en septembre. Nous avons des matchs importants et les éliminatoires de la Coupe du Monde commencent», a précisé Selim Koray, le président du Comité de l'équipe nationale au sein de la Fédération turque de football (TFF). «Mais nous sommes impatients et ambitieux. C’est un détail important qui va nous donner un avantage sur le chemin de la Coupe du Monde 2014» a-t-il ajouté. Il y a quelques préoccupations quant à la forme physique et psychologique des joueurs, compte tenu du caractère particulièrement long de la saison, dû à l’ajout de séries éliminatoires : six semaines de tournois d'affilée à l’issue d'un championnat déjà chargé auraient éprouvé même le plus résistant des footballeurs. Il y a aussi l'appréhension constante liée au procès des matches truqués qui contribue assurément au harassement moral des athlètes. L'état du football turc semble également alimenter la rivalité et la tension. Néanmoins, le milieu de terrain du Galatasaray Selçuk Inan, ancien coéquipier de Burak, se fait l’écho de l’optimisme de ce dernier sur l'état mental et émotionnel de l'équipe. «J'ai de bons amis dans l'équipe rivale. Mais quand on arrive en équipe nationale, on efface ces vieux sentiments parce qu’on représente l'ensemble du pays» a-t-il déclaré.
Istanbul

jeudi 24 mai 2012


Istanbul dans la course aux JO-2020


Istanbul pourrait bien organiser les Jeux olympiques en 2020. La bataille, pour accueillir les Jeux d’été se joue désormais entre Istanbul, Madrid et Tokyo. Doha, créditée pourtant de très bonnes notes, a été écartée par le Comité international olympique (CIO), mercredi à Québec. Pour trancher, les membres de la commission exécutive du CIO se sont appuyés sur le rapport du groupe de travail 2020, composé d'experts. La finale se jouera donc à trois, en septembre 2013 à Buenos Aires. Une situation que le CIO n'apprécie guère car elle réduit le suspense et n'autorise aucun accident de parcours. Istanbul, l'outsider au projet le moins convainquant sur le plan technique pourrait s'offrir un destin à la Rio. "Cette fois, Istanbul est prêt", promet le patron du dossier, Hassan Arat, faisant référence aux quatre candidatures vaines. La métropole turque propose un concept unique: organiser les JO sur deux continents. La principale interrogation du CIO concerne Madrid, touchée par la crise économique et qui présente une pré-campagne « minimaliste » que l'on crut longtemps vouée à être enterrée au nom des sacrifices budgétaires. Pourtant, Madrid, a un atout de taille : elle possède déjà la quasi totalité des infrastructures et ne présente donc pas de risque majeur. Même constat pour Tokyo, favori il y a quatre ans et qui avait finalement échoué. Aujourd'hui, Tokyo possède toujours un excellent dossier technique, avec un plus : la ville donne sa promesse d'utiliser les JO comme une manière de soulager le traumatisme de la catastrophe de mars 2011.
Paris